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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
25 février 2013

ARTICLES REMARQUES - FEVRIER 2013

- 25 02 13 - Tribune - Opinion - Jonasy Joelson - Cette médiation est à vomir ! ?
Force est de constater que la SADC a montré ses limites dans le traitement du dossier malgache.  Elle a fait tourner en bourrique les malgaches, pendant ces quatre ans d’interminables négociations infructueuse. Pour autant, le GIC (Groupe International de Contact) semble se réfugier derrière le principe sacro-saint de la subsidiarité convenu avec l’ensemble de la communauté internationale pour justifier son inertie face aux multiples déboires de ce médiateur régional.  Il est grand temps que Madagascar prenne en main son destin, estime l'auteur, qui appelle de ses voeux le recours à une autre médiation.

- 21 02 13 - Jeune Afrique - Madagascar - Petites bonnes en mauvais état
Les témoignages de jeunes femmes malgaches victimes d’abus sexuels et d’esclavage moderne en Arabie Saoudite ou au Koweït se multiplient. Le rôle des autorités malgaches dans le scandale reste trouble. « Les liens sont étroits entre ces agences et les plus hauts responsables de l’Etat », confie une source ministérielle qui a requis l’anonymat. Au moins un employé du ministère de la Fonction publique est aussi à la tête d’une agence de placement. La première a d’ailleurs été créée dès le milieu des années 1990… par un ancien ministre de l’Économie.

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  Lettre du Consortium de Solidarité avec Madagascar - Février 2013
La Lettre du Consortium de solidarité avec Madagascar reparait après une longue interruption. En dépit de ce silence, le CdSM et de certaines associations partenaires n'ont pas cessé, depuis le début de la crise politique, de mettre le projecteur en France sur le désastre tant politique qu’économique que vit la Grande Ile. La publication revient en détail sur le chaos malgache actuel, ses causes et ses enjeux.

- 16 02 13 - Tribune - Communiqué du CPS de l'Union Africaine
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA donne jusqu'à début avril pour trouver une issue à la question du retour des exilés. Sinon Madagascar reste suspendu des activités de l'organisation. Le CPS lie le règlement du cas du retour de Marc Ravalomanana à la levée des sanctions qui pèsent sur les dirigeants. « Le Conseil demande à la présidente de la Commission, en consultation avec la SADC, de lui faire rapport, au plus tard début avril, sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la feuille de route, y compris son article 20, à l'effet de lui permettre de statuer sur la levée de la mesure de suspension de Madagascar ». Le CPS accorde une attention particulière à l'application des dispositions concernant le retour « sans condition » des exilés politiques.

-
14 02 13 - Madagate - Liste des membres du Conseil de Réconciliation Malagasy
Les 44 membres du CRM officiellement nommés par décret
. Le Comité de suivi et de contrôle de la feuille de route (CSC) affirme avoir procédé au contrôle des différents critères de sélection. La Gazette remarque que 29 des personnalités qui ont figuré dans la liste contestée pour « copinage et népotisme » du mois d’octobre sont confirmées. Les leaders des trois entités de la société civile composants le CSC figurent dans la liste. En l’occurrence Lalao Randriamampionona, chef de fil du CNOSC, Paul Ramino président du Raiamandreny mijoro et Nestor Razafindramanitra, leader du Finona.

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14 02 13 - Tribune - Communiqué du Syndicat des Journalistes Malgaches
Le
SJM se déclare préoccupé par les actes du ministre de la Communication. Il déclare que des menaces sérieuses pèsent sur la liberté de la presse de la part d’un régime «  dont les dirigeants ne sont pourtant pas démocratiquement élus ». Il cite notamment « les explications absolument infondées concernant la non-réouverture des stations radios qui ont été arbitrairement fermées pendant la Transition, ou encore l’interdiction d’accès aux médias publics des tendances politiques autres que les partisans du président de la Transition ». La directrice de la chaine privée TV Plus s’est vue vivement reprocher par le ministre la publication de sondages d’opinion peu favorables au régime. Le syndicat dénonce « de toutes ses forces toute tentative de brouillage à l’encontre de cette chaine de télévision privée.(...) Le SJM rappelle la nécessité absolue de procéder à la réouverture immédiate de toutes les stations radio et télévisées fermées par le régime de la Transition"

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13 02 13 - Tribune - Edito - Anthony Ramarolahihaingonirainy  - Elections : Ni le pouvoir, ni l'opposition, ni le peuple, ni la communauté internationale n'y trouveront leur compte
La situation actuelle est évidente mais curieusement ni la classe politique ni la CI ne semble vouloir la regarder en face. Les élections peuvent être reportées 1000 fois, les risques de non-réalisation ou de contestations postélectorales demeureront tant que l’un quelconque des deux principaux protagonistes dispose de quelque pouvoir de décision que ce soit dans la transition en général et relativement à l’organisation des scrutins en particulier. Là où nous en sommes, rien ne vaut une nouvelle transition sans participation aucune des politiciens pour ménager les susceptibilités des deux protagonistes ainsi que de leurs camps respectifs. Une transition repensée de 18 mois maximum conduite par un gouvernement restreint de 15 techniciens en lieu et place des 36 politiciens actuels serait la bienvenue. L’abolition des deux chambres parlementaires de la transition serait recommandée. Le premier scrutin à organiser devrait permettre l'élection d'une assemblée constituante.Ce serait la structure idéale pour le traitement des dossiers d’amnistie. La communauté internationale a le pouvoir d'imposer cette solution.

- 06 02 13 - Madagascar Environnemental Justice - La Réunion veut acheter des rizières à Madagascar
Dans une double problématique de renforcer les échanges locaux-régionaux et de répondre aux enjeux santé et environnement, les restaurations collectives de la Réunion se tournent vers des produits locaux issus de l’agriculture biologique. Le conseil général de La Réunion a un projet portant sur l’achat de rizières, dont les productions seraient rapatriées dans l’île. Une étude menée en 2011 en partenariat avec le FIDA démontre que Madagascar serait capable de répondre à cette demande, sans que celà ait un  impact sur sa sécurité alimentaire. La Nation s'interroge sur la nature des accords qui auraient été conclus. Les responsables malgaches affirment ne rien savoir. Qui a donc accordé l’autorisation de vente ? La partie malgache aurait émis des réserves concernant la capacité de la filière à continuer à fournir le marché malgache tout en honorant ce nouvel accord. Les prix pratiqués sur le marché local pourraient également augmenter sous la pression de la demande réunionnaise ou des îles voisines. La Grande Île est très sensible à l'idée de vente ou d'exploitation de terres par des étrangers. Un projet est à l'origine de la chute du régime précédent et de la crise politique actuelle.

- 06 02 13 - Blog Jessica Hatcher - In Madagascar hunting Remenabila, a charismatic figure who has no basis in reality
"Je suis à Madagascar à la recherche d'un homme qui, je crois, n'existe pas : Remenabila". Il est l'homme le plus recherché du pays. Tous les journaux montrent la même photo floue d'un petit homme vêtu d'un chapeau de cowboy et d'une veste de pluie bleue. Personne ne sait exactement qui il est. Et personne ne sait où il est. Bien que sa tête ait été mise à prix 50.000 dollars, personne n'a jamais pu donner d'informations le concernant. Ici, tout le monde croit fermement que Remenabila existe, depuis les plus hauts responsables des administrations locales aux journalistes. Et tous croient qu'il possède des pouvoirs spéciaux qui le rendent insensible au balles. Remenabila ne serait qu'un écran de fumée pour masquer une criminalité généralisée et incontrôlable.

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  01 02 13 - Collectif Tany - Défense des Terres malgaches - Redoublons de vigilance
En cette période où la question qui occupe la majorité des observateurs semble être la préparation des élections, le Collectif appelle à une vigilance accrue pour dénoncer les manoeuvres et projets des autorités qui pourraient profiter de cette période pour mener des transactions risquant de léser les droits des paysans et familles malgaches actuels et des générations futures. L'appel à vigilance repose sur plusieurs informations préoccupantes parues dans la presse : appel à investisseurs étrangers pour la création de  « réserves foncières touristiques »,  projets de faire de Madagascar « le grenier de l’Océan Indien », poursuite d'activités pour des sociétés étrangères rejetés par les Malgaches (Varun, Madagascar Future Entreprise...), projet italien Biomasse Biocarburant de Tozzi Green, investissements chinois dans l'agribusiness, évictions de familles de sites pétroliers et miniers...

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01 02 13 - L'Express - François Goldblatt, ambassadeur de France : "Nous ne souhaitons pas compliquer les choses"
Le nouvel ambassadeur de France précise sa pensée concernant le retour de l'ancien président Marc Ravalomanana après les élections. "C’est un sujet épineux, un sujet sensible, et j’ai presque envie de dire, un sujet tabou. Vous savez qu’en réponse à la question d’un journaliste (…) j’ai été amené à faire part de ce qui est notre préférence. S’il y a un consensus, et si a fortiori il y a une décision de la SADC là-dessus, il va de soi que nous nous y rallierons. Aucune décision claire, précise et définitive quant au retour des exilés n’est encore prise. Il est légitime que chacune des parties prenantes, et chacune des entités responsables fasse part de ses opinions. J’ai exprimé clairement notre opinion sur la base d’un sentiment raisonnable et raisonné. Au nom de ce que j’ai appelé la logique d’un apaisement. Ce n’est en rien une marque d’animosité ou de défiance. (…) La plupart des Malgaches qui prennent l’initiative de venir me parler de cette préoccupation concernant le retour des exilés partagent ce sentiment, y compris dans le camp de Marc Ravalomanana. Nous avons devant nous quelques mois extrêmement cruciaux. Nous avons des difficultés techniques importantes. C’est déjà suffisamment compliqué en soi. Pour que les élections se passent bien, il faut qu’il y ait des conditions techniques, mais il faut aussi qu’il y ait des conditions de sérénité, de calme, de tranquillité. Nous estimons qu’il ne faudrait pas prendre des risques démesurés qui mettraient en péril la sérénité du scrutin".

- 01 02 13 - Madonline - Et si le prochain président de Madagascar était un français ou une française ?
Il y a 5 ans, c’était encore inimaginable, à cause de la réforme constitutionnelle interdisant les citoyens ayant la double nationalité de se porter candidat à l’élection présidentielle. La Constitution de la IVème République l'autorise désormais. Une bonne demi-douzaine de candidats bi-nationaux potentiels sont recensés par le site, certains se bousculent déjà pour avoir les faveurs de Paris.

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 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente

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