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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
31 octobre 2013

ARTICLES REMARQUES - OCTOBRE 2013

- 31 10 13 - Jolpress - Madagascar : une présidentielle vouée à l'échec
Les 7 millions de citoyens inscrits ont été appelés à participer à une élection présidentielle que les observateurs sont nombreux à qualifier d'historique. Pourtant, Madagascar est une fois de plus sceptique, un président capable de mettre fin à la crise politique qui dure depuis des décennies n'est pas encore arrivé sur la scène politique. Explications avec Jean Frémigacci, historien et spécialiste de Madagascar.

- 30 10 13 - Blog d'Alain Rajaonarivony, journaliste - Présidentielles sous ingérence et sous pressions ?
Onitiana Really, présentatrice vedette de TV Plus dénonce la veille du scrutin qu’elle n’a pas reçu sa carte d’électrice ainsi que tous les membres de sa famille. Elle révèle en même temps que deux collègues de la télévision ont reçu des cartes d’électeurs à leur domicile au nom de leur grand-père et père, tous deux décédés. « Si à 3 kilomètres de la capitale, il y a de tels dysfonctionnements, on peut craindre ce qui se passera dans la brousse lointaine » souligne-t-elle à l’écran. Les reportages vont se succéder et montrer que la désorganisation est générale sur tout le territoire. Le journaliste remet en perspective ce 1er tour de scrutin fortement conditionné par les exigences de la communauté internationale.

- 29 10 13 - La Lettre de l'Océan Indien n°1366 - 25/10/13 - Le scrutin présidentiel relance le business
Le scrutin présidentiel du 25 octobre ne générera peut-être pas la stabilité politique, mais il a déjà boosté le business, via les grosses dépenses électorales des cinq ou six candidats les plus en vue et la présence de nombreux observateurs internationaux. Le coût d'une bonne couverture médiatique et de l'organisation de meetings électoraux en province est estimé à 2 millions de dollars pour chacun des principaux candidats. Leur budget électoral moyen s'élève donc à plusieurs millions de dollars, les autres compétiteurs étant bien en deçà de ces sommes. Le mieux loti est sans doute l'ex-ministre des finances Hery Rajaonarimampianina. Hommes d'affaires locaux et firmes de pays émergents (Chine, mais aussi Moyen-Orient), ont mis la main au porte-monnaie pour financer leur poulain respectif.

- 28 10 13 - Irinews - Elections à Madagascar : un premier pas pour sortir de la pauvreté ?
Pour 92% de la population malgache vivant avec deux dollars ou moins par jour, les élections présidentielles du 25 octobre représentent non seulement un pas vers le retour à la démocratie, mais aussi vers le déblocage de fonds de la part des donateurs et l’annulation d’autres mesures punitives adoptées après le coup d’État.


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28 10 13 - Banque Mondiale - L'évolution économique récente de Madagascar - Octobre 2013
Depuis plus de 4 ans l’économie malgache continue à être subjuguée par la crise politique. La croissance mondiale a été tirée par les pays en développement. La région Afrique subsaharienne, à laquelle Madagascar appartient, a cependant enregistré une performance économique exceptionnelle avec une croissance moyenne estimée à 4.3% en 2012. La croissance dans cette zone devrait s’accélérer en 2013. Cependant, la situation malgache n'a pas suivi la tendance régionale. La vie économique s'est ralentie.La stabilité macroéconomique acquise au cours des précédentes années s'est fragilisée. Seules les activités minières en cours d’exploitation sont isolées – à un certain degré - de l’effet de la crise politique. Les finances publiques ont été malmenées . La faible capacité de l’Etat ne lui permet pas de faire face convenablement à la vulnérabilité aux catastrophes naturelles. L’inflation s’est stabilisée mais pourrait augmenter à cause du prix du riz. La faiblesse de la production locale engendrera des défis au niveau de la logistique et de la balance des paiements. La balance commerciale s’est améliorée suite à l’évolution des flux commerciaux relatifs au secteur minier. Dû à la baisse des financements disponibles, le déficit de la balance globale est absorbé par les réserves internationales, qui se sont amenuisées.

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  28 10 13 - Madagate - Madagascar post-élection du 25 octobre 2013 : Déclaration et rapport de la MOE EISA - 27/101/3
L’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) a déployé une Mission d’observation électorale (MOE) en réponse à une invitation de la CENIT. Son but est d’évaluer l’intégrité, la crédibilité et la transparence du processus électoral. EISA constate d’ores et déjà la prise en compte d’un certain nombre de réformes qu’il avait recommandées au lendemain de son observation du scrutin présidentiel de 2006. La valeur ajoutée et l’avantage comparatif d’EISA reposent sur sa longue expérience accumulée à travers l’appui à plus de 70 processus électoraux dans des pays en transition, post-conflit et post-crise ainsi que la présence permanente d’EISA à Madagascar depuis 2007. La MOE d’EISA est sous la direction de Cassam Uteem, ancien président de la République de Maurice. La MOE présente les résultats préliminaires de son évaluation de l’élection présidentielle, ses recommandations et conclusions au vu de ses entretiens avec des acteurs Malgaches et internationaux, ses observations directes et ses constats dans les différentes aires de déploiement de ses équipes d’observateurs. EISA publiera un rapport final après les élections législatives couplées éventuellement au second tour de la présidentielle. La présente déclaration porte sur la phase pré-électorale, le scrutin, le dépouillement et la compilation des résultats dans 4 des 6 régions du pays dans lesquelles les équipes d’EISA ont été déployées.
Voir aussi :  Déclaration préliminaire de la MOE-UA - Déclaration préliminaire de l'Union européenne
Carte du corps électoral par région

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25 10 13 - France Culture - Madagascar, silence on meurt - Reportage de Véronique Rebeyrotte. 44' - Invité(s) : Mireille Razafindrakoto et  François Roubaud, chercheurs à l'Institut de Recherche et de Développement
http://www.franceculture.fr/emission-le-magazine-de-la-redaction-madagascar-silence-on-meurt-2013-10-18

- 23 10 13 - RFI - T. Chanda - Présidentielle malgache : une bataille électorale par procuration
A la veille de la date fatidique du premier tour de l’élection présidentielle, aucun candidat capable de l'emporter dès le premier tour n’ayant émergé, la Grande Ile semble s’acheminer inexorablement vers un second tour. Il y a de fortes chances que ce second tour voit de nouveau les principaux rivaux de la vie politique malgache, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, s’affronter. Mais cette fois par leurs suppléants interposés. Les deux rivaux de la vie politique malgache ont été obligés, bon gré mal gré, à renoncer à concourir par la communauté internationale, mais chaque camp a choisi son poulain parmi les 33 concurrents en lice. Ces poulains ont pour noms Hery Rajaonarimpianina et Jean-Louis Robinson. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs chances de s’affranchir de l’influence de leurs mentors dont les ombres ont plané sur cette campagne présidentielle pas comme les autres ?

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  22 10 13 - RFI - Francis Kpatind - Andry Rajoelina a-t-il dit son dernier mot ?
A quelques jours du scrutin présidentiel dont le premier tour est fixé au vendredi 25 octobre, le chef de la transition malgache cultive toujours le mystère sur son propre avenir. Va-t-il faire ses adieux à la politique ? Renaître de ses cendres aux côtés du prochain président ? Prendre les chemins de l’exil ou se mettre en réserve de la République et préparer son éventuel retour aux affaires dans cinq ans ? Décryptage.

Carte de répartirton des électeurs par régionhttp://www.rfi.fr/afrique/20131021-madagascar-carte-geographie-electorale

- 21 10 13 - Radio Vatican - Election présidentielle à Madagascar : le regard  de Sylvain Urfer, jésuite et l'un des fondateurs du SeFaFi, observatoire de la vie publique. Interview - 4'25 http://media01.radiovaticana.va/audiomp3/00396092.MP3

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20 10 13 - Libération (France) - Tribune - Cyrille Le Déaut, attaché culturel - Madagascar : qui sont les barbares ?
Suite au lynchage à mort de deux Européens et d'un Malgache, se pose sur l'île le problème central du tourisme sexuel qui nourrit une haine anti-Blancs.Fait-divers ou fait de société ? Les deux à la fois. Le caractère épidermique du lynchage de Nosy-Be revêt l’expression d’un ras-le-bol général où le tourisme sexuel, la méfiance de la capitale, la misère, la rumeur, les frustrations explosent en un cocktail de sang et de feu.

- 19 10 13 - Erika Cologon Hajaj, journaliste Afrique - Droit de réponse à la journaliste du Figaro Magazine Claudie Baran pour son article 'Madagacar, l'enfer du décor"
"Vous faites de ce grand pays une terre qui porterait en elle 22 millions de meurtriers-mendiants-prostitués-exploités dans un sanctuaire de la barbarie, de l’acculture et de la décadence. Comment permettre l’objectivité avec autant d’éléments à charges ?"

- 18 10 13 - La Nation - Les Zafisoro et les Tanala s'entretuent
A en croire La Nation, le pays tout entier serait au bord d’une guerre ethnique. La faute à l’insécurité ambiante qui s’installe d’une manière insidieuse dans nos campagnes. A l’origine, il y a eu ces razzias de bandes de pillards qui écument l’arrière-pays, provoquant par la suite de multiples expéditions punitives. Les forces de l’ordre, face à l’étendue du territoire, confrontées aux obstacles géographiques, ne disposent guère de moyens appropriés et d’effectifs suffisants. Excédés par l’impuissance et les carences flagrantes des responsables administratifs, les villageois s’organisent pour tenter de faire face à leurs ennemis, avec les résultats que l'on sait et les réactions qui s’en suivent de part et d’autre. Incendies criminels et assassinats frappent les villes et villages du Sud.

- 18 10 13 - Le Figaro Magazine - Claudie Baran - Madagascar, "l'enfer du décor"
Reportage - "Etat des lieux d'une nation gangrenée par la corruption et les trafics crapuleux. Le gouvernement de transition ne s'est pas contenté de plonger le pays dans le chaos. L'abandon de l'Etat, la désertion des autorités locales encouragent toujours plus la criminalité et les trafics en tout genre"

- 17 10 13 - Tribune - Edito - Sahondra Rabenarivo - Place (enfin) aux électeurs
La campagne électorale du premier tour de la présidentielle prend fin le jeudi 24 octobre au matin. La juriste membre du SeFaFi donne ses recommandations aux électeurs : ne vous abstenez pas, soyez prêts à vous salir les mains (faire le choix de son candidat sur le bulletin unique avec son emprunte digitale pour limiter les risques de fraude), laissez ses employés voter, retournez au bureau de vote après la clôture du scrutin. "Il suffit de peu pour que le meilleur gagne, et ce peu commence avec nous, les électeurs", conclut-elle.

- 16 10 13 - Collectif Tany - Communiqué - Cauchemar en vue : Daewoo Logistics de nouveau à l'offensive ?
Le projet d’agrobusiness de Daewoo en 2008, qui envisageait un bail emphytéotique de 99 ans sur une 1,3 millions d’hectares répartie dans 4 régions reste le projet emblématique des accaparements de terres dans le monde 5 ans plus tard. Considéré par certains Malgaches comme une invention et par le Collectif Tany comme un cauchemar, ce projet revient reste d'actualité, après avoir été officiellement abandonné début 2012.  En février 2013, un journaliste coréen a révélé que des "diplomates coréens sont en train de travailler dur pour aider Daewoo Logistics à reconquérir  la transaction sur de vastes surfaces de terres que la société a perdues après un coup d’Etat en 2009". Le 14 mai, des représentants de l’ambassade et d’entreprises sud-coréennes en Afrique du Sud ont effectué à Antananarivo « une visite de prospection » .  En juin 2013, Africa-Asia Confidential relate cette visite de cette délégation, comme ayant « exploré les modalités de résurrection du contrat ». Dans le contexte national actuel, les sollicitations et les convoitises sur les terres et les ressources naturelles malgaches sont nombreuses et se multiplient. Plusieurs projets aux conditions inacceptables attendent la fin des élections pour se mettre en place.

- 16 10 13 - Interview du premier ministre Omer Bériziky par RFI. « Le problème de ces élections à Madagascar, c’est qu’il n’existe pas de texte sur le contrôle du financement de la campagne électorale. Donc, s’il y a des candidats qui cherchent des financements en Chine, on ne peut pas les en empêcher. Certains candidats, pas tous, ont des moyens inestimables... » Pour qui va voter le Premier ministre malgache lors de l’élection présidentielle du 25 octobre ? A Madagascar, Jean-Omer Beriziky tient une place à part. Nommé il y a deux ans à la tête d’un gouvernement d’union nationale, il est censé être un premier ministre de consensus. Ce qui lui donne une certaine liberté de parole. Et aujourd’hui, il en profite. De passage à Paris, le Premier ministre malgache répond aux questions d’Yves Rocle et de Christophe Boisbouvier. Ecouter l’interview

- 15 10 13 - Tribune - Edito - Ndimby A. - Copains, coquins, copines...
Serions-nous dans le mois de l’Amitié ? Force est de se poser la question après une succession d’événements amicaux qui laissent perplexes. Didier Ratsiraka a affirmé qu’un groupe d’amis investisseurs était prêt à mettre à sa disposition une somme pouvant aller jusqu’à deux milliards de dollars sur cinq ans, Et ce, paraît-il, sans contrepartie. Auparavant, Camille Vital s’est offusqué que 350 véhicules tout-terrain, offerts généreusement par des amis désireux de soutenir sa campagne, soient bloqués par les autorités.Il y a quelques semaines, des pressions plus que louches avaient forcé la cession des parts du Crédit Agricole dans l’actionnariat de la banque BNI, au bénéfice des amis karana et mauriciens des actuelsdirigeants. Enfin, on a appris que qu’Annick Rajaona, une fidèle d’entre les fidèles d'Andry Rajoelina a été récompensée de sa loyauté en se voyant offrir le poste prestigieux d’ambassadeur à Genève, malgré un CV plutôt famélique.

- 12 10 13 -Tribune - Opinions - Sahondra Rabenarivo - Embarras du choix
"Je ne sais pas pour qui je vais voter, mais je sais déjà, du moins, pour qui je ne vais pas voter". Quelques critères de choix énoncés par la juriste membre du SeFaFi.

- 09 10 13 - Lettre ouverte de la société civile su le projet de vente des stocks de bois de rose
Un ensemble de groupes de la société civile internationale s'oppose dans une lettre ouverte au président de la Transtion et au premier ministre à la vente illégale par Madagascar de ses stocks de bois de rose et d'ébène. Il exhorte le conseil des ministres à s'opposer au projet de décret qui autoriserait cette vente et exige que  soit défini une procédure juste, équitable et transparente pour résorber les stocks saisis et que celle-ci profite à tous Malgaches et renforce l'Etat de droit.

- L'opinion du SPDTS (Syndicat professionnel des diplômés en travail social de Madagascar, principale ONG qui s'occupe des enfants disparus, ou victimes d'exploitation, sur les évènements de Nosy Be
.
Sa présidente Norotiana Jeannoda est interviewée par RFI. Elle insiste sur le fait que les disparitions d’enfants à Nosy Be sont principalement liées à la pédophilie mais ne peut affirmer qu’il existe des cas de trafics d’organes. La corruption constitue un frein important à l’élucidation des cas de disparition signalés.
http://www.rfi.fr/emission/20131006-norotiana-jeannoda-presidente-organisation-non-gouvernementale-spdts

- 08 10 13 - Pétition Change.org - Human Rights Watch : Enquêter pour que le calvaire des domestiques Malgaches au Liban cesse !
Depuis la crise politique de 2009, les conditions de vie à Madagascar se sont détériorées. Pour prêter main forte à leurs familles, des milliers de jeunes filles migrent au Liban pour travailler comme domestiques. Mais une fois sur place, elles vivent un véritable enfer. Maltraitées, battues, violées, elles subissent toutes formes de violences. La pétition proposée est adressée via le site Change.org à Human Rights Watch et à la section française d'Amnesty International.

- 07 10 13 - L'Express - Edito - Sylvain Ranjalahy - Parfum de barbarie
L’arrestation d’un homme soupçonné d’avoir enlevé un jeune enfant pour le compte d’un étranger a conduit une foule de 300 personnes en furie à attaquer le poste de  gendarmerie de Hell-Ville (Nosy-Be). Face au refus des forces de l’ordre de livrer le suspect, des émeutes ont éclaté, faisant deux morts. Des locaux et de véhicules ont été incendiés. Les deux Européens, un Français et un Franco-italien, soupçonnés d’appartenir à un réseau de trafic d’organes ont été lynchés par le foule au lendemain des émeutes. Ils ont avoué sous la torture avant d'être lynchés et brulés sur une plage en présence d'une foule nombreuse. Dans la soirée, et dans une atmosphère d'émeute, un troisième suspect, un Malgache, a lui aussi été violenté, ses agresseurs ont jeté son corps dans un brasier. Les forces de l'ordre ne sont pas intervenues. Le tribunal de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire pour «meurtre» en vertu de la « compétence universelle », qui autorise la justice à enquêter sur le meurtre d'un ressortissant français à l'étranger. Les autorités et de nombreux habitants de l'île ont expliqué que les deux Européens étaient accusés de «trafic d'organes», une accusation restée très vague et que rien n'est venu étayer. Selon une source diplomatique française, « un certain nombre d'informations accréditent la thèse que l'enfant retrouvé mort aurait pu être au centre de pratiques pédophiles dans un hôtel de passe de Nosy Be ». Le tourisme sexuel, la pédophilie et la prostitution de mineurs font des ravages à Nosy Be et dans d’autres sites touristiques de la Grande Ile. 26 personnes ont été arrêtées. La population accuse les gendarmes de procéder à des arrestations de manière arbitraire. Ceux-ci expliquent qu'ils agissent sur dénonciation. « Le fond du problème relève du déficit de la confiance envers les forces de l'ordre et la justice. C'est ce qui a provoqué la justice populaire », confie un représentant du Fokonolona. (…)  Comme au Moyen Age en d’autres cieux, la population préfère se faire justice elle-même quand l’institution censée incarner cette justice n’inspire plus confiance.», constate Tananews, qui juge totalement invraisemblables les diverses versions faisant état de filières de vente d’organes.

- 02 10 13 - Tribune Edito - Ndimby A. - La campagne du Herim boantay
En voyant la liste des candidats, je continue à me poser la question de savoir ce qui motive la plupart d’entre eux. Non seulement, ils ne seront jamais élus, mais de plus, ils n’ont même pas la moindre chance de dépasser le seuil minimum pour prétendre à un score honorable. En face on a quelques candidats qui sortent du lot à coup d'opérations fortement médiatisées. Il y a fait deux catégories de candidats parmi ceux qui affichent le plus de moyens. D’une part, ceux qui ont participé au partage pouvoir pendant la Transition et dont le nom est souvent associé (à tort ou à raison) à des affaires louches, d’autre part ceux qui ont dans leur entourage proche des mafiosi qui ont profité de la Transition pour racketter les entreprises minières ou entretenir des amitiés sonnantes et trébuchantes avec les trafiquants de bois de rose. L’empressement du président de la transition à vendre les stocks de bois de rose ne peut qu’autoriser la suspicion. La dernière curiosité en date concerne le candidat Camille Vital qui a réussi à convaincre des partenaires bien placés de soutenir sa campagne électorale. Ils lui ont fourni 350 véhicules tout terrain, bloqués au port de Toamasina...


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  01 10 13 - La société civile pose 20 questions aux candidats à la présidentielle
14 organisations de la société civile, appuyées par la Friedrich-Ebert-Stiftung, ont élaboré un questionnaire adressé à l'ensemble des candidats pour recueillir leurs propositions sur un certain nombre de thème majeurs pour l'avenir du pays. Chacune des 20 questions posée est précédée d'un bref diagnostic  de la situation.

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 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente

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