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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
31 décembre 2013

ARTICLES REMARQUES - DECEMBRE 2013

- 31 12 13 - L''Express - Expression - Lova Rabary Rakotondravony - Jugement électoral spécial
Dans ses futures décisions relatives à la participation du président de la transition à la campagne électorale, la CES jugera si anéantir les effets de la présence d’Andry Rajoelina aux activités de propagande, et donc sanctionner ceux qui ont bénéficié des effets du décret illégal, est de nature à gêner l’intérêt général et à troubler l’ordre public. Tout comme elle aura à juger si laisser passer des faits illégaux, ayant, entre autres, causé des préjudices aux concurrents de ceux qui ont bénéficié de l’appui du chef de la transition, peut léser l’intérêt général et générer des troubles à l’ordre public. L’UE a déjà fait savoir ses préoccupations quant aux contentieux que la décision d’annulation du décret controversé pourrait générer. Et il y a de quoi être préoccupé quand on sait que les contentieux en question pourraient aboutir, au pire, à des annulations massives de voix obtenues. (…) Cour spéciale, créée dans un contexte spécial, la Cour électorale spéciale devra juger de manière spéciale.

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  23 12 13 - Aujourd'hui l'Afrique n°130 - JC Rabeherifara - Réorganisation néocoloniale à Madagascar - Chaos libéral et élections pour normaliser
Un certain pessimisme prévaut pour ce qui n’est que - de nouveau - l’affrontement des deux protagonistes de la crise de 2009, par leurs candidats interposés : ce round ne risque-t-il pas de relancer les tensions politiques dans l’île ? La guerre entre businessmen pour la conquête du pouvoir politique (au profit de leurs affaires) ne connaît aucun répit et prétend impliquer tout le pays et toutes les ressources.La majorité de la population n’est pas dupe des enjeux du micmac politico-affairiste ambiant. Multinationales et puissances anciennes et/ou émergentes, alliées à leurs clientèles locales respectives, rivalisent. Ce qui est visiblement en jeu reste la réorganisation tendancielle du procès néocolonial.Le chaos malgache a débuté vers la fin des années 60, il est aujourd’hui dans une phase aggravée avec la ruée des multinationales sur les ressources.La transition libérale n’arrive pas à vraiment prendre, parce qu’aucune des fractions dirigeantes ne l’emporte vraiment sur les autres.

Le sociologue malgache a été l'invité de "Grand Angle", dans le journal "64 minutes" du 24 décembre 2013 sur TV5 Monde. Voir la vidéo (12'38) :
http://youtu.be/IFTNQt74ks8

- 23 12 13 - Blog de Sylvain Rakotoarison - Présidentielle malgache : nuages noirs sur le second tour
Les opérations électorales du scrutin du 20 décembre 2013 se sont déroulées dans le calme et la sérénité. Cependant, l’issue de l’élection présidentielle risque d’être contestée : chacun des deux candidats finalistes revendique effectivement la victoire. Les premiers résultats, dès les premières heures après la clôture du scrutin, ont montré la pire des configurations, à savoir que les deux candidats étaient au coude à coude, avec une légère avance en faveur de Hery Rajaonarimampianina. L’écart actuellement très faible entre les deux candidats après le dépouillement de près de 32% des bureaux de vote, l’abrogation rétroactive du décret autorisant des responsables institutionnels à prendre partie, et la contestation pour fraudes massives du candidat donné actuellement perdant n’augurent rien de bon pour les jours et semaines à venir. Il fallait un président de la République élu de manière impartiale et dont l’élection soit reconnue de tous. À ce jour, on ne s’achemine malheureusement pas vers cela.

- 22 12 13 - Mission d'observation de l'UE - Déclaration préliminaire deuxième tour de la présidentielle : le peuple malgache s'est exprimé démocratiquement
La mission d'observation de l'UE constate cependant "qu’il y a eu des entorses au principe de neutralité consacré dans la feuille de route et le code électoral".Elle "prend acte de la décision de la CES d’annuler le décret gouvernemental permettant ces écarts" [décision intervenue à quelques heures de la fin de la campagne officielle]. Elle note par ailleurs que "la disparité de moyens financiers entre les candidats souligne la nécessité de réglementer cet aspect lors de la prochaine échéance électorale". Enfin, "la MOE UE restera très attentive au traitement du contentieux électoral ainsi qu’à la transparence et à la traçabilité des votes lors de la proclamation des résultats définitifs". 
Voir aussi :
Déclaration préliminaire de la Mission d'observation de la Francophonie

Déclaration préliminaire de la Mission d'observation de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) et du Centre Carter (CC)

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  21 12 13 - diploweb.com - Catherine Fournet-Guerin - Madagascar 2013 - Géopolitique de la crise
L'élection du 20 décembre doit marquer la fin d’une « transition » installée dans la durée, dont le bilan est accablant. La situation se détériore dans la plupart des domaines. Pour autant, le pays a toujours été mal classé au niveau international, relégué dans les fonds des classements. Marge du monde, à la fois géographique et économique, Madagascar n’a jamais réussi à enclencher une dynamique vertueuse, contrairement à nombre de pays du Sud, et même à nombre de pays d’Afrique dans lesquels le sort de la population s’améliore sensiblement. On assiste avant tout à une déliquescence de l’Etat, à un recul de son contrôle du territoire et à une montée de la criminalité. Les richesses marchandes du territoire ont pu être exploitées et vendues à l’étranger en toute impunité. Un net processus d’informalisation de l’économie est à l’œuvre. Certains projets miniers ont cependant été menés à bien ou si la presse bruisse de rumeurs de reprise de l’exploration pétrolière, il ne s’agit que d’une économie d’enclave, qui ne bénéficie qu’à des territoires restreints. Madagascar a également beaucoup perdu depuis 2009 dans ses relations internationales. Le pays a été mis à l’écart de la plupart des instances politiques auxquelles il participait. Depuis l'indépendance, l'instablité est pérenne, les crises récurrentes. Madagascar est de longue date victime de conflits provoqués par des acteurs exogènes. Le foncier est un objet majeur de conflit, entre villageois, citadins, administration et parfois anciens colons. La société est traversée de nombreuses crispations et blocages qui pénalisent l’essor économique et la stabilité politique.L’Etat est une entité lointaine sur laquelle la très grande majorité des Malgaches a le sentiment de ne pas avoir de prise. Le hiatus ville-campagne ne cesse de s’accentuer.

- 20 12 13 - Blog d'Alain Rajaonarivony, journaliste - Madagascar : des ordures de politiques
A l’approche de Noël, Antananarivo a eu droit à un traitement très spécial de la part du gouvernement de transition. Les ordures n’ont pas été ramassées pendant des semaines, plus exactement depuis le premier tour des présidentielles qui a vu une large victoire de Jean-Louis Robinson avec près de 40% des voix dans cette capitale frondeuse, qui aurait ainsi été "punie". La peste a déjà fait 39 morts dans le pays et le choléra menace. Peste, choléra après l’invasion de criquets, on est en plein dans les 10 plaies d’Egypte. Selon la Banque mondiale, Madagascar est désormais le pays le plus pauvre du monde avec 92% de sa population qui vit avec moins de 2 dollars par jour. Les rats se baladent tranquillement dans les rues, au milieu des immondices. D’autres rats, pendant ce temps, quittent le navire, car le second tour des présidentielles ne semble guère laisser place au doute.

- 19 12 13 - Courrier International - Un second tour entre ordures et feux d'artifice - Extrait de l'édito de Ndimby A. dans Tribune
Après cinq années d'une crise politique déclenchée par le coup d'Etat d'Andry Rajoelina, le pays est au point mort. La faute, selon cet éditorialiste acerbe, au président de la transition qui a plongé le pays "dans les ordures". L'hebdo français "Courrier international" (groupe le Monde) reproduit des extraits de l'édito de Ndimby A;, paru sur le site de Tribune.com le 16 décembre.
"Le choix entre la peste et le choléra" : c’est ainsi que certains adeptes du "ni Robinson, ni Rajaonarimampianina" décrivent l'enjeu qui est proposé aux électeurs le 20 décembre [ce sont les deux candidats en lice pour le second tour de la présidentielle]. Si le choléra reste une hypothèse, pour la peste, c’est déjà une certitude...

- 9 12 13 - Tribune - Edito - Soamiely Andriamananjara - Bandy Gasy, ou les Bandits de Madagascar
Beaucoup de gens ont des sentiments mitigés quant au potentiel de ces élections du 20 décembre à mettre fin à la crise politique. Les sceptiques les comparent à un choix entre la peste et le choléra. D’autres, encore plus cyniques, considèrent l’élection comme une bataille rangée entre deux gangs de bandits égoïstes. La référence aux bandits est intéressante, voire utile, pour expliquer les tendances économiques récentes de Madagascar. Ravalomanana et sa cohorte ont agi comme des « bandes de bandits stationnaires » tandis que Rajoelina et son équipe comme des « hordes de bandits itinérants ». Un concept emprunté à l’économiste  Mancur Olson.Les « bandits stationnaires » envisagent de rester au pouvoir pendant une période de temps relativement longue. Ils ont donc intérêt à adopter des politiques visant à obtenir des succès économiques robustes, car ils vont rester au pouvoir assez longtemps pour en profiter. En revanche, les « bandits itinérants » savent qu’ils ne gouverneront que temporairement, ils sont donc susceptibles d’avoir des tendances plus prédatrices. 

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  18 12 13 - Médiapart - Laurent Mauduit - Le coup de force sans scrupule du Crédit agricole
Malgré le veto des autorités politiques et financières de Madagascar, le Crédit agricole est en passe de vendre la principale banque du pays, la BNI, à un groupe d'investisseurs qui n'a ni compétence ni expérience bancaire.Et le passage en force est peut-être en passe de réussir : selon un communiqué du premier ministre et d'après les différentes autorités de tutelle, l’opération de cession avance. Sans scrupule, la banque française pourrait donc se délester sans la moindre précaution d’une participation dont elle ne veut plus, dans un pays qui est pourtant miné par l’affairisme.L’opposition du premier ministre malgache à cette opération se comprend sans peine car les candidats au rachat ne sont pas issus du monde de la banque.Parmi les repreneurs, un homme d’affaires, Hassanein Hiridjee, dont la holding est immatriculée aux îles Vierges britanniques. De nationalité française, ce Karan est un proche d'Andry Rajoelina. L’homme d’affaires contrôle par ailleurs First Immo, une grosse société de développement immobilier . Il a enfin mis la main dans des conditions controversées sur le principal opérateur téléphonique de Madagascar, Telma.

 <>  18 12 13 - PFNOSCM FTMF - Rapport final d'observation du 1er tour de la présidentielle
Contrairement aux différentes appréhensions ressenties et exprimées à la veille de l’élection présidentielle du 25 octobre, celle-ci a pu se dérouler généralement dans le calme. Quoi qu’il en soit, la multitude d’anomalies et de violations des textes en vigueur, même si elles n’auraient pas eu d'impacts déterminants sur le résultat final du premier tour, amènent à interpeller la communauté internationale qui a affiché sa satisfaction sur le "bon déroulement du scrutin". Certains évoquent le "professionnalisme" et la "rigueur de la CENIT", d’autres parlent d’ "exemple" d’élection juste, libre et transparente, alors que jamais le problème de la liste électorale n’a fait autant de frustrés, et c’est la première fois que l’on voit l’argent couler à flot pour acheter la voix des électeurs, sans que l’on sache d’où proviennent les fonds. La candidature des "poulains" des deux protagonistes sortis vainqueurs du premier tour ne résout pas le fonds de la crise. Quel que soit le vainqueur, la "légitimité" acquise par l’un ou l’autre va servir à imposer soit le retour de Marc Ravalomanana soit son empêchement de revenir au pays, ce qui risque d’aggraver les tensions politiques durant la phase post-électorale. A moins que le vainqueur ait l’intelligence et la magnanimité de procéder à la réconciliation nationale et mette de côté toutes velléités politiques partisanes. Il y a nécessité impérative d’apporter toutes les améliorations possibles au scrutin du deuxième tour, pour que le résultat final ne soit pas le déclenchement d’une nouvelle crise politique.

- 18 12 13 - Tribune - Communiqué PFNOSCM et CCOC - Etat de droit toujours en danger ! - Appel à la vigilance citoyenne
A la veille des élections qu'elle espère être un pas décisif vers la sortie de crise et la refondation de la Nation pour un véritable État de Droit, les organisations de la société civile lancent un appel aux autorités et institutions, à la société politique, à la société civile et aux citoyens. A l'attention de ces derniers notamment, le communiqué demande de "prendre part à l’observation et au suivi du scrutin, de manière volontaire et proactive, pour prévenir toute erreur et velléité de détournement/sabotage des voix".

- 17 12 13 - Tribune - Jonasy Joelson - Province de Toliara - Lève-toi ma Katanga !
A la veille d’un éventuel retour à l’ordre constitutionnel, l'auteur espère que ce vaste territoire méridional de Madagascar, longtemps souffrant du paradoxe katangais - une province très riche en ressources naturelles et d’une potentialité incommensurable, mais longtemps livrée à elle-même - bénéficera enfin des attentions du pouvoir central pour que cesse l'injustice occasionnée par la disparité régionale chronique dont sont victimes les régions du Sud.

- 14 12 13 - Collectif Tany - Lettre ouverte aux candidats - Halte aux accaparements de terres par les riches nationaux et par les investisseurs étrangers
Depuis quelques années, de plus en plus de paysans de toutes les régions de Madagascar sont expulsés et perdent les droits d'usage des terres qu'ils occupaient et mettaient en valeur depuis des générations pour la subsistance de leurs familles. Cette spoliation des droits légitimes des communautés locales, par des investisseurs nationaux ou étrangers, quelles que soient la surface concernée et la raison, constitue des cas d'accaparement de terres. Le Collectif Tany adresse une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle et aux législatives pour qu'ils s'écartent de la voie tracée par leurs prédécesseurs qui ont effectué "un véritable démarchage des terres à l'extérieur" et contribué à conduire Madagascar à la situation de pauvreté extrême que l'on connait actuellement.

- 11 12 13 - Le Journal de l'économie (France) - Entretien avec le candidat Hery Rajaonarimampianina
L'ex-ministre des Finances et du budget du régime de Transtion, candidat soutenu par Andry Rajoielina pour le second toutr de la présidentielle du 20 décembre, livre en exclusivité au JDE ses réflexions sur l’avenir de Madagascar.

- 10 12 13 - Jean Omer Beriziky refuse de se prononcer pour l'un ou l'autre des candidats. Dans une interview donnée à RFI, il appelle les deux protagonistes de la crise à laisser le futur élu gouverner sans tenter d'intervenir dans la gestion du pays. Il déclare notamment au sujet des dépenses engagées pour la campagne électorale de la présidentielle et des législatives : « Je pense que le peuple malgache qui vit dans la misère, dans la pauvreté aujourd'hui ne mérite pas que les candidats puissent lui montrer un visage d'ostentation aussi scandaleux ». Le premier ministre déplore l’engagement personnel du président de la Transition dans la campagne.
Ecouter l’interview (5’15) : http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/modules/actu/201312/CAP_OCEAN_-08_12-_MADAGASCAR_Jean_Omer_Beriziky_PM_MALGACHE.mp3

- 06 12 13 - Slate.fr - Tribune - JM Fardeaux - HRW - Sommet de l'Elysée - Sans Justice, il ny aura ni paix ni sécurité en Afrique
Les 6 et 7 décembre, la France reçoit les chefs d'Etat africains. Madagascar est représentée par le premier ministre Omer Bereziky. Au-delà de l'objectif affiché par le thème du Sommet, les participants, et en premier lieu François Hollande, devraient insister sur une dimension incontournable: la justice. La tribune signée du directeur France de Human Rights Watch, l’une des principales organisations indépendantes au monde qui se consacrent à la protection et à la défense des droits humains, aborde notamment la question de l'impunité, qui fait également débat à Madagascar.

- 04 12 13 - Tribune - Jonasy Joelson - Organes de contrôle : le grand oubli des débats politiques
Dans le cadre de la campagne électorale, divers plateaux télévisés ont été organisés pour donner aux deux rescapés des présidentielles à Madagascar, l’opportunité de donner un aperçu de leur programme de gouvernance. Plusieurs sujets vont être abordés excepté celui afférent aux organes de contrôle dont la dépendance à la politique semble être l’une des causes majeures de la faillite de l’État malgache. S’il est une faille qui lézarde fâcheusement la structure étatique , c’est bien cette déplorable subordination des organes de contrôle à la politique. Toutefois, ces organes censés baliser les dérives souillant la gestion des affaires de l’État existent en nombre incalculable à Madagascar et auraient été un précieux bouclier pour circonscrire toute hémorragie financière de façon à atténuer l’abyssal manque à gagner aggravé par la crise politique de 2009.

- 01 12 13 - Blog d'Alain Rajaonarivony, journaliste - "Vérité et réconciliation" : Robinson n'aura pas droit à l'erreur
Alors que démarre la campagne pour le second tour de la présidentielle du 20 décembre, le château de cartes échafaudé par Andry Rajoelina, qui claironnait que les candidats de la « révolution » de 2009 avaient totalisé 55% des voix, est en train de s’écrouler. Les chances de Jean-Louis Robinson de l'emporter semblent s'accroitre mais une large partie des électeurs redoutent que les espoirs de "vérité et réconciliation" à la sud-africaine qu'il véhicule soient très vite déçus.Le pouvoir de transition est certes exécré par une majorité beaucoup se demandent si Marc Ravalomanana a vraiment évolué dans sa vision du monde et du pouvoir. A son retour (qui ne fait guère de doute) en cas d'élection de son poulain, l’ancien président devra se comporter comme un vrai raiamandreny, en laissant le nouveau président libre de mener sa propre politique. Quant à Robinson, il devra imprimer sa marque en intégrant un volet social cruellement absent du programme de Marc Ravalomanana qui s’est attelé aux infrastructures en oubliant que c’est l’humain qui est la première richesse à valoriser. Ni Jean-Louis Robinson, ni Marc Ravalomanana ne devront se tromper sur cette future victoire. L’exemplarité de leur conduite sera exigée sous peine d’en subir rapidement les conséquences

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