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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
25 février 2014

ARTICLES REMARQUES - FEVRIER 2014

<> 25 02 14 - Tribune - Edito - Ndimby A. - Le clan "dona kely" propose Resampa
Haja Resampa, ancien secrétaire général de la présidence de la Transition a été présenté comme premier ministre au président de la République par le Mapar. La présidence avait précisé peu avant cette désignation qu’il ne pouvait s’agir que d’une proposition de nom. Tribune voit dans ce choix l’annonce d’un nouveau bras de fer entre Andry Rajoelina et le président. Hery Rajaonarimampianina va-t-il persévérer dans la création d’un groupement qui surclasserait numériquement les 69 membres du Mapar et lui permettrait de désigner un premier ministre relevant de sa coalition ? Ce scénario serait celui de la rupture. Sur le plan institutionnel, cela risque également d’amener vers une crise de régime, et encourager le Mapar à « motiver » quelques députés supplémentaires en vue d’aboutir à une procédure d’empêchement. Dans le second scenario, Hery Rajaonarimampianina accepterait la proposition du Mapar, et nommerait Haja Resampa. En ce faisant, il baisserait momentanément la tension politique avec le Mapar et bénéficierait d’un temps d’accalmie et de stabilité. Pour Tribune, « ce second scenario serait celui de la catastrophe. Déjà, pour Madagascar, la proximité de M. Resampa avec Andry Rajoelina est loin d’être rassurante, dans la mesure où il serait difficile de penser que la suite des évènements ne soit pas une perpétuation des travers de la Transition. (…)  La reconnaissance internationale qui était si dynamique après l’investiture, risque de ne pas être suivie rapidement et de façon conséquente d’actions sonnantes et trébuchantes. (…) En outre, la longue proximité entre MM. Resampa et Rajoelina génère des suspicions sur la conception de M. Resampa sur les principes de démocratie ou de bonne gouvernance. (…) Chacun des deux scenarii présente donc des risques d’embrasement, avec un durcissement du bras de fer entre Mapar et le président dans un cas, et la continuation des pratiques éhontées de la Transition, dans l’autre, ce qui nuirait à la crédibilité du chef de l’Etat ».
- 25 02 14 - Tribune - Le CV de Haja Resampa

- 22 02 14 - Dernières Nouveles d'alsace (DNA) - Interview de Sylvain Urfer - Revenir à un Etat de droit
Membre fondateur du SeFaFi, l’observatoire de la vie publique, le jésuite Sylvain Urfer, natif de Mulhouse et en poste à Madagascar depuis 1974, évoque dans le quotidien régional la récente élection présidentielle malgache. Il avait été expulsé en 2007 après avoir dénoncé la corruption du régime Ravalomanana.

- 19 02 14 - Blog d'Alain Iloniaina - Rajaonarimampianina entre le marteau et l'enclume
La situation se complique pour Hery Rajaonarimampianina. Il doit composer avec le Mapar, l’alliance autour de l’ancien président de la Transition, et une communauté internationale pressante. La victoire de Christine Razanamahasoa au perchoir anéantit les minces espoirs du nouveau chef de l’Etat de contrebalancer les ambitions politiques du Mapar. Le scrutin à Tsimbazaza fait apparaître un rapport des forces en sa défaveur à l’assemblée nationale. La majorité absolue atteinte par le Mapar est pour lui un coup de massue. Le rapport des forces révélé à la chambre basse place le président de la République dans une position inconfortable. Hery Rajaonarimampianina doit en même temps gérer les partenaires techniques et financiers qui n’attendent des résultats que de lui. Ces derniers laissent presque entendre que la formation du gouvernement serait une condition à la reprise totale des aides. Le nouveau président doit trouver la parade pour gérer une situation politique difficile, couplée avec une situation socio-économique exsangue.

<> 17 02 14 - Communiqué de la Plateforme des organisations de la société civile - PFNOSC -
La plateforme nationale des organisations de la société civile (PFNOSCM) se réjouit de l’étape importante franchie dans le processus de résolution de la crise mais elle souligne que des efforts considérables restent à déployer
pour sortir Madagascar définitivement de la crise et pour que les prochaines élections soient réellement démocratiques. Elle réitère la nécessité impérative et urgente de procéder à la réconciliation nationale et à la refondation de la République. Elle exige un audit indépendant de la gestion des biens publics ainsi que de l’origine des enrichissements douteux, et l’application de sévères sanctions à l’encontre de tous ceux dont les malversations seraient prouvées. Elle revendique une gouvernance apaisée qui prévienne la survenue d’un cycle infernal des désordres et de violences. La PFNOSCM juge impératif le rétablissement de l’Etat de droit, l’amélioration de la gouvernance publique, la lutte contre la corruption, l’assainissement de la gestion des biens publics et des ressources naturelles. Elle appelle de ses vœux l’instauration d’une démocratie participative qui implique tous les acteurs, dont la société civile, et où les principes de subsidiarité et de redevabilité seront exigés à tous niveaux. Elle exige la constitution d’un gouvernement dont tous les membres seront reconnus par leurs compétences et leur intégrité, respectueux de l’Etat de droit et de la démocratie participative, et soucieux des intérêts de la population de toutes les régions.

- 17 02 14 - Tribune - Edito - Lalatiana - Nosy Be, l'île aux parfums de...pétrole ?
Le conseil des ministres du 12 février a pris des mesures énergiques pour tenter "relancer le tourisme de façon intensive" à Nosy Be, traumatisée par le lynchage de ressortissants européens. Objectif : montrer que l'Etat de droit y règne à nouveau et mettre un terme à l’hémorragie de réservations des tours opérateurs.Mais en même temps, on apprenait que "l'île aux parfums" se situe au beau milieu du bloc d’exploration pétrolier "Ambilobe". Sterling Energy, opérateur pétrolier titulaire du bloc, annonce qu’il pourrait planifier les premiers forages d’exploration en 2015/2016.

- 16 02 14 - Madagate - Jeannot Ramambazafy - Roger Thunam, baron du bois de rose, libre comme l'air
Le journaliste Jeannot Ramambazafy, thuriféraire du régime de Transition, met au défi le nouveau président, ancien ministre des Finances d'Andry Raloelina, d'éradiquer le trafic de bois de rose qui a fait florès durant toute cette période. Il est indéniable, écrit-il, "qu’il existe des maillons faibles et corruptibles au sein même ceux qui ont reçu l’ordre de combattre ce fléau, depuis la publication du décret du 24 mars 2010, sous la Transition du président Rajoelina. En attendant de voir comment le président Rajaonarimampianina (un des co-signataires du décret cité, en tant que ministre des Finances et du Budget) va s’y prendre", l'auteur a mené son enquête et dissèque le circuit d’acheminement terrestre, avec comme personnage-clé un certain Roger Thunam."Tant que les têtes pensantes et leurs financiers resteront intouchables, le président Rajaonarimampianina restera comme Don Quichotte luttant contre des moulins à vent", conclut-il.

- 16 02 14 - FRI - Tirthankar Chanda - Madagascar : à quand la stabilité politique ?
Si les conditions de l'élection de Hery Rajaonarimampianina à la tête de Madagascar ont été jugées « libres et démocratiques » par la communauté internationale, il n'est pas sûr que le chef de l'Etat ait les coudées franches pour parachever rapidement le retour à l'ordre constitutionnel. Les chantiers socioéconomiques sont immenses, mais le pays ne pourra renouer avec le développement sans résoudre son interminable crise politique. L’attentisme des Occidentaux s’explique par les incertitudes qui pèsent encore sur le retour de la Grande Ile à une vie politique apaisée. Le trublion de la vie politique malgache, Andry Rajoelina, croie encore en sa bonne étoile.Empêché par la communauté internationale de se présenter à l'élection présidentielle, il pourrait encore briguer la primature.L’issue du vaudeville tragi-comique qui est en train de se jouer à Antananarivo sera vraisemblablement connue le mardi 18 février, à l’occasion de la session spéciale de l’assemblée nationale.Il n’est pas sûr que désillusionné par sa classe politique peu soucieuse du bien commun et du développement équitable, le peuple malgache, puisse y trouver son compte.

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- 14 02 14 - Biblio - Editions no comment - Bilal Tarabey - Madagascar, dahalo - Enquête sur les bandits du Grand Sud
Madagascar, mai 2012. Dans le Grand Sud, les vols de zébus sont de plus en plus nombreux et de plus en plus violents. Des opérations musclées de maintien de l’ordre sont lancées depuis la capitale. Morts dans les deux camps, villages incendiés, victimes civiles… la confusion grandit et Remenabila, chef présumé des dahalo, demeure insaisissable. Ce livre est le récit d’un an d’enquête sur les traces des dahalo, à la rencontre des ethnies d’éleveurs d’une région immense, aride et déshéritée. L'auteur, Bilal Tarabey, est un journaliste français d’origine libanaise et syrienne. Installé à Madagascar depuis 2011, il est correspondant pour Rfi, France 24 et Afrique-Asie. Il collabore comme rédacteur et photographe avec l’Agence France presse.

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13 02 14 - SeFaFi - Communiqué - Après les élections, mise en place des institutions et réconciliation
La Cour électorale spéciale (CES) a proclamé le 6 février 2014 les résultats officiels des premières  élections législatives de la Quatrième République. Cela conduira à la mise en place de l’Assemblée nationale, à la désignation du Premier ministre et à la formation du gouvernement. Après l’investiture du président de la République, la mise en place de ces nouvelles institutions constituera une étape majeure du processus de sortie de crise et de retour à l’ordre constitutionnel. Les résultats des précédentes élections et la tenue de futures élections sont aujourd’hui  globalement acceptés. Il est clair que la population veut tourner la page de la Transition. Il convient d’en tirer les leçons. Suite aux élections, il s’agit maintenant de mettre en place les institutions. Si  Madagascar s’achemine progressivement vers le retour à l’ordre constitutionnel, il faut parallèlement s’atteler à la réconciliation nationale, dont la nécessité est reconnue par la plupart. Le contour de  cette réconciliation doit cependant être bien cerné pour une meilleure efficacité.

<> 06 02 14 - Fondation pour la recherche stratégique - J. F. Ramasy & Olivier Vallée - Transition électorale et enjeux sécuritaires
Après l’instauration d’un régime militaire en 1972, l’amiral Ratsiraka amorce une mutation vers une « démocrature » qui durera jusqu’en 1993, date de la première alternance issue d'un vote. Celle-ci n’intervient qu’après des manifestations pacifiques et leur violente répression. Par la suite, les élections de 1996 et 2001 pouvaient laisser croire que Madagascar avait réussi sa transition démocratique, en dépit de nouvelles interférences militaires, et se dirigeait vers la consolidation d’un système politique modernisé : ces élections ont permis l’accès au pouvoir d’une élite plus libérale et politicienne que l’élite postcoloniale. Une certaine « routinisation électorale » commençait à s’enraciner. Le coup d’État de 2009 a mis un terme à cette évolution. Le pouvoir qui appartenait aux hommes et partis politiques dominants pendant la période Ravalomanana glisse alors vers les soldiers in mufti. Ce déplacement s'est réalisé avec le concours des élites politiques marginalisées par le président déposé et des élites économiques victimes du monopole du groupe Tiko. Malgré l’instabilité politico-militaire et la dégradation de l’État, Andry Rajoelina a systématiquement repoussé les élections. Le processus de sortie de crise a pris plus de quatre ans. Il a abouti à la présidentielle des 25 octobre et 20 décembre 2013, jumelée avec les législatives. L’acceptation du processus démocratique par l’ensemble des acteurs semble acquis mais une partie des « forces de l’ordre » peut encore être tentée de jouer sa partition en se positionnant en arbitres ou en tentant de préserver les avantages acquis durant la Transition. Les jeux de pouvoir, les alliances et les contradictions des acteurs politiques et électoraux restent complexes, réversibles et peu transparents. Les hommes en armes ont donc conservé une influence et une capacité de nuisance, que la gouvernance des cinq dernières années a favorisée.

- 06 02 14 - Madagoravox - Jean-Pierre Domenichini - De la transition hâtive à la transition démocratique
Toute transition est difficile, qu’elle concerne une personne dans sa vie privée ou qu’elle concerne des acteurs sociaux dans la vie publique. D’autant plus difficile quand beaucoup doivent renoncer aux charmes d’une dame de petite vertu ou renoncer non aux boîtes d’allumettes mais aux conteneurs de Romanée-Conti et de l’incontournable Champagne...Echos de la passation de pouvoir et des premiers pas de la nouvelle présidence.

- 02 02 14 - RFI - Interview de Haleh Bridi, directrice des opérations de la Banque mondiale dans l'Océan Indien (4'54). http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/modules/actu/201402/Cap_ocean_indien_02_02_Madagascar_Banque_mondiale_Bridi.mp3
Le retour à l'ordre constitutionnel ouvre la voie au retour des bailleurs de fonds. L'élection de Hery Rajaonarimampianina a été saluée par la communauté internationale. Le nouveau président, venu au sommet de l'Union africaine, propose l'organisation d'une conférence des donateurs pour Madagascar d'ici à 3 mois. « Une très bonne idée », selon Haleh Bridi, directrice des opérations de la Banque mondiale sur la Grande île. Elle suggère même que cette conférence des bailleurs soit jumelée à une conférence des investisseurs pour multiplier les partenariats public-privé.

<> 01 02 14 - Collectif pour la défense des terres malgaches - TANY - "2014, année de l'agriculture familiale"
Depuis 2008, l’effet cumulé des crises alimentaire, financière et énergétique ainsi que le changement climatique font des terres le refuge principal des investissements dans le monde. L’explosion démographique mondiale amène par ailleurs les experts de différentes disciplines à réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour nourrir les 9 milliards d’habitants en 2050, en évitant une généralisation de la famine dont certaines zones de la planète souffrent déjà. C’est dans ce contexte que l’Assemblée générale de l'ONU a déclaré l’année « 2014, année de l’agriculture familiale ».  La plupart des investisseurs nouveaux venus sur les terres sont en effet des entreprises qui pratiquent l’agro-industrie et lèsent l'agriculture familiale. Celle-ci, encore relativement répandue à Madagascar, rencontre différents problèmes. Les conséquences de la priorité accordée par les dirigeants à l’agro-industrie ne sont pas négligeables même si elles sont souvent omises. Les terres sont devenues une valeur inestimable. Il s’agit d’un capital à valoriser et non pas à céder

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 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente

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