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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
25 juillet 2014

ARTICLES REMARQUES - JUILLET 2014

- 25 07 14 - Médiapart - Portfolio - Photos Rijasolo / Riva Press - Le vol de zébus vire au meurtre de masse. Depuis 2012, le vol de zébus est devenu affaire d’État : face au groupe de dahalo armés de fusil d'assaut, entraînés militairement et n'hésitant pas à tuer, des villages mènent des opérations de vengeance et l’État envoie l'armée. Entre mars et mai 2014, on compte plus de 100 morts et des milliers de réfugiés à la suite d'attaques de dahalo. Et les militaires sont accusés d'intimidations, de violence et de destruction de villages entiers. 19 photos
http://www.mediapart.fr/portfolios/madagascar-le-vol-de-zebus-vire-au-meurtre-de-masse

- 25 07 14 - Le Monde.fr - Des domestiques réduites en esclavage en Arabie saoudite. A Madagascar, de nombreuses femmes partent en direction de l'Arabie saoudite pour devenir domestiques. Une fois arrivées, elles découvrent le travail vingt heures par jour, les maltraitances, la faim. Devant un hangar de l'aéroport d'Antananarivo, Herinirina attend le corps de sa femme, revenu dans un cercueil. Elle faisait partie des nombreuses domestiques malgaches réduites en esclavage dans le Golfe. Vidéo (2'43) :
http://www.dailymotion.com/video/x223s81_des-domestiques-reduites-en-esclavage-en-arabie-saoudite_news

- 25 07 14 - Madagascar Matin - Courrier des lecteurs - Les messieurs du bois de rose
Madagate publie sur son site le texte de l'article publié dans Madagascar-Matin et qui est à l'origine de la plainte déposée contre le quotidien pour diffamation. L’article incriminé est paru dans la rubrique « Courrier des lecteurs ». Son auteur a signé sous le nom d'emprunt de Mirado Rasolofomanana, sociologue. Trois ministres sont citées dans cet article, dont le ministre de l’aménagement du territoire, Rakotovao Rivo, président du parti présidentiel HVM. Après avoir été placés en détention, le directeur du quotidien et le rédacteur en chef vont recourer la liberté, le chef de l'Etat ayant demandé au ministre dépositaire de la plainte de la retirer.

<> 25 07 14 - Collectif Tany - Plaidoyer pour l'agriculture familiale paysanne - Suite
Le Collectif poursuit la publication de son plaidoyer en faveur d'une agriculture familiale. Il écrit en préambule : " Souhaitons-nous de grands domaines agricoles accaparés par de grandes entreprises nationales et étrangères qui n’emploieront que quelques rares paysans comme salariés agricoles aux conditions précaires, souvent de manière saisonnière ? Faut-il laisser ainsi s’accroître l’exode rural et la pauvreté ? Ou bien préférons-nous assurer une source de revenus et des emplois aux membres des familles paysannes majoritaires à Madagascar qui garantiront l’autosuffisance alimentaire du pays grâce à l’amélioration de leurs moyens de production et de leurs méthodes de travail ? Voulons-nous que nos campagnes restent peuplées et mises en valeur de façon durable ?"

- 23 07 14 - Tribune - Edito - Ndimby A. - Amour-propre mal placé
Certes, le journal Madagascar-Matin a contrevenu aux règles dans la publication de ces accusations sans preuves, et sur le principe, la faute appelle la sanction. Toutefois, le placement sous mandat de dépôt pour un délit de presse montre un zèle exagéré et inadmissible, d’autant plus que pour des affaires bien plus graves, on ne voit pas la justice appliquer la même célérité et la même sévérité. (…) Ce bobo à l’ego est-il plus grave qu’un acte de pédophilie caractérisé ou un trafic de bois de rose qui n’a même pas la décence de se cacher, et dont la fréquentation des auteurs ne semble gêner personne en haut lieu ? Un régime qui se veut sévère pour les fautes des autres doit commencer à montrer l’exemple en étant sévère envers lui-même. (…) Certains de nos gouvernants feraient mieux de placer leur amour-propre dans la réussite de la lutte contre la pauvreté, et dans l’application de valeurs souvent psalmodiée pour la frime, mais sans application concrète. (…) Cela ne veut pas dire qu’on milite pour l’impunité de nos confrères placés en prison. Mais s’être livré à une extrémité telle que l’emprisonnement frise le ridicule, alors que l’éventail des possibilités de sanctions était large. (…) Il faut également rappeler aux gouvernants actuels, c’est que si les rumeurs fleurissent tant sur le sujet du bois de rose, c’est parce que rien n’est fait pour favoriser le travail d’investigation et la transparence.

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21 07 14 - Tribune - Edito - Ndimby A. - Jeu d'échec en bois de rose
Le projet de brûler les stocks de bois de rose « détériorés » : un écran de fumée ? L’éditorialiste de Tribune évoque « une tentative de manipulation de l’opinion publique ». Il estime qu’« en annonçant une pseudo-intention de brûler des stocks de bois de rose, les initiateurs de cette stratégie cousue de fil blanc voulaient générer une levée de boucliers contre cette mesure inacceptable. Objectif ? Pousser le maximum de personnes à protester publiquement contre ces destructions, et à demander qu’une solution a priori plus intelligente soit mise en place : une vente qui puisse profiter aux finances de l’Etat. (…)  Manipuler l’opinion publique pour qu’elle se mette à soutenir l’idée d’une vente immédiate n’est en définitive qu’une grosse ficelle tactique dont les bénéficiaires finaux ne pourront être que les milieux politico-financiers qui sont de mèche avec les trafiquants. Andry Rajoelina s’était agité pour un forcing des ventes avant les élections présidentielles et législatives. Et maintenant, à la veille des élections communales, le stratagème pour pousser à une vente bâclée réapparaît. (…) De manière générale, l’idée de vendre ces stocks de bois de rose pour renforcer les finances publiques est une excellente idée. (…) Mais de manière spécifique, la vente de bois de rose ne sera une excellente idée que dans des conditions extrêmement solides de bonne gouvernance et de transparence, aussi bien sur l’origine des bois vendus que de la destination du produit des ventes ».

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  20 07 14 - SeFaFi - Communiqué - Les attentes déçues de la IVème République
Après avoir salué l’élection du 1er président de la IV° République, L'Observatoire de la vie publique ne s’est plus exprimé pendant près de 6 mois. Pendant ce temps, deux de ses membres ont été appelés à des fonctions dont la teneur politique est incompatible avec l’appartenance au SeFaFi : Rakotoarisoa Jean-Eric comme membre de la HCC, et Horace Gatien comme ministre de l'Emploi, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle. N’étant ni à la remorque du pouvoir ni à la solde de l’opposition, il affirme avoir conservé toute la liberté nécessaire à l'accomplissement de sa mission.La prestation de serment du président Rajaonarimampianina avait ranimé les espoirs d’une population impatiente de voir la classe politique revenir à des pratiques plus saines. Plus circonspect, il avait mis en garde contre le retour des pratiques du passé, en rappelant aux candidats à la députation les conditions d’un vrai renouveau.6 mois plus tard, l’opinion reste dubitative, alors que le régime tarde à donner corps au changement. La compromission et la corruption s’étalent, les rivalités et les divisions s’affichent, l’incompétence des élus et leur indifférence à l’intérêt général sont de notoriété publique. Les citoyens sont à nouveau devenus les otages des magouilles politiciennes. Et si l’on parle toujours de réconciliation, ce n’est plus qu’une incantation vide de tout contenu et de toute implication concrète.

- 17 07 14 - Collectif Tany - Agriculture familiale paysanne ou agrobusiness : Un choix de projet de société
Dans le cadre de ses actions pour la défense des terres malgaches et pour le soutien au développement des citoyens et paysans malgaches, le Collectif TANY réclame depuis quelques années la mise en place d’une politique agricole cohérente qui développera l’agriculture familiale et permettra une alimentation décente et suffisante pour la majorité de la population. Dans l’attente et au vu des évènements actuels, le Collectif publie un nouveau communiqué destiné à faire partager ses préoccupations et ses questionnements.

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11 07 14 - IEP de Madagascar - Colloque "Mettre fin à la fragilité - Construire le présent à partir du futur" - Synthèse et conclusions
Comment sortir du cycle de plus en plus régulier de crises politiques qui a contribué à considérablement augmenter la pauvreté à Madagascar et à fragilise ses institutions ? Alors que Madagascar semble sortir de la plus longue crise politique de son histoire, la société civile rappelle l’urgence d’une réflexion approfondie qui implique la population dans son ensemble. Cette réflexion collective et « inclusive » doit permettre d’identifier les transformations nécessaires des institutions malgaches qui permettront de sortir de ce cycle vicieux de crises, et le retour à une croissance soutenue qui doit être accompagnée d’une réduction de la pauvreté et des inégalités pour être pérenne. La sortie des crises profondes, accompagnées de violence ou non, demande un dialogue national ouvert et franc entre toutes les composantes de la société. L’objectif est d’identifier le chemin d’une transformation des dynamiques sociales, économiques et institutionnelles permettant de sortir de la crise et aussi de rendre la confiance, qui est un ingrédient essentiel aux succès des réformes institutionnelles. Tel a été l’esprit du colloque intitulé : « Mettre fin à la fragilité : construire le présent à partir du futur » qui s’est tenu à Antananarivo au mois de juin. Le Centre sur les conflits, la sécurité et le développement de la Banque Mondiale a aidé à organiser ce colloque en collaboration avec la Banque mondiale. Il a rassemblé des acteurs de la société civile, des représentants du monde des affaires et du milieu académique. Ce colloque a été précédé d’une enquête menée par Liberty 32 auprès d’un échantillon de la population de sept régions, ce qui a permis aux participants d’entendre la voix de ceux qui ne font pas partie du monde des élites, et qui subissent de plein fouet l’impact de ces crises.
Pour consulter les actes complets (PDF, 124 p.) : http://madagoravox.wordpress.com/2014/07/10/les-actes-du-colloque-sur-la-fragilite-juin-2014-sont-disponibles/

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  09 07 14 - Labodiplo - Jean-Pierre Razafy Andriamihaingo - Données géopolitiques et géostratégiques malgaches
En ce début du XXIème siècle, et plus précisément au sortir de la plus grave crise qu’elle ait connue depuis son indépendance en 1960, Madagascar, la quatrième plus grande île du monde, est dans la position d’une puissance rendue vulnérable aux menaces tant extérieures qu’intérieures. L'auteur est ancien ambassadeur de Madagascar en France, ancien avocat à la Cour de Paris et ancien chargé de conférences et de cours auprès de plusieurs universités françaises. Il a été également consultant-expert auprès de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie.

- 09 07 14 - L'Express - Courrier des lecteurs - Raphaël Jakoba - Il faut supprimer la Commission de réconciliation nationale
Le pays traîne encore les stigmates de la crise politique supposée achevée avec l’avènement du nouveau régime. Cette CRM a été instituée par l’article 25 de la feuille de route. L’une de ses missions essentielles est de « guérir les blessures individuelles et collectives du passé en vue d’établir les saines fondations  pour l’avenir de Madagascar ». A l’aune des trois ans d’existence de cette commission, force est de constater qu’elle est inutile. Elle a lamentablement échoué dans sa vocation première : réconcilier les Malgaches.

- 07 07 14 - L'Express - Patrick Rajaonary : Le Malgache risque de devenir le propre fossoyeur de son pays
Patrick Rajaonary est PDG de la société de papeterie et d'imprimerie Papmad, ancien président du Groupement des entrepreneurs malgaches (GEM) et du Syndicat des industriels malgaches (SIM). Il a été candidat aux élections présidentielles de 2013, faisant campagne contre la mauvaise gestion et la corruption. Il donne son interprétation des causes profondes de la pauvreté et du sous-développement qui prévalent dans la Grande île. Plus de 50 ans après son accession à l’indépendance, Madagascar se trouve dans un état de pauvreté et de mendicité insoutenable. Peu de pays ont vu, comme Madagascar, leur situation économique et sociale s’être autant dégradée. Non seulement la situation politique, économique, sociale est catastrophique, mais, plus grave, il n’y a plus d’autorité morale, politique, intellectuelle. La situation est jugée explosive.

- 03 07 14 - L'Express - Opinions - Insécurité : pour une réelle politique qui a de l'impact, pour Edgard Razafindravahy
La recrudescence des actes de banditisme s’amplifie. On attend la mise en place de la commission interministérielle d’experts venus de tous les départements concernés. Cette commission a pour rôle de se pencher sur les textes de loi qui mettent en application l’ordonnance régissant les « dina», pactes sociaux qui donnent de la légitimité à la justice populaire et qui l’organise dans un souci de légalité. Les dahalo continuent d’écumer des zones dans le Sud et dans le Moyen Ouest. Les attaques qui secouent Amboasary Atsimo et ses environs ne sont pas des cas isolés. Les dahalo s’organisent en de guérillas armées. Des milliers de bœufs disparaissent. Des villages sont victimes de razzias et sont par la suite incendiés. Existe-t-il une politique de l’État de la lutte contre l’insécurité ?


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02 07 14 - Tribune - Edito - Mireille Rabenoro - Un magistrat réputé intègre à la tête du BIANCO : quelle condition pour le succès de sa mission?
Le district d’Antsohihy est devenu le fief, au sens le plus féodal, le plus mafieux du terme, d’un gangster qui pèse comme une malédiction sur la population, dont il se vante d’être le représentant incontournable, violant les jeunes filles mineures en essayant de faire croire, à coups de menaces et de billets de banque, que ce n’est pas une forme de torture.Mais il n’y a pas qu’à Antsohihy que les droits humains les plus fondamentaux sont bafoués. À Madagascar en 2014 règne la loi du plus fort. Dans ce sombre tableau, un magistrat réputé intègre vient d’être nommé à la tête du Bureau Indépendant Anti Corruption. Mais la technicité et la détermination ne suffisent pas. Pour que le BIANCO puisse commencer à jouer son rôle, il doit jouir de la neutralité des autorités politiques ou mieux, de leur bienveillance ; ou mieux encore, de leur soutien actif. Or nous savons par expérience qu’au-delà du discours, même la neutralité est loin d’être acquise...
Une pétition sur le site Avaaz demande à la ministre de la justice la réouverture du dossier de cette personnalité politique, ancien membre du CST : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ministre_malgache_de_la_Justice_Des_enquetes_sur_les_accusations_de_pedophilie_perpetree_par_Jao_Jean/?tlAowfb


<> doc
  02 07 14 - Premier ministre - Politique générale de l'Etat (PGE)
Texte intégral de la déclaration du premier ministre Roger Kolo devant l'assemblée nationale début mai 2014.

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 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente

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