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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
25 septembre 2014

ARTICLES REMARQUES - SEPTEMBRE 2014

<> 25 09 14 - L’organisation pour les droits humains Dis Moi (DroItS huMains Océan Indien) a pour vision une région (le Sud-Ouest de l’océan Indien) où les droits humains sont respectés et protégés. L’association a été fondée en 2012 à Maurice. Elle repose sur le constat que la culture des droits de l’homme est encore très largement déficiente dans cette région du monde. Son projet est d’aider à créer une solide culture des droits de l’homme parmi les populations de la région, notamment à l’île Maurice, à Rodrigues, à Madagascar, aux Comores et aux Seychelles. Elle met l’accent sur l’éducation à la citoyenneté, la sensibilisation sur les questions relatives aux droits fondamentaux, notamment des jeunes, des femmes, des migrants, ainsi que sur la création d’un solide réseau de membres au sein de la société civile régionale. Dis Moi mène des actions de plaidoyer et coopère avec les médias mauriciens.Site : http://www.dismoi.org/ - Tous les deux mois depuis juillet 2014, Dis-Moi envoie une newsletter à tous ses membres et supporters ainsi qu’aux personnes qui souhaitent se tenir informées surl’actualité des droits humains dans l’Océan Indien et la vie de l’association.

17 09 14 - Tanjona - La rémunération mensuelle d'un député équivaut à 13 années de salaire d'un ouvrier
Évoquer Madagascar en 2014, c’est évoquer un pays confronté – entre autres – à une crise politique persistante, avec pour corollaire une misère économique, sociale et culturelle devenue endémique. Ces deux phénomènes s’auto-alimentent et aboutissent à des situations extravagantes sinon révoltantes. Les dérives constatées au sein de l’assemblée nationale en sont une parfaite illustration, notamment s’agissant des  émoluments et avantages des députés, représentants élus et mandatés par le peuple pour le représenter. Cinq années de transition ont plongé Madagascar dans une situation inédite. Elles ont contribué à éroder un peu plus la confiance, le respect et la compréhension déjà infime que la population avait de l’utilité des institutions et de ses représentants, élus ou non. La désinvolture du personnel politique et l’absence totale de référence morale ont conduit à l’avènement d’un cadre et d’un environnement politique quasiment identique à celui qui prévalait sous la Transition, à la différence notable, que c’est maintenant un fait accompli marqué du sceau de la légalité...

<>  12 09 14 - Communiqué du SeFaFi - Les lois sur la décentralisation, un nouveau gâchis
Il aura fallu deux sessions extraordinaires de l’assemble nationale pour adopter les lois sur la décentralisation. Avec le vote de ces lois, nous disait-on, les élections communales pourraient être tenues en 2014. Les lois ont été votées, mais un silence étourdissant entoure la tenue des élections promises, par ailleurs exigées par le respect de la démocratie et de l’État de droit. Le communiqué revient en détail sur les péripéties qui ont marqué ces débats. et conclut : "Le refus du pouvoir d’organiser les élections communales entrainera des conséquences graves. Faute d’élus communaux, il n’y aura ni élections régionales ni élections provinciales avant mai 2015, fin de prochaine saison des pluies ; et donc pas de Sénat, qui « représente les Collectivités territoriales décentralisées » (Constitution, art. 81). Il sera impossible pour le président de la République de mettre en place la Haute Cour de Justice, ce que la Constitution lui enjoint de faire « dans un délai de 12 mois à compter de son investiture » (art. 166), soit le 25 janvier 2015 - le même article précisant que « toute partie justifiant d’un intérêt peut saisir les institutions compétentes de demande de sanction en cas de carence ». Autant dire que nous allons vers une crise institutionnelle majeure, du fait de l’imprévoyance et de l’amateurisme de nos dirigeants".

- 08 09 14 - Festival international du film d'Afrique et des îles FIFAI 2013 - "Campus B5" de Mohamed Ali Ivesse - DV 26’. L'Université de Toamasina est censée former les futurs cadres de Madagascar. Pourtant, le quotidien des étudiants rime avec désordre, indiscipline, insalubrité, voire insécurité. La fatalité politique y règne déjà, les étudiants et l'administration se renvoient la faute continuellement. Le campus est le reflet de ce pays qui va mal. https://www.youtube.com/watch?v=PtzzHTMDk74

- 03 09 14 -HRW - Liban - Des enfants de travailleurs immigrés font l'objet d'expulsions
Le Liban se livre à des expulsions de force d'enfants de travailleurs immigrés qui sont nés sur son territoire et, dans certains cas, de leurs mères, ont déclarent dix organisations ONG présentes dans ce pays. La décision récente de l'agence de sécurité chargée de superviser l'entrée et le séjour des étrangers sur le sol libanais de refuser de renouveler le permis de séjour de certaines travailleuses immigrées effectuant des tâches peu rémunérées et ayant eu des enfants au Liban, ainsi que celui de ces enfants, constitue une entrave excessive au droit de tous à une vie de famille, déclare Human Rights Watch.« Aux termes de la nouvelle directive de la Sûreté générale, certaines familles sont en train d'être déchirées tandis que d'autres sont apparemment privées de leurs moyens d'existence simplement parce qu'elles ont eu des enfants au Liban », ajoute le directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de l'organisation.Selon le droit libanais en matière de droit de résidence, certaines catégories d'immigrants à bas salaires, en particulier les travailleuses ou travailleurs domestiques, ne sont pas autorisés à faire bénéficier leur époux(se) ou leurs enfants de leur permis de séjour. Nombre de ces migrants viennent du Bangladesh, du Sri Lanka, des Philippines, du Ghana, du Soudan du Sud et de Madagascar.

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  01 09 14 - Blog Afrique décryptage - Mathieu Pellerin - La rupture en demi-teinte du nouveau président malgache
L’élection de Hery Rajaonarimampianina le 17 janvier 2014 a incontestablement divisé les observateurs et décideurs. Dès son discours d’investiture, la plupart d’entre eux se sont réjouis du retour de l’État de droit à l’issue d’une élection jugée par la communauté internationale comme "globalement positive ". Nombreux sont ceux qui, consciemment ou non, ont projeté dans le nouveau président leurs espoirs déçus par quatre années de transition. Pourtant, au terme des sept premiers mois de son mandat, le président peine à convaincre ceux qui voyaient en lui l’homme de la rupture avec ses anciens alliés de la période de transition. Après être revenu sur ce bilan en demi-teinte, l'auteur, dans une analyse très pertinente, présente les facteurs de blocage auxquels se trouve confronté le président, avant de présenter les défis à venir. Un article à lire absolument !  L'auteur est chercheur associé au programme Afrique subsaharienne de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Diplômé en sciences politiques et en intelligence économique, il dirige la société CISCA (Centre d’Intelligence Stratégique sur le Continent Africain). Il est également rédacteur en chef adjoint de la revue Sécurité et Stratégie.

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 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente

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