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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
26 février 2015

ARTICLES REMARQUES - FEVRIER 2015

- 26 02 15 - Libération - Vincent Hiribarren - Banditisme, rédditions et processus de paix à Madagascar
Depuis le XIXe siècle, des dahalo sévissent dans l’ouest et le sud de Madagascar. Ce phénomène, extrême encore en 2014, a connu un développement exponentiel au cours de la dernière crise politique de 2009 à 2014. A la fin de la dernière saison sèche, de septembre à novembre 2014, plusieurs redditions de milliers de dahalo furent organisées dans le Sud par les autorités et en particulier le Premier ministre. Ces images dépréciatives véhiculent d’anciennes perceptions de ces populations du Sud au mode de vie bien éloigné du quotidien urbain de la capitale. Elles reprennent les stéréotypes du dernier quart du XIXe siècle sur les « fahavalo » (les ennemis), les dahalo de l’époque. Les conditions de reddition, à savoir aucune poursuite judiciaire et pénale, ont provoqué d’intenses ressentiments dans l’opinion publique malgache qui a dénoncé par médias interposés l’impunité et l'« amnistie de fait » de ces « bandits », et la méconnaissance des lois et des dommages causés aux victimes des dahalo.

- 22 02 15 - RFI - Interview de Jean-Claude de l’Estrac SG de la COI au sujet de la Conférence des bailleurs sur la sécurité alimentaire dans la région de l’océan Indien qui vient de se terminer. Pendant deux jours, près de 150 participants se sont réunis dans la capitale malgache. La conférence était organisée par la COI. Au menu, la relance de la production agricole, la commercialisation et la formation… Et le but toujours évoqué mais jamais concrétisé de redonner à Madagascar sa place de « Grenier de l’océan Indien ». Place que le pays occupait après l’indépendance. Pour évoquer ces questions, Jean-Claude de l’Estrac, secrétaire général de la COI répond aux questions de Jeanne Richard.
http://www.rfi.fr/emission/20150222-madagascar-jean-claude-estrac-secretaire-general-coi-ocean-indien-comores-seychelles-maurice-reunion

- 14 02 15 - Collectif Tany - Propositions acte 2 Réforme foncière

Le document renferme un condensé de la contribution du Collectif aux échanges sur l’élaboration de l’acte 2 de la Réforme Foncière. D’autres communiqués avaient déjà été publiés dans cet objectif. Après une mise à jour de l’état des lieux, le Collectif propose une vision 2025 : l’ensemble de la population, hommes et femmes de toutes les régions, a un accès équitable et sécurisé à la terre, qui leur permet de contribuer au développement économique national et d’en partager les fruits ; La gestion des terres malgaches pour un développement progressif et inclusif de Madagascar respecte les principes de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit, tout en veillant au respect des droits humains fondamentaux, afin d’assurer la pérennité d’un territoire pour les générations futures, la cohésion sociale et la souveraineté alimentaire. Beaucoup de citoyens ont besoin d’un accès à la terre et de la sécurisation de leurs droits. La sécurisation des droits ne devrait pas passer obligatoirement par la formalisation des droits sous forme de titres et certificats fonciers. Les droits fonciers locaux et les droits d’usage doivent être pris en compte et reconnus. La gestion "en commun" pourrait être envisagée. Une régulation plus stricte des investissements sur les terres de vaste surface est nécessaire.

- 11 02 15 - RFI - Le président malgache plaide pour la réconciliation nationale. Interview - 4'55.
Le président Hery Rajaonarimampianina s'exprime sur l'état de l'avancée de la réconciliation nationale engagée dans le pays. Il évoque aussi le cas de l'ancien président Marc Ravalomanana, placé en résidence surveillée après son retour d'exil en octobre dernier, ainsi que la nomination d'un nouveau Premier ministre à Antananarivo un an tout juste après son arrivée à la tête de l'Etat. Mais la corruption qui gangrène le pays n'est pas occultée.
http://www.rfi.fr/emission/20150211-entretien-madagascar-president-rajaonarimampianina-reconciliation-nationale

- 11 02 15 - Tribune - Edito - Ndimby A. - Dramatique perte de repères
« Les affaires de délinquance et de banditisme défraient la chronique, et soulignent de plus en plus souvent l’implication de membres de forces de l’ordre. Il semble qu’il n’y ait aucune capacité des responsables concernés à juguler les trafics d’armes dans les casernes. Et lorsque des malfrats sont arrêtés, il n’est pas rare qu’on retrouve un homme en treillis dans le réseau, soit à titre d’acteur, soit à titre de complice. (…) Depuis 2009, des dérapages de membres des forces de l’ordre se succèdent. (…)
N’en déplaise à ceux qui usent de tous les arguments fallacieux pour dédouaner Andry Rajoelina, ce dernier est en grande partie responsable du désastre actuel. (…) Selon le ministre de la sécurité intérieure Blaise Randimbisoa, « l’explosion des actes de banditisme est due à la corruption », qui toucherait « tout le système judiciaire depuis les forces de l’ordre jusqu’aux tribunaux. (…) Le banditisme peut prendre un visage moins violent, tel que la délinquance financière ou le trafic des ressources naturelles. (…) La perte de repères dans la société encourage également l’émergence de petits phénomènes crapuleux, en particulier chez les jeunes ».

<>  10 02 15 - SeFaFi - Communiqué - Les dysfonctionnements de l'Etat

Voilà 50 ans que nos dirigeants nous promettent le paradis. Socialiste ou libéral, il est annoncé après chaque crise, au début de chaque nouvelle prise de pouvoir : la pauvreté sera vaincue et la sécurité rétablie, les malades seront soignés et les enfants éduqués, les sans-abris auront un toit et les chômeurs du travail. Des promesses vite oubliées, tandis que la misère continue à croître, et qu’une nouvelle crise remplace l’homme providentiel par un autre. Faut-il se résigner à voir se répéter ce cycle délétère, qui a fait de Madagascar, en un demi-siècle, le pays des échecs programmés et des potentiels jamais réalisés ? Les explications données à ces échecs successifs sont aussi nombreuses que diverses, et pas toujours pertinentes. On en retiendra une, sans doute partielle mais dont le bien-fondé ne peut être mis en doute : en l’absence de toute tradition étatique, viennent s’ajouter des dysfonctionnements facilement identifiables, qui peuvent être corrigés avec un minimum de volonté politique et de sens du bien commun. La mauvaise gouvernance est connue de tous, et les médias y font largement échos. Elle détruit la confiance du peuple en ses dirigeants, et les plus beaux discours, loin d’y changer quoi que ce soit, ne font qu’accroître le doute et la méfiance.Si la classe politique dans son ensemble et les agents de l’administration s’avèrent incapable de planifier, de sanctionner, d’être redevables et d’avoir un minimum d’éthique, ils courent à leur perte, entraînant tout le pays dans leur chute.

- 03 02  15 - Rts.ch - Le navire-hôpital d'une ONG suisse offre des soins à Madagascar. L'ONG Mercy Ships, fondée à Lausanne en 1978, affrète des navires-hôpitaux qui sillonnent les côtes des pays démunis, notamment en Afrique, pour prodiguer gratuitement des soins à la population. Le navire-hôpital Africa Mercy, en fonction depuis 2007, est le plus grand hôpital flottant non-gouvernemental au monde. L'émission Mise au Point de la RTS est partie à la rencontre de Roland Decorvet, ancien directeur de Nestlé pour la Chine, qui a embarqué au printemps 2014 avec sa famille pour diriger bénévolement le navire Africa Mercy pendant plus d'un an. Il fait partie des nombreux Suisses qui participent régulièrement aux missions de l'organisation.

Arrivé au port de Toamasina le 25 octobre 2014, Africa Mercy devait repartir en juin 2015. Il prolongera son séjour jusqu’au 9 juin 2016. Mercy Ships fournit gratuitement des soins chirurgicaux aux plus démunis de la population dans 6 spécialités et des programmes de formation aux spécialistes de la santé. La contribution qu’il sollicite couvre les frais de déplacement à Tamatave des patients provenant de toutes les régions de Madagascar.
Article et reportage vidéo à Madagascar (15'47) : http://www.rts.ch/info/monde/6500352-le-navire-hopital-d-une-ong-suisse-offre-des-soins-a-madagascar.html


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02 02 15 - Collectif Tany - Situation toujours préoccupante pour les terres malgaches en 2014 -  Propositions
Les tous premiers pas du nouveau président ont suscité une profonde inquiétude quant à ses intentions dans le domaine du foncier. Son équipe a lancé des appels insistants aux investisseurs pour occuper les “18 millions d’ha de terres arables disponibles” à Madagascar. En juillet 2014, un arrêté a suspendu jusqu’au 31 décembre l’attribution de terrains du domaine privé de l’Etat, titré ou non titré, afin de réaliser un inventaire du domaine privé de l'Etat. La notion de « réserves foncières » mise en avant par une responsable du ministère de l’Aménagement du territoire ne viserait-elle pas à préparer l’opinion publique à une attribution massive de terrains à des investisseurs nationaux et étrangers ? Dès mi-décembre, la promotion des terres auprès des investisseurs a repris. Tany réclame un état de lieux du patrimoine national. Les conflits fonciers, dont certains ont provoqué des expulsions de familles ont continué au cours de l’année. Le Collectif propose une un audit complet de tous les titres et certificats fonciers par une structure compétente et indépendante. 

- 02 02 15 - Jeune Afrique - Pierre Donadieu - Mines : Madagascar veut sa part du gâteau
L'île possède un important potentiel minier encore peu utilisé. Face à l'accélération de l'exploitation sur son sol, l'État tente de mettre en place une réforme pour en tirer davantage de bénéfices. Or, rubis, saphir, uranium : Madagascar a tout d'une île aux trésors pour les exploitants miniers. Pourtant, l'an dernier, Rajo Daniella Randriafeno, alors ministre des Mines, confiait qu'il s'agissait d'un "secteur malade". La crise financière de 2008, conjuguée au marasme politique de 2009-2014, a freiné l'exploration du sous-sol et le nombre de permis octroyés s'est effondré. Depuis l'an dernier, le gouvernement essaie de reprendre la main sur le secteur et de mettre en place une réforme de son code minier.

- 02 02 15 - « Les malgaches se désintéressent des élections communales ».
La clôture provisoire des listes électorales est intervenue le 31 janvier. La population a encore 20 jours pour s’inscrire ou pour vérifier son inscription. Les élections communales sont toujours prévues le 17 juillet, ce seront les premières depuis 2007, le mandat des élus locaux ayant été prorogé en raison de la crise politique. Au micro de RFI, Ketakandriana Rafitoson politologue et membre de l’association Liberty 32 qui intervient dans l’éducation citoyenne et l’observation du processus électoral se montre critique face à l’organisation de ce scrutin. « La clôture de l'inscription sur la liste électorale s'est déroulée plutôt dans l'indifférence générale. La majorité des électeurs potentiels ne se sont pas intéressés à ce processus, faute de sensibilisation », déplore-t-elle notamment. Ecouter l'interview (5'09) :
http://www.rfi.fr/emission/20150201-krafitoson-malgaches-desinteressent-elections-communales

 

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 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente

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