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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
27 mars 2015

ARTICLES REMARQUES - MARS 2015

- 26 03 15 - Le Monde Afrique - Laurence Caramel - Une junte militaire, prochaine étape de la crise à Madagascar ?
La crise politique et économique dans laquelle continue de se débattre Madagascar pourrait bien se terminer par l’arrivée d’une junte militaire à la tête de l’Etat. C’est la sombre prédiction de l’historien Jean Frémigacci énoncée lors d’un débat organisé par la revue Afrique contemporaine, à l’occasion de la parution du dernier numéro consacré aux convulsions politiques auxquelles semble condamnée Madagascar. « Le président Hery Rajaonarimampianina a été élu depuis plus d’un an et il ne parvient toujours à s’imposer. Une ploutocratie est aux commandes du pays et si ça continue comme ça, je vois bien une junte militaire décider de reprendre les choses en main », explique celui qui est considéré comme l’un des meilleurs analystes de l’histoire politique de la Grande Ile. « Une junte militaire ? Mais avec quelles troupes ? Les généraux n’ont pas d’hommes à mettre dans la rue », a écarté Jean-Marc Châtaigner, ancien ambassadeur de France à Madagascar, aujourd’hui directeur général de l’IRD.

- 26 03 15 - Equaltimes - Wonder Chinhur - L'industrie de la pêche malgache ravagée par le pillage étranger
Madagascar recèle l’un des stocks de poissons les plus riches de tout le continent.Ses vastes eaux territoriales s’offrent au pillage illicite, généralement par des navires battant pavillons étrangers. La pêche illégale à laquelle se livrent les chalutiers étrangers menacerait les moyens d’existence d’environ 100.000 personnes au sein de quelque 1250 communautés de pêcheurs vivant sur les côtes malgaches. Les villes côtières les plus affectées, cependant, sont Toamasina et Nosy Be. Ces navires pirates opèrent de nuit et sont rarement pris. Ils éteignent leur radio et leurs feux de signalisation pour échapper aux patrouilles. À la nuit tombée, ces gangs jettent leurs filets, eux aussi illégaux et équipés d’hameçons de grande profondeur, pour capturer des espèces très prisées comme les crevettes, le maquereau, le thon, le requin et la truite de mer, qui rapportent gros sur les marchés de Beijing, Séoul et Kuala Lumpur..

<> doc  26 03 15 - IRD - Actualité scientifique n°477 - Madagascar en prise avec ses crises
En un demi-siècle, Madagascar a vu son PIB par habitant chuter d’un tiers – quand il a presque triplé en Afrique subsaharienne. Depuis son indépendance en 1960, chaque période de croissance s’est brutalement soldée par une crise sociopolitique, compromettant tout espoir de décollage économique. Pourquoi un pays avec autant d’atouts – ressources naturelles et humaines, etc. – n’arrive-t-il pas à sortir de cette dynamique régressive ? Une énigme que s’emploient à élucider des chercheurs de l’IRD et leurs partenaires malgaches.

Voir aussi l'article de Razafindrakoto M., Roubaud F., Wachsberger J.-M. : 26 03 15 - IRD - DIAL - Dauphine Université - 2014 - Jalons pour une conomie politique de la trajectoire malgache - Une perspective de long terme
Cet article vise à fournir un cadre interprétatif de la trajectoire malgache de long terme en retraçant les noeuds structurants de son économie politique. La concomitance de périodes d’expansion économique et de crises politiques laisse en effet supposer qu’une des sources essentielles des difficultés rencontrées par le pays est sa faible capacité à instaurer un consensus politique stable autour des processus d’accumulation et des modes de répartition des richesses. Dans cette hypothèse, la compréhension de la trajectoire malgache passe par une relecture de l’histoire longue en vue de mettre en évidence, pour chaque période, les éléments de régulation du système et les contradictions auxquelles il fait face.

- 25 03 15 - PFNOSCM - Lettre de la Société Civile n°5 - mars 2015 (extrait) - Les OSC et la situation des droits de l'homme
L'auteur, Andrianiraini Rasamoely, président de la conférération nationale des Plates-formes en droits humains (CNPFDH), dresse un état des droits humain à Madagascar et décrit les domaines d'intervention des organisations de la société civile en la matière. Malgré leur nombre pléthorique, le respect des droits humains ne s'est pas amélioré.

- 21 03 15 - Tribune - Ndimby A. - Indicateurs au rouge
Madagascar n'est pas un "failed state" mais les dirigeants doivent être conscients qu’ils se trouvent à la croisée des chemins et que de leurs actions immédiates dépendra le futur proche. Les faits autorisent à se poser des questions sur la capacité de l’État à contrôler son territoire. La défaillance de l’État est manifeste dans de nombreux domaines. Pour être respecté, il faut être respectable, et beaucoup de phénomènes ne plaident pas en faveur de la crédibilité de l’équipe au pouvoir. La situation est favorable aux tentatives de déstablisation. Seul point relativement positif : l'amélioration des relations avec les bailleurs de fonds, qui multiplient les gestes de bonne volonté.

- 20 03 15 - RFI - Grand reportage - Kere: la faim qui ronge le Sud malgache
Dans le Sud de Madagascar, 200 000 personnes sont en situation d’insécurité alimentaire aggravée. La faim a déjà fait plusieurs victimes. Dans certains endroits, il n’a pas plu depuis 7 mois, et des vents forts balaient les sols. Les cultures ne poussent pas. Cela fait 3 ans que la situation est difficile, les gens ont épuisé leurs réserves et sont contraints de vendre leurs biens pour pouvoir survivre, alors que sur les marchés, les prix des denrées explosent. Reportage - http://www.rfi.fr/emission/20150320-madagascar-sud-kere-famine-secheresse-victimes

- 16 03 15 - TV5Monde - Madagascar : Inévitables inondations ?
A Madagascar, l’alerte inondation est maintenue depuis le passage de la tempête tropicale Chezda en janvier. Dans la capitale Antananarivo, l’histoire des inondations, des sinistrés et des maladies se répète inlassablement. Sans que jamais municipalité ou gouvernement ne prennent en main le problème. Reportage.


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10 03 15 - Human Rights Watch - Liban : il faut autoriser les travailleuses et travailleurs domestiques à former un syndicat
Les autorités libanaises devraient autoriser la création d’un syndicat de travailleuses et travailleurs domestiques, qui ne bénéficient pas des protections fournies par le code du travail libanais, ont déclaré plus de cent organisations non gouvernementales. Garantir le droit à la liberté d’association pour les travailleurs domestiques contribuerait à renforcer les mécanismes de protection juridique pour ces personnes, dont bon nombre font l’objet d'exactions dans ce pays. Le 29 décembre 2014, six travailleurs libanais ont soumis une requête au ministère du Travail pour former ce syndicat. Avec le soutien de l’OIT, de la Confédération Syndicale Internationale (CSI), et de la Fédération nationale des syndicats, des ouvriers et des employés au Liban (Fenasol), environ 350 travailleurs domestiques de diverses nationalités se sont réunis pour le congrès constitutif du syndicat le 25 janvier 2015. Mais les membres du syndicat ont indiqué qu’ils n’avaient reçu aucune réponse à leur requête, et le ministre du Travail Sejaan Azzi dénoncé le syndicat comme illégal, selon les médias. Les employées de maison malgaches comptent parmi les victimes des mauvais traitements qui leur sont infligés au Liban comme dans plusieurs pays du Golfe.

<>  09 03 15 -  SeFaFi - Communiqué - Des intempéries à  l'effondrement
La situation du pays est des plus critiques. Tandis que des pluies torrentielles s’abattent sur les Hautes terres, et notamment sur la capitale, certaines régions du Sud souffraient il y a peu de sécheresse et de famine. Les secours s’organisent tant bien que mal, le BNGRC semble être sur tous les fronts mais sa communication et son organisation manquent de clarté et ses réactions tardives et brouillonnes face à l’urgence font jaser les citoyens et les divers partenaires. L’exécutif est quasi-invisible. Pendant ce temps, le prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité atteint des sommets.L’ampleur de la catastrophe met tous les acteurs de la vie nationale devant leurs responsabilités. Des leçons doivent être tirées de ce désastre, d’autant que ce sont les plus pauvres qui paient le prix fort de cette négligence collective. Toute la politique urbaine du pays est à revoir. Il faudra aussi veiller à professionnaliser et à dépolitiser les organes de gestion des risques et catastrophes.La SADC, cet organisme régional,prompt à sanctionner, ne devrait-il pas aussi faire preuve de solidarité ? Les intempéries ont servi de révélateur à un effondrement général.Il faut sans attendre, procéder à une évaluation sans complaisance puis à une réactualisation de tout notre système de gestion des risques et catastrophes.

- 08 03 15 - L'Express - André Rasolo - Cinq questions sur la réconciliation
Depuis le retrait provisoire du Pr Albert Zafy et du Président Andry Rajoelina du processus de réconciliation national en cours, beaucoup s'inquiètent sur sa suite. Cet article du sociologue André Rasolo, membre de la société civile, tente de clarifier la situation.

- 01 03 15 - Nations unies - Situation humanitaire au 27 février
Le système des Nations unies dresse un bilan de la situation humanitaire au 27 février : le Sud affecté par la sécheresse, et les Hautes Terres frappées par de très graves inondations.
Sur les Hautes Terres (régions d'Antananarivo et Alaota Mangoro), le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes fait état de 41 581 sinistrés en quelques jours. Plus de 20 000 personnes ont dû quitter leurs foyers. Plus de 143 maisons ont été détruites par la furie des eaux et 485 maisons ont été inondées. Un nombre considérable de personnes reste encore dans un état critique de vulnérabilité et les infrastructures vitales ne cessent de se dégrader. Les cultures n’ont pas été non plus épargnées, 4.000 ha de rizières ont été submergés en quelques jours. Un bilan provisoire fait état de 16 morts. La région d’Alaotra-Mangoro a été aussi touchée par la montée des eaux. « Madagascar est dans une situation de catastrophe où l'ensemble des rouages sociaux et économiques a été fortement affecté », déclare le gouvernement. « Devant la gravité des réalités actuelles, le gouvernement malgache déclare à nouveau que le pays est en situation de sinistre et lance officiellement un appel à l'aide tant à l’échelle nationale qu'internationale ».

 

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 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente

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