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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
20 mai 2016

ARTICLES REMARQUES - MAI 2016

- 18 05 16 -Le blog de Madagascar – Riccardo Bonini er Francesco Rufini - Documentaire sur les habitants de la décharge d’Antananarivo
Avez-vous déjà entendu parler de la grande décharge d’Antananarivo ? Selon les auteurs de ce documentaire, celle-ci couvre aujourd’hui une surface de 18 hectares, elle reçoit chaque 350 à 550 tonnes de déchets. Mais ces montagnes d’ordures abritent aussi les populations les plus défavorisées de la capitale. Leur condition de vie dépasse l’entendement. Dans sa description, Riccardo Bononi explique que ce « milieu est constamment envahi par un brouillard toxique. Près de 3 000 personnes vivent et travaillent ici, pour récupérer du plastique, des métaux, des os et du charbon de bois. Nombreux d’entre eux sont venus dans la capitale en espérant faire fortune. La décharge est parsemée de petites tombes, maquant les corps de fœtus et de nouveau-nés non-désirés »

<> 19 05 16 - Le Monde - Madagascar : La guerre des zébus - Enquête - Sébastien Hervieu
Reportage à Ankazoabo-Sud de l'envoyé spécial du quotidien français Le Monde

<> 11 05 16 - SeFaFi - Communiqué Un système judiciaire qui favorise l'impunité
Dans un nouveau communiqué il écrit notamment : « Depuis le 11 avril, les greffiers ont mis en exécution leur mot d’ordre de grève. Le service public est immobilisé pour une durée indéterminée et sans assurer de service minimum. Ce blocage n’est pas une situation inédite et comme à l’accoutumée, les justiciables la subissent et prennent leur mal en patience, sans être réellement informés des revendications non satisfaites à l’origine de cette grève. Le nouveau garde des sceaux a hérité de ce conflit, avec celui des agents pénitenciers, et semble s’y empêtrer car jusqu’à ce jour aucun terrain d’entente n’ait été trouvé. Mais le ministre a également hérité d’un autre dossier autrement plus ancien : la corruption dans la justice à Madagascar. La révélation du conflit ouvert entre le ministère de la justice et ses agents est loin d’occulter ce que les justiciables ressentent de plus en plus comme le mal qui gangrène le monde de la justice et plus largement toute la société à Madagascar ». Les stratégies adoptées, les structures mises en place pour lutter contre la corruption s’avèrent inefficaces. La situation s’aggrave...

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09 05 16 - Conférence des évêques de Madagascar - Communiqué du 16/04/16 - Version française
La Conférence  épingle le pouvoir. « Les mensonges et les vols sont parvenus jusqu’au sommet de l’État. On a même vendu la souveraineté nationale ». Les déclarations des évêques ont été particulièrement dures et critiques envers le pouvoir. « La société sombre dans un climat de violence et de pauvreté. La population se trouve livrée à elle-même. La violence, le vol et l’exécution deviennent le quotidien des Malgaches », soulignent-ils, mettant en avant l’incapacité des dirigeants à résoudre les problèmes qui gangrènent la société. La grande place occupée par l’argent et la corruption dans la gestion des affaires nationales a été au centre des sujets abordés. « Les richesses naturelles sont galvaudées, en ne parlant que de l’exploitation illicite de bois de rose, de l’or et des pierres précieuses. Aucune loi précise n’a été mise en place jusqu’à maintenant, et la gestion des ressources naturelles reste floue », ont-ils martelé, ajoutant que « ce ne sont pas seulement les ressources naturelles, mais le droit et les valeurs de la société malgache qui se trouvent aussi bafoués et échangés contre de l’argent ». « En somme, on nourrit la population par des mensonges », a conclu la Conférence.

- 08 05 16 - Collectif Tany - Lettre ouverte au premier ministre
Le Collectif adresse une lettre ouverte au premier ministre pour le mettre en garde contre le projet de loi qui prévoit de donner les mêmes droits d’accès à la propriété foncière aux Malgaches et aux étrangers. Il rappelle avoir déjà alerté les autorités sur les risques de sacrifier les intérêts de la population pour obtenir les faveurs des investisseurs étrangers. « Le ‘climat des affaires’ ne s’améliorera pas par la cession généralisée des terres malgaches aux étrangers », écrit-il. La frilosité relative des investisseurs trouve son origine dans les carences de la gouvernance, l’insuffisance des infrastructures et les difficultés d’accès à l’énergie électrique. Les lois de 2003 et 2007 qui ouvraient déjà des possibilités d’acquisition de terrains aux sociétés à capitaux étrangers n’ont pas eu les effets escomptés en termes de développement. Le projet de la COI de faire de Madagascar  le « grenier de l’océan Indien » soulève bien des interrogations par rapport à la sécurité et à la souveraineté alimentaires des Malgaches. Le ministre de l’industrie du gouvernement précédent, devenu ministre chargé du foncier dans le nouveau gouvernement, semble vouloir assouplir encore les règles appliquées aux investisseurs étrangers or « beaucoup de Malgaches et de citoyens dans le monde se demandent pourquoi les dirigeants prennent des engagements si désavantageux, quelles promesses ont-ils fait et en échange de quoi », écrit encore le Collectif, qui s’interroge sur le bien-fondé de plusieurs opérations foncières relatées récemment dans la presse : accaparement de terres par des Chinois dans la région Sofia, attribution à Maurice d’une ZEE à Tolagnaro, octroi de 2 000 parcelles de terrains à des Musulmans…

04 05 16 – France Culture – Culturesmonde – Florian Delorme - Ecocides : les pollueurs à la barre.
La criminalité environnementale n'a jamais rapporté autant aux organisations criminelles. Mais dans le même temps, il n'existe pas de cour internationale environnementale, ni même de définition claire de l'écocrime. Comment la justice internationale peut-elle s'adapter pour répondre à ces lacunes ? La Journée mondiale de l’environnement qui aura lieu le 5 juin prochain, sera consacrée cette année au commerce illégal des espèces sauvages. Mais les écocides peuvent recouvrir d’autres choses : le trafic de déchets, l’exploitation minière, la pollution industrielle, etc. Des crimes et des délits qui représenteraient des dizaines de milliards de profits chaque année, mais pour lesquels les peines, elles, restent extrêmement rares. Pourquoi est-il si difficile de faire appliquer le droit environnemental ? La justice climatique n’est-elle qu’un vœu pieu ? Comment défendre au niveau international les victimes des grandes pollutions industrielles ? Faut-il créer une cour spécifique pour les crimes environnementaux ? Parmi les intervenants : Georg Jaster, responsable juridique au sein de l’association Alliance Voahary Gasy.
https://itunes.apple.com/fr/podcast/...and-justice-for-all-3-4/id417736577?i=1000368028679&mt=2 (51’)

 

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