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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
29 janvier 2018

ARTICLES REMARQUES - JANVIER 2018

- 29 01 18 - L'Express - Vols d'ossements humains - Au coeur du trafic du saphir blanc
Une investigation, réalisée dans la région Alaotra-Mangoro, à Toamasina, Fianarantsoa, Antsirabe et dans la capitale, a essayé de donner des débuts d’explications sur les vols d’ossements perpétrés dans la Grande île. L’implication de présumés réseaux mafieux y est évoquée. 

- 28 01 18 - Le président de la République présente son plan Emergence 2030
Hery Rajaonarimampianina a fêté les quatre ans de son investiture. A cette occasion, il a présenté devant une assemblée de 1 200 personnes un ambitieux plan d’émergence de Madagascar pour la période 2018-2030. Dénommé « Fisandratana 2030 » (traduit par Emergence et renaissance), le plan prévoit notamment de constituer des « pôles de croissance » dans le grand centre du pays, entre Antananarivo et Antsirabe, avec extension en direction de la région Atsinanana. Objectif : booster la croissance du pays pour lui faire atteindre un taux à deux chiffres et inscrire le pays dans une dynamique de croissance inclusive. L’élaboration de ce plan, censé être le prolongement du Plan National de Développement (PND), a été faite, affirme-t-il, après analyse des mécanismes sociaux et économiques de la Grande Ile. Un programme d’infrastructure vient soutenir les axes principaux, notamment en matière de transport, de santé et d’énergie. Selon le président de la République, d’ici à 2030, 5 millions d’emplois seront créés, ce qui multipliera le PIB par 3,5 et portera Madagascar à la 70e place au classement mondial de l’Indice de développement humain (IDH).

« Un projet ambitieux sur le papier », relativise Tribune, Ambitieux et aux financements flous selon Jeune Afrique. Pour Midi, « Hery Rajaonarimampianina devrait plutôt songer à améliorer ses résultats pour les 11 derniers mois de son premier mandat ». Ce projet est « un véritable pied de nez à l’endroit de la majorité des Malgaches qui ne cesse de s’enfoncer dans une pauvreté. (…) Le président est en train de se lancer dans un pari impossible à réaliser. Rien que sur le plan constitutionnel, il ne pourra pas briguer le troisième mandat », qui serait nécessaire pour rester en fonction jusqu’à l’échéance de 2030. Le quotidien Les Nouvelles s’étonne que cette « vision » pour Madagascar ne soit présentée qu’au terme de quatre ans de présidence et craint que ces perspectives aient été élaborées dans l’urgence, pour prendre de vitesse la présentation prochaine par Andry Rajoelina d’une « Initiative pour l’émergence de Madagascar ». Le choix du chef de l’Etat de célébrer le quatrième anniversaire de son accession au pouvoir est considérée par les partis membres de l’Armada (auquel appartient le Mapar d’Andry Rajoelina) comme « une insulte contre le peuple malgache », vu « la réalité socioéconomique engendrée, entre autres, par une inflation généralisée, une pauvreté alarmante, l’insécurité grandissante, la corruption, les intimidations et acharnements politiques, la mauvaise gouvernance et le non-respect des textes en vigueur, les gabegies et les exploitations illicites des ressources naturelles ». Pour le comité de soutien à la candidature de Marc Ravalomanana (KMMR 2018), ce discours-programme devait être prononcé en début de mandat. A quelques mois de la fin de celui-ci, la priorité pour le pouvoir devrait être de se consacrer à l’organisation d’élections « libres, transparentes, démocratiques et inclusives ».

23 01 17 - RFI - Madagascar - Houcine Arfa, l'homme qui fait trembler le régime

Cela fait trois semaines que l'affaire Houcine Arfa fait les gros titres de la presse. Depuis son évasion spectaculaire d'une prison malgache, le 28 décembre 2017, le Français, ancien formateur de la garde présidentielle, multiplie les accusations de corruption à l'encontre de plusieurs hauts responsables malgaches dont la ministre de la justice. Ses déclarations compromettantes ont fait l'effet d'une bombe dans un pays où la corruption gangrène toutes les strates de la société. La gêne et les réponses tardives des autorités n'ont fait qu’accroître la méfiance des Malgaches envers le pouvoir en place. Comment ce fugitif est-il devenu l'homme qui fait trembler la République ?

- 15 01 18 - France Info - Diaspora malgache : 1re communauté africaine en France après celles du Maghreb
La diaspora malgache est la principale communauté africaine en France, après celle des Algériens, Marocains et Tunisiens. Elle se caractérise par une forte proportion de femmes et un haut niveau d’éducation. Sa forte intégration sociale et géographique explique sans doute sa faible « visibilité ». « La diaspora malgasy en France, une communauté oubliée ? », se demandent les auteurs d'une étude.

<> 15 01 18 - Collectif Tany - Pour un arrêt du projet DNI Metals de Vohitsara
Des propriétaires de terre impactés par le projet minier d’exploration du graphite à Ambatolampy - Vohitsara, district de Brickaville, ont déposé une plainte auprès du tribunal de Toamasina pour demander l’arrêt des opérations minières de la société DNI Metals. Le verdict du tribunal de première instance qualifie la requête des propriétaires de « malvenue » alors que l’historique des faits documentés et le texte de l’ordonnance de référé publié par le tribunal confirment l’existence de dysfonctionnements et abus dans les activités et les autorisations de cette société par rapport à la législation. L’audience en appel aura lieu dans le courant du mois. Le Collectif Tany appelle en particulier les citoyens des pays dont les investisseurs et actionnaires de la société sont originaires, à soutenir les communautés locales victimes de ce projet.

<> 03 01 18 - Collectif Tany et  CRAAD-OI - Communiqué de presse sur la feremeture de la mine chinoise illégale de Vohilava
Le 30 décembre 2017, la police des mines a finalement procédé à la fermeture du site d'exploitation aurifère de la société Mac Lai Sime Gianna (M.L.S.G.) à Vohilava dans le district de Mananjary.  Cette mesure a été prise après plusieurs semaines marquées par des manifestations populaires de protestation contre cette exploitation aurifère d'une part, et des représailles à l'encontre des défenseurs des droits des communautés riveraines et de l'environnement d'autre part. Ces représailles comprenaient notamment la récente agression physique d'un Ampanjaka, ainsi que la détention et la condamnation à 2 ans d'emprisonnement avec sursis en octobre 2017 de Raleva, membre de l'Observatoire Indépendant des Droits Economiques, Sociaux et Culturels à Madagascar (OIDESCM) coordonné par le CRAAD-OI et du groupe Justice et Paix. Il bénéficie également du soutien d’Amnesty international. Ces organisations ont soutenu ce combat en faveur des droits fondamentaux des communautés concernées. Cette mesure prise par les autorités traduit la reconnaissance des effets catastrophiques des opérations de cette société d'exploitation aurifère illégale sur l'environnement, la santé et les moyens d'existence de la population locale.

 

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 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente

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