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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
23 octobre 2019

ARTICLES REMARQUES - OCTOBRE 2019

- 23 10 19 - RFI - Sommet de Sotchi - Les pays africains sur lesquels s'appuie la stratégie russe
L’intérêt de Moscou pour la Grande Île est récent et remonte à cinq ans environ. Et jusqu’à la présidentielle de 2018, aucun fait tangible ne montrait une réelle volonté d’expansion à Madagascar. Ce n’est que durant la campagne de cette élection que les premiers soupçons d’interventionnisme russe sont apparus.

- 22 10 19 - Le Monde Afrique - Poutine met en scène le retour russe en Afrique
Une quarentaine de chefs d’Etat africains et malgache sont reçus à Sotchi pour renforcer la coopération économique et militaire. Officiellement consacré aux coopérations économiques, l’événement a des allures de démonstration de force. Les 23 et 24 octobre, M. Poutine devait accueillir jusqu’à quarante chefs d’Etat de la région, soit bien au-delà des zones d’implantation traditionnelles russes en Afrique du Nord et Afrique australe. A l’heure où la Russie tourne le dos à l’Occident, il convient de montrer que les alternatives existent. « La logique est la même du côté des Africains, relève Tatiana Kastouéva-Jean, de l’IFRI. Une telle rencontre permet d’exciter la rivalité des autres puissances, notamment de celles qui ont des moyens bien supérieurs à la Russie. » Le rôle joué par les sociétés militaires privées, pourtant théoriquement interdites par la loi russe, est de plus en plus central, que ce soit comme têtes de pont d’investissements futurs ou pour les initiatives les moins avouables de Moscou sur le continent. L’article évoque à cet égard le rôle que jouerait le groupe Wagner de M. Prigojine, qui opère en coordination avec les autorités russes et qui tente notamment d’intervenir dans des élections africaines, en envoyant des « consultants politiques » ou en prenant le contrôle de médias de ces pays, comme ce fut, par exemple, le cas à Madagascar lors de l’élection présidentielle de janvier.

- 22 10 19 - Le Monde Afrique - Russie-Afrique : quelles réalités derrière les déclarations ?
Alors qu’un sommet russo-africain est organisé du 22 au 25 octobre à Sotchi, Le Monde Afrique décrypte en cartes la présence et les intentions de Moscou sur le continent. Quelle réalité se dissimule derrière les éléments de langage du pouvoir russe saluant « le début d’une nouvelle ère de coopération russo-africaine » martelés ces dernières années et avec encore plus de vigueur à la veille du sommet Russie-Afrique organisé du 22 au 25 octobre à Sotchi en présence de quarante chefs d’Etat ou de gouvernement africains et malgache, le premier de cette ampleur ?

- 22 10 19 - Le Monde Afrique - Le plan "Emergence" peine à convaincre les populations et les bailleurs de fonds
Le programme d’Andry Rajoelina, qui repose notamment sur l’industrie et le tourisme, se heurte à la résistance d’habitants qui craignent d’être expropriés. A quelques kilomètres d’Antananarivo, dans la commune d’Ambohitrimanjaka, la colère gronde contre le projet « Tana Masoandro » (la « ville soleil »). Cette ville nouvelle, qui devrait être bâtie sur 1 000 hectares de culture, est l’un des projets phares du président. D’autres sont prévus pour l’année 2020. Andry Rajoelina avait même promis un « nouveau Miami » pendant la campagne présidentielle. Autant de potentielles « villes radieuses » au design futuriste et flamboyant qui contrastent avec le paysage actuel. Cette contestation à laquelle fait face Andry Rajoelina est la première depuis son élection. Un contretemps délicat pour l’exécutif au moment où celui-ci présente son programme de développement, le Plan émergence Madagascar (PEM), aux bailleurs de fonds. Car l’enjeu des financements est bien évidemment crucial. Les mesures, détaillées dans ses treize engagements de campagne, comprennent l’éducation pour tous, l’accès à la santé et à un emploi décent, grâce à l’industrialisation de l’île et au développement touristique. Pour cela, des grands travaux sont nécessaires. « Le document n’est assez précis », critique le représentant d’un bailleur de fonds qui souhaite garder l’anonymat. Pour lui, le point faible du PEM est qu’il se base « sur des hypothèses optimistes, comme une croissance accélérée des investissements privés ». Ce qui n’est pas garanti…

 <> 14 10 19 - Tamara Léger - Amnesty International : "Les droits de l'homme doiven être au-dessus de tout"
Conseillère du programme Madagascar d’Amnesty international, Tamara Léger monte au front dans la croisade de cette organisation contre la détention préventive excessive. Durant une interview concluant sa journée de terrain, elle explique les motivations de l’Organisation non gouvernementale (ONG), dont la raison d’être est la défense des droits de l’homme et amener les décideurs étatiques à en faire une priorité dans tout ce qu’ils entreprennent. Interview.

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10 10 19 - SeFaFi - Culture du privilège - Enseignement supérieur et médias
L’observatoire de la vie publique dénonce la « culture du privilège » des enseignants-chercheurs de l’université
qui ont déclenché une grève illimitée après avoir contesté les résolutions adoptées lors de la conférence des présidents et des recteurs de l’enseignement supérieur. S’ensuivent des révélations sur le abus de certains d’entre eux (déclaration d’un nombre exorbitant d’heures complémentaires leur permettant d’empocher des pactoles, exigence de pouvoir effectuer des missions à l’étranger sans autorisation préalable, refus d’ouvrir les comptes des universités à un agent comptable…). Le SeFaFi conclut à leur égard : « Les enseignants du supérieur devraient représenter l’élite intellectuelle du pays, ils se doivent ainsi par leur comportement, d’être exemplaire dans l’effort commun pour l’amélioration des pratiques au sein du secteur public. » Dans la seconde partie du communiqué, le SeFaFi critique vertement la profession pour son traitement de l’affaire dite du « survol du stade de Mahamasina par un hélicoptère de l’armée » : informations publiées non vérifiées et non recoupées, approximatives, fragmentaires, partiales et déformées… « La presse n’a pas à être la caisse de résonance de toutes les rumeurs pour faire du sensationnel. La liberté de la presse est un droit mais suppose également des obligations. Le journaliste doit faire preuve de rigueur intellectuelle et professionnelle, écrit le SeFaFi. Dénoncer la partialité, la complaisance ou l’amateurisme d’un journaliste n’est pas attentatoire à la liberté d’expression. Sanctionner la diffusion d’informations inexactes ou tendancieuses, loin de nuire à la liberté de presse, la conforte : elle oblige les journalistes à vérifier leurs informations et à ne pas céder à la corruption, à la dissimulation ou à la diffamation. » Et de conclure : « ce constat renvoie à une autre évidence, qui est l’insuffisante formation intellectuelle d’une partie des journalistes de la Grande île. Trop souvent, les médias traitent des questions juridiques, économiques, financières, sociales, religieuses ou autres avec un amateurisme affligeant, qui dérive souvent en contre-vérités ou en erreurs manifestes.  Ce qui est en cause, ici, c’est le réflexe corporatiste qui semble devenir la règle face aux critiques à l’endroit des membres de tout groupe professionnel tels que la magistrature, les forces de l’ordre, le personnel médical… et la profession de journaliste !»

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04 10 19 - Craad-OI - Collectif Tany - A qui profiterait le projet Tanamasoandro ?

Le programme du président de la République Andry Rajoelina comporte la construction de plusieurs « villes nouvelles », dont le projet Tanamasoandro (signifiant « rayons de soleil » ou « Antananarivo-soleil »). Ce projet, le premier d’une longue série, est destiné à désengorger la capitale Antananarivo. Des habitants, notamment des cultivateurs et paysans dont les rizières vont être remblayées, vont être expropriés et protestent pour défendre leurs droits de continuer à exploiter ces terres agricoles. En réponse à leurs manifestations, les décideurs annoncent le démarrage imminent et la réalisation inéluctable du projet. En tant que lanceurs d’alerte et défenseurs des droits économiques, sociaux et culturels de la population, les deux associations expriment leurs points de vue sur les informations partagées dans le domaine public et sur les conséquences déjà notables sur les habitants des espaces concernés par le projet.

<>  02 10 19 - Amnesty International - L'annonce d'une grâce présidentielle pour les détenus accusés d'infractions mineures est un pas dans la bonne direction
 Un pas dans la bonne direction qui doit être immédiatement suivi d’effet. L’organisation appelle à mettre fin immédiatement à toutes les détentions arbitraires, y compris à libérer toutes les personnes en détention provisoire pour des infractions mineures commises sans violence et à faire en sorte que les autres détenus fassent l’objet d’une procédure rapide et équitable. Certaines personnes se trouvent en détention provisoire depuis des années sans jugement. La déclaration du président indique que son gouvernement a pris conscience de la gravité de la situation dans les prisons malgaches.

 


 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente
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