Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
28 novembre 2019

ARTICLES REMARQUES - NOVEMBRE 2019

<>28 11 19 - Craad-OI & Tany - A propos des suggestions du CFM sur le projet "Base Toliara" Les media et les réseaux sociaux rapportent les tentatives du Conseil du Fampihavanana Malagasy (CFM) de renouer le dialogue entre les responsables du projet Base Toliara, les responsables locaux et les autorités. Les deux entités dénoncent l’immixtion de cet organe étatique, dont le rôle n’est pas de défendre les intérêts privés d’une société étrangère qui est au cœur de la division entretenue au sein des communautés locales, en grande majorité opposées au projet, malgré ce qu’il laisse entendre. Cette initiative ne peut se substituer à l’étude de faisabilité complète du projet que le gouvernement a l’intention de mener et qui a justifié la décision de suspension du projet. Une reprise des activités dans les délais proposés par le CFM ne doit donc pas être envisagée pour l’instant. Les signataires appellent les autorités à rester fidèles à l’engagement pris à l’égard de la majorité des communautés concernées et de maintenir sa détermination à respecter leurs droits et les principes d’une bonne gouvernance du secteur extractif.

<> doc 25 11 19 - Réseau Malina - Deux millions d'esclaves domestiques à Madagascar
« Madagascar : l’Etat au secours des travailleuses malgaches expatriées au Koweït » titrait Francetvinfo.fr ; « Rapatriement du Koweït : Quarante-six femmes rentrent traumatisées » pour l’Express de Madagascar. Le 1er Avril 2019 : le rapatriement d’une délégation de 46 travailleuses domestiques faisait la une de tous les médias, radio, télévision, presse écrite locales et étrangères.  Ce retour au pays fut un grand soulagement pour tous : les travailleuses qui ont pu retrouver leur famille, un Etat mis sous pression par l’opinion publique, et … le grand public. Ces travailleuses domestiques étaient, selon les propos rapportés par la presse, maltraitées, abusées et exploitées, condamnées à l’esclavage moderne à 5 343 kilomètres de chez elles. Il ne s’agit ni de critiquer l’effort de l’Etat, qui a tout organisé pour permettre ce retour au pays, ni encore moins de minimiser ce qui est arrivé à ces femmes dans le Golfe persique. Mais il ne faut pas aller aussi loin en Asie pour retrouver cette forme d’esclavage…

<>  22 01 19 - Amnesty International - Les conclusions de l'Examen périodique universel (EPU) doivent être suivies de mesures concrètes
Madagascar a accepté 163 recommandations, notamment celles portant sur la nécessité d’améliorer les conditions carcérales, de mettre fin au recours excessif et abusif à la détention provisoire prolongée et de renforcer le système judiciaire national. Il a aussi accepté des recommandations l’invitant à promouvoir la liberté de réunion pacifique et à lutter contre l’impunité dont jouissent la police et les forces de sécurité pour l’usage excessif de la force et pour la perpétuation d’actes de torture et de mauvais traitements. Le gouvernement a accepté une recommandation portant sur le droit des femmes et des jeunes filles à avoir accès à des services d’information et d’éducation sur la santé sexuelle et reproductive, y compris l’éducation complète à la sexualité. Mais il a rejeté la recommandation l’invitant à dépénaliser l’avortement en toutes circonstances. Il a aussi rejeté dix autres recommandations, dont certaines portaient sur l’amélioration des moyens disponibles pour protéger les droits humains des femmes, des enfants et des minorités, y compris les personnes LBGTI.

<> doc
14 11 19 - EPU Madagascar - Résumé des communications des parties prenantes
Madagascar est l’un des 14 Etats à avoir été examiné par le mécanisme de l’Examen périodique universel (EPU) au cours de sa session qui se tient à Genève du 4 au 15 novembre
. Il s’agit d’un processus qui consiste à passer en revue périodiquement les réalisations de l’ensemble des 193 États de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme. Le premier et le second EPU de Madagascar ont eu lieu en février 2010 et novembre 2014. Amnesty international ainsi que d’autres ONG de défense des droits humains, ont participé aux travaux préparatoires et remis des contributions. Un document synthétise ces contributions.

- 08 11 19 - Tany - Craad-OI - Suspension officielle du projet Base Toliara - Une décison salutaire et emblématique
Les organisations se réjouissent dans un communiqué de la décision prise par le conseil des ministres de suspendre toutes les activités et la communication relatives au projet. « Les voix des communautés concernées et de la société civile semblent avoir enfin été entendues par les autorités, et l’espoir renaît de les voir donner la primauté au respect des droits fondamentaux de ces communautés sur les intérêts privés de la compagnie minière. Nous félicitons les autorités Malagasy de cette décision courageuse et responsable, prise malgré les diverses pressions exercées par les promoteurs du projet et leurs alliés », écrivent notamment les ONG qui ajoutent cependant que « les communautés affectées par le projet restent inquiètes suite à la résolution prise par le Gouvernement de poursuivre avec les responsables de ce projet un dialogue dont elles continuent à être exclues. »

- 07 11 19 - Politika - Antananarivo à la recherche du maire rare
Un défi énorme. Le prochain maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), ainsi que les conseillers municipaux, auront la lourde tâche de remettre à flot la capitale de Madagascar, asphyxiée et en proie à des obstacles multiples pour son développement.

- 06 11 19 - Amnesty International - Communiqué - Visite du président malgache dans une prison surpreuplée de la capitale
Amnesty International se félicite de la visite effectuée par le président Andry Rajoelina à la prison Antanimora dans la capitale Antananarivo le 31 octobre 2019. À cette occasion, le président a dénoncé les conditions carcérales inhumaines, le surpeuplement des prisons et le recours excessif à la détention préventive à Madagascar. Andry Rajoelina, accompagné par le ministre de la justice Jacques Randrianasolo et la première dame Mialy Rajoelina, a reconnu que les droits humains et les normes internationales n’étaient pas respectés dans les prisons du pays.

 


 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente
__________________________________________
Publicité
Commentaires
JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
Publicité
Newsletter
Publicité