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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
15 juillet 2020

ARTICLES REMARQUES - JUILLET 2020

- 14 07 20 - Le Monde Afrique - A Madagascar, l'explosion des cas de Covid-19 met en cause la stratégie du gouvernement
Mi-juin, Madagascar comptait officiellement 1 272 cas de contamination au nouveau coronavirus et dix décès dus au Covid-19. En un mois à peine, ces chiffres ont quasiment été multipliés par quatre. Le 13 juillet la Grande Ile a passé le cap symbolique des 5 000 cas et approche désormais la quarantaine de morts. Les institutions politiques ne sont pas épargnées. Les décomptes flous contribuent à faire naître un début de psychose, certains redoutant que la situation soit rapidement hors de contrôle. Si Antananarivo est devenue en quelques semaines le nouveau foyer de développement de l’épidémie, le virus se propage aussi ailleurs. L’annonce, le 4 juillet, du retour à un confinement total deux mois après le déconfinement, et désormais l’explosion des cas, soulèvent des interrogations sur la stratégie du gouvernement. L’OMS a déboursé 5 millions de dollars depuis l’arrivée du coronavirus sur l’île, fin mars. Mais ce budget n’empêche pas Madagascar de faire face à des difficultés d’approvisionnement en matériel. Sous couvert d’anonymat, certains critiquent la « communication » du gouvernement. « Nous nous inquiétons de la politisation excessive de cette épidémie, avec des accusations et des mises en scène, et un nationalisme mal placé dans le Covid-Organics », souligne un membre d’un partenaire technique en référence à la tisane à base d’artemisia promue par Andry Rajoelina comme solution miracle contre le Covid-19. « D’autre part, l’image globale des financements obtenus est dure à avoir et tous les mécanismes de suivi ne sont pas mis en place ou peu communiqués », poursuit cette source. Andry Rajoelina a balayé les accusations de détournements de fonds. Malgré les doutes et les mises en garde de la communauté scientifique internationale,le chef de l’Etat a de nouveau insisté sur l’efficacité du Covid-Organics, qui « renforce le système immunitaire et n’a pas d’effet secondaire », tout en affirmant que sa famille et lui-même en prenaient. « On nous a martelé que le Covid-Organics était le remède contre le Covid-19. Aujourd’hui, trois mois plus tard, on voit bien que ce n’est pas le cas. Cela a largement participé, selon moi, au relâchement de la population », réagit Ketakandriana Rafitoson, directrice de Transparency International.

<> 09 07 20 - Amnesty International - Bienvenue dans l'enfer carcéral de Madagascar - mai 2020
Hommes, femmes, enfants... Ils sont incarcérés dans des conditions extrêmes depuis des mois, parfois même des années. Ce nouveau documentaire est publié alors que le Covid-19 a franchi les murs des établissements pénitentiaires malgaches. Parmi les plus pauvres de la société malgache, les détenus, qui craignaient déja pour leur santé avant la pandémie, vivent dans la peur constante alors que le coronavirus se propage à l'intérieur des prisons. Malgré les appels continus à désengorger les établissements, dont la capacité est seulement de 10 000 détenus, le Président a annoncé la libération de seulement trois milliers d'entre eux; ce qui signifie que les 25 000 restants sont laissés à eux-mêmes.

<>  06 07 20 - Communiqué de la PFNOSCM du 30 06 20 sur situation nationale et la lutte contre le coronavirus
La Plate-forme nationale des organisations de la société civile (PFNOSC) fait le point dans son communiqué sur les dossiers brulants de l’heure au niveau international et national
, suite à une consultation de ses membres organisée dans les 22 régions. S’agissant de la lutte contre la pandémie, La Plateforme estime que la propagation du coronavirus dans les districts et régions encore non infectés n’est pas maîtrisée à cause de la corruption des responsables des barrages routiers. La rencontre du gouvernement avec les opérateurs économiques impactés par la crise sanitaire a connu trop de retard. Elle aurait dû avoir lieu dès le début de l’état d’urgence sanitaire. A cause de la paupérisation qui gagne du terrain suite au confinement, on constate une recrudescence de l’insécurité. La population vit dans la terreur. Aucune mesure n’a été pris en faveur des personnes en situation de handicap, particulièrement vulnérables dans le contexte actuel. La télédiffusion des enseignements reste un privilège réservé à une minorité. Les parents s’inquiètent de la tenue ou non des examens officiels. Les écoles privées demandent le paiement des écolages en faisant venir les élèves en classe en ignorant les directives du gouvernement. Les patrouilles organisées avec des engins blindés ne sont pas de nature à rassurer la population. Le manque de transparence dans la publication des chiffres sur le coronavirus provoque le doute au sein de l’opinion par rapport aux informations officielles et entraine la négligence des citoyens dans le respect des gestes barrières. Médecins et aides-soignants manquent de matériels de protection et ne sont pas correctement récompensés. Les aides alimentaires sont réparties de manière discriminatoire et entachées de corruption. La PFNOSC réclame la possibilité pour les médias privés et publics de pouvoir effectuer des reportages dans les centres de soins des malades du coronavirus.

 


 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente
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