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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
31 mai 2021

ARTICLES REMARQUES - MAI 2021

- 14 05 21 -  Réseau Malina - Dinan'Ihorombe otage d'abus et de manipulations
Dans l’Ihorombe, le dina régional a été suspendu. La convention collective s’est retrouvée piégée par de multiples abus de pouvoir. Corruption et népotisme ont détruit l’esprit du dina.

- 14 05 21 - Réseau Malina - Tosika Fameno : corruption généralisée dans la distribution des aides d'urgence
Malina, qui signifie « être vigilant » en malgache, est un réseau de journalistes d’investigation malgache créé en 2018. il est soutenu par Transparency International – Initiative Madagascar (TI-IM). Son objectif est de produire des articles et reportage de qualité mettant en lumière les pratiques de grande corruption à Madagascar.
444 millions de dollars des partenaires de Madagascar ont été consacré à la crise sanitaire liée au Covid-19. 187 ;9 millions de dollars de ces aides viennent du FMI, 170 millions de dollars de la Banque Mondiale, 11,4 millions de dollars de l’Union européenne et 64 millions de dollars de la Banque Afrique de Développement. L’Agence Française pour le Développement a transféré 11,4 millions de dollars. Le réseau Malina dénonce l’opacité et la corruption dans l’utilisation de ces aides destinées aux familles les plus fragilisés par la pandémie.

- 28 05 21 - France Culture - Cultures Monde – Depuis huit mois, le Sud de Madagascar connaît une grave crise alimentaire en raison de la sécheresse. Gaëlle Borgia, correspondante de France 24 s'est rendue dans la région la plus durement concernée.
https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/table-ronde-dactualite-internationale-presidentielle-iranienne-un-ultra-conservateur-sans-rivaux  (22 premières minutes)

A revoir, le reportage de Gaëlle Borgia sur France 24 du 14/05/21 : Madagascar au bout de l’espoir
https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/reporters/20210514-madagascar-au-bout-de-l-espoir (21 minutes)
C'est l'une des catastrophes les moins médiatisées au monde. À Madagascar, 1,5 million de personnes sont frappées par une grave crise alimentaire et ont besoin d'une aide d'urgence. Plusieurs dizaines de personnes sont déjà mortes de faim. En cause, la sécheresse sans précédent qui s'est abattue sur le sud de l'île ces dernières années et a détruit la quasi-totalité des cultures. Alors que le Programme alimentaire mondial demande une aide d'urgence de 62,45 millions d'euros, notre correspondante Gaëlle Borgia s’est rendue dans la région d'Anosy, la plus durement frappée par la crise.
À Madagascar, depuis six mois, hommes, femmes, personnes âgées et enfants meurent de faim dans l'indifférence générale. Des villages reculés de l'extrême sud, difficilement accessibles, sont devenus des mouroirs. Les images d'enfants squelettiques sont choquantes.
Selon le Programme alimentaire mondial (Pam), 1,5 million de Malgaches ont actuellement besoin d'une aide alimentaire d'urgence, sans quoi ils ne survivront pas. En cause : une sécheresse inédite et galopante, due au dérèglement climatique mondial.
Ces dernières années, les pluies se sont faites de plus en plus rares dans le sud du pays, voire sont devenues inexistantes, à tel point que la quasi-totalité des cultures de la région ont été détruites et les terres sont devenues infertiles. La majorité des habitants dépend pourtant de l'agriculture pour survivre.
Tandis que le gouvernement malgache refuse toujours de déclarer l'état d'urgence, le Pam a demandé 62,45 millions d'euros aux pays donateurs pour sauver les populations de la famine.
Dans ce reportage, nous nous sommes employés à faire témoigner ces victimes de la faim et à expliquer les causes multiples de cette catastrophe : entre criminalité, corruption, pauvreté et politique, les crises alimentaires malgaches sont récurrentes et complexes. Selon l'ONG Care, elles font partie des dix crises les moins médiatisées au monde.
Le tournage s’est principalement déroulé dans la région d’Anosy, à l’extrême sud de Madagascar, une des zones les plus reculées et les plus dangereuses de l’île.
Le chauffeur qui nous a accompagnés, ainsi que le gérant de la société de location de véhicules par laquelle nous sommes passées, craignaient pour notre sécurité, car le district d’Amboasary Atsimo, où nous nous sommes rendus, est régulièrement le théâtre d’attaques de Dahalo, ces bandits ruraux qui font des razzias dans les villages et tuent.
Nous avons eu l’impression de tourner dans des villages mouroirs, où les rares personnes visibles attendent l’aide alimentaire pour survivre, en se cachant des Dahalo, tandis que la majorité a déserté cette zone dévastée par la sécheresse.
La situation est si dramatique que nous avons transporté de grosses quantités de riz, d'huile et de sel à l’attention des habitants des villages où nous avons tourné.
La plupart des enfants, adolescents et personnes âgées que nous avons rencontrés n’avaient plus que la peau sur les os et semblaient anesthésiés, sidérés par la faim. Parce qu'ils sont plus vulnérables que les adultes, ce sont eux qui dépérissent en premier.
Nous avons eu l’impression, au milieu de ces silhouettes squelettiques et silencieuses, de nous trouver dans des villages de zombies errants. Mais dès lors que le Programme alimentaire distribuait les fameux petits sachets de farine enrichie appelés "Plumpy'Doz", le sourire et l’énergie des enfants revenaient aussitôt. Le changement soudain était assez frappant. "Plumpy, Plumpy !" est devenu leur cri de joie préféré.

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21 05 21 - Amnesty_International - Madagascar - Plus_d_un_million de_personnes sont touchées par la famine; il faut intervenir de toute urgence

Face à la terrible famine qui touche actuellement plus d’un million de personnes dans le sud de Madagascar, il faut que les donateurs, les États étrangers et les responsables régionaux renforcent l’aide humanitaire pour éviter une crise des droits humains, a déclaré Amnesty International dans un communiqué du 21 mai 2021. Alors que le pays connaît sa sécheresse la plus grave depuis 40 ans, deux entités des Nations unies, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), ont tiré la sonnette d’alarme au cours de la semaine du 10 mai afin d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la crise humanitaire qui se déroule dans le sud de Madagascar. « Les droits de plus d’un million de personnes sont menacés dans le sud de Madagascar, où des milliers de personnes risquent de souffrir d’inanition et plus d’un million n’a pas accès à de la nourriture en quantité suffisante. La situation est désastreuse, il faut entreprendre immédiatement une action régionale et mondiale coordonnée pour arrêter cette catastrophe, qui pourrait rapidement devenir une tragédie humaine, a déclaré Tamara Léger, conseillère pour le programme Madagascar à Amnesty International.

- 06 05 21 - Tribune - Tribune libre - Cri du coeur de femmes ayant perdu leur père à cause d 'une pénurie d'oxygène

Un peu plus d’un an après la mise en quarantaine des deux principales villes malgaches, nous avons parcouru la ville d’Antananarivo à la recherche d’un établissement pouvant prendre en charge notre père, atteint par le coronavirus. Après de longues péripéties, nous avions fini par trouvé une place au centre de traitement Covid-19, au village Voara à Andohatapenaka. Dès le deuxième jour, il est resté sans oxygène pendant 4 heures. On lui a dit : « Papa, prépares toi, on est à court d’oxygène ! » Il a répondu « D’accord » puis il s’était mis à faire des exercices de respiration. Nous l’avons perdu le troisième jour, à savoir le 25 avril 2021.

 

 


 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente
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