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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR

15 février 2023

ARTICLES REMARQUES - FEVRIER 2023

- 14 02 23 - Le Monde - A Madagascar, Andry Rajoelina face à un mécontentement grandissant
« A neuf mois de l’élection présidentielle, la situation sociale continue de se dégrader, avec un taux de pauvreté record, tandis que la fronde sourd dans le camp du chef de l’Etat.
Le tournant social d’Andry Rajoelina n’aura duré que quelques jours. Vendredi 3 février, moins d’une semaine après avoir annoncé le gel des grands investissements et donné l’ordre à ses ministres de se rendre ‘dans les quatre coins du pays pour aider et soutenir la population sur tout ce qui est urgent’, le chef de l’Etat a annulé ses directives. Il a confirmé la poursuite des projets emblématiques du Plan Emergence promis en 2018, comme le téléphérique à Antananarivo, l’autoroute entre la capitale et Tamatave ou la ville nouvelle de Tanamasoandro… »

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07 02 23 - Collectif Tany - Les protestations et désillusions des communaués impactées par le projet JTF Tozzi Green
En cette période où les dirigeants appellent constamment des investisseurs nationaux mais aussi étrangers à venir investir dans l’agrobusiness à Madagascar, l’essentiel des résultats et les suites d’une mission de chercheur envoyée par le Collectif TANY dans la région Ihorombe en septembre 2022 méritent d’être connus par l’opinion publique car la société italienne Tozzi Green puis sa filiale malgache dénommée JTF ont signé avec l’Etat deux contrats de location, bail emphytéotique, pour 30 ans sur 6.500 ha dans deux communes en 2012,  puis sur plus de 4.000 ha dans les trois communes de Satrokala, Andiolava et Ambatolahy en 2018.
Dix ans après la signature du premier bail, quelles étaient les réalités vécues et les opinions de la trentaine d’habitants interrogés concernant les conséquences des activités de la société JTF-Tozzi Green ?

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31 01 23  - Collectif Tany - Les autorités qui décideraient de faire démarrer les activités de Base Toliara mettraient en danger la santé et la survie des communautés locales
L’ONG dénonce l’offensive médiatique agressive de différents groupes de la région Atsimo-Andrefana qui réclament avec insistance la reprise des activités du projet minier [Les articles répétitifs en ce sens se multiplient dans des quotidiens tels Midi ou L’Express] Ces articles mettent en avant le nombre d’emplois que permettrait de créer ce projet. De nombreuses communautés et personnalités locales s’étaient élevées dans le passé contre le démarrage de l’exploitation des sables minéralisés. Le Collectif Tany fait partie de ceux qui s’opposent au redémarrage du projet et rappelle les principales raisons de cette opposition, déjà exposées à plusieurs reprises. Les arguments avancés reposent notamment sur le caractère éminemment radioactif des sables minéralisés, scientifiquement attesté. Les milliers d’emplois promis ne perdureront pas au-delà de la phase de construction. Au cours du cycle de vie de tout projet minier, le nombre d’emplois nécessaire baisse pendant la phase d’exploitation, et certains emplois locaux sont permanents, d’autres temporaires. Le nombre d’emplois directs ou indirects permanents créés par le projet ne compensera pas le nombre d’emplois détruits en conséquence, dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Des terres cultivées actuellement ne pourront plus l’être. Des communautés vont perdre leurs terres arables et leurs moyens de subsistance. Enfin, cette région est connue par son insuffisance hydrique qui serait encore être aggravée par cette exploitation minière forte consommatrice d’eau, au détriment des besoins agricoles et ménagers. Une situation qui sera encore aggravée par le changement climatique. Si le projet Base Toliara devait redémarrer, la sécurité alimentaire et le droit à l’eau des communautés riveraines seraient mis à mal.

Le Craad-OI et un ensemble d’ONG dénoncent dans un communiqué « la collusion des élus politiques avec des intérêts extérieurs pour imposer Base Toliara aux communautés qui refusent ce projet extractiviste. Plusieurs élus locaux de la région Atsimo Andrefana se sont transformés en lobbyistes. La campagne médiatique continue en toute impunité, en dépit de la décision ministérielle interdisant les opérations et les activités de communication de Base Toliara qui reste en vigueur, les représentants des communautés qui résistent à ce projet ont d’énormes difficultés à se faire entendre, que ce soit par les media ou par les autorités concernées. Cette collusion est d’autant plus répréhensible qu’elle se fait en violation du droit de ces communautés au consentement, libre, éclairé, préalable et continu face à de tels projets, et menace gravement leurs moyens d’existence ainsi que leurs droits à la terre, à l’eau et à un environnement propre, sain et durable. Face aux rumeurs grandissantes au sujet de l’annonce imminente de la reprise des opérations du projet Base Toliara. Le Craad-OI et d’autres ONG rappellent au chef de l’Etat et aux autorités qu’en premier lieu ils sont redevables envers les citoyens qu’ils sont les premiers responsables du respect, de la protection et de la réalisation de leurs droits. »

 


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31 janvier 2023

REVUE DE PRESSE - JANVIER 2023

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, vindicte populaire, kidnappings
  • Justice, prisons
  • Gouvernance
  • Migrations
  • Droit de l'enfant
  • Santé, hygiène
  • Education, université
  • Médias

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources minères
  • Environnement, intempéries
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds

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26 janvier 2023

ARTICLES REMARQUES - JANVIER 2023

<> 26 01 23 - Le Monde - Fondation Mo Ibrahim - Le développement de l'Afrique freiné par l'insécurité et un recul de la démocratie
<> 26 01 23 - RFI - Le rapport de la fondation Mo Ibrahim pointe un déclin de la bonne gouvernance en Afrique
<> 26 01 23 - Rapport Mo Ibrahim sur la gouvernance en Afrique 2022 - Principales conclusions
Dans son indice de la bonne gouvernance, l'organisation fondée par le milliardaire anglo-soudanais fait le constat d'« un recul généralisé de la démocratie » et d'une « situation sécuritaire de plus en plus tendue ». Au cours de la décennie 2012-2021, le continent est devenu moins sûr et moins démocratique. Et même dans les pays dits « performants », il y a parfois aussi des surprises.
Sur les 54 pays africains, 35 progressent, alors que 19 reculent en matière de bonne gouvernance, selon l'indice Mo Ibrahim qui classe les États du continent selon leurs efforts en matière de sécurité, participation, développement humain et opportunités économiques. En tête du classement : l'île Maurice, suivi des Seychelles, de la Tunisie, du Cap-Vert et du Botswana.

- 03 01 23 - Midi - Serge Zafimahova : "Une nouvelle crise post-électorale est prévisible"
Cette nouvelle année sera politique. Avec les élections qui se profilent, la conjoncture risque de connaitre à nouveau des hauts et des bas. Serge Zafimahova, observateur averti de la vie politique depuis trois décennies, livre son point de vue sur les sujets qui vont animer les chaumières. Entretien.

 

 


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31 décembre 2022

REVUE DE PRESSE - DECEMBRE 2022

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, vindicte populaire, kidnappings
  • Justice, prisons
  • Gouvernance
  • Migrations
  • Droits des femmes
  • Droit de l'enfant, albinisme
  • Santé, hygiène
  • Education, université
  • Médias

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles, environnement
  • Foncier, aménagements
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds

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31 décembre 2022

ARTICLES REMARQUES - DECEMBRE 2022

- Ketakandriana Rafitoson : " Si les Malgaches sont misérables aujourd'hui, ce n'est pas la faute de la France
La directrice du bureau local de Transparency
International estime que Paris doit contribuer à sanctionner ceux qui pillent la Grande Ile et ne plus financer certains projets comme le téléphérique d’Antananarivo.

<> 09 12 22 - Déclaration publique conjointe - Les Etats doivent mettre fin aux représailles visant les défenseurs des roits humains qui luttent contre la corruption
"Alors que le monde célèbre, ce 9 décembre 2022, la Journée internationale de lutte contre la corruption et le 24e anniversaire de l’adoption de la  Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’homme, nous, organisations et personnes signataires, appelons tous les États membres de l’ONU à mettre un terme aux représailles visant les défenseur·e·s des droits humains qui luttent contre la corruption et à respecter, protéger, promouvoir et réaliser les droits humains de tous, y compris des personnes qui oeuvrent pour la promotion et la défense des droits d’autrui, et qui combattent et dénoncent la corruption.
Les défenseur·e·s des droits humains qui luttent contre la corruption – journalistes, membres d’organisations de la société civile, lanceuses et lanceurs d’alerte notamment – jouent un rôle crucial dans la prévention et la lutte contre ce phénomène, ainsi que dans la promotion des droits humains. Au fil des ans, ils sont devenus essentiels pour les enquêtes et la dénonciation des pratiques de corruption, ainsi que pour la revendication de la transparence, de l’obligation de rendre des comptes et de la protection des droits humains. Toutefois, nous observons que ceux qui oeuvrent à dénoncer la corruption
ne sont bien souvent pas reconnus comme des défenseur·e·s des droits humains. Leur action risque alors d’être invisible pour le reste de la communauté de défense des droits humains ou perçue comme périphérique ou distincte du travail de défense de ces droits."

La déclaration est signée par Amnesty international et de très nombreuses organisations de la société civile, y compris malgaches.

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- 05 12 22 - Vivafrik - La Chine,  un acteur majeur de l'exploitation cachée des ressources naturelles à Madagascar, selon un rapport de l'IFRI
Notes de l'Ifri, novembre 2022 - François Giovalucchi, Juvence Ramasy : https://www.ifri.org/fr/publications/notes-de-lifri/chine-madagascar-entre-opportunisme-politique-discret-trafics-intenses

Dans le contexte de rivalités régionales croissantes entre grandes puissances dans l’Océan Indien, l’enjeu des relations sino-malgaches est majeur. Comme ailleurs en Afrique, la Chine occupe à Madagascar une place prépondérante parmi les exportateurs, tout en étant un importateur de second rang. Sa politique de financement de projets d’infrastructure est modeste, comme ses investissements directs. En la matière, elle est concurrencée par la France et par deux rivaux asiatiques, le Japon et la Corée du Sud, qui de fait contiennent son influence. Relayées par une communauté chinoise ancienne désormais alignée sur Pékin, les autorités chinoises défendent discrètement mais activement leurs intérêts. C’est dans l’économie informelle de l’exploitation des ressources naturelles que les opérateurs chinois jouent un rôle majeur, contribuant à perpétuer l’extractivisme dont Madagascar peine à sortir depuis l’indépendance et jouant de fait un rôle important dans le financement des pouvoirs qui se succèdent.

Fidèle à sa doctrine revendiquée de non-ingérence, la Chine ne prend pas officiellement partie dans la vie politique malgache, tout en menant une politique d’influence active et en renforçant ses positions en temps de crise. La Grande Ile est à l’écart du « collier de perles » de ports utiles à la marine chinoise et joue pour l’instant un rôle limité dans la politique de sécurité régionale active de Pékin, mais l’intérêt stratégique croissant du canal du Mozambique est de nature à changer la donne. La réalisation du projet de construction du port en eaux profondes de Narindra, sur la côte Ouest, objet d’un accord de principe chinois, constituerait un tournant, compte tenu de son possible usage militaire.

« La lutte pour le contrôle du commerce extérieur et des rentes substantielles liées à l’exportation des produits primaires est un moteur ancien de la formation de l’État et des élites à Madagascar », lit-on dans le rapport de l’IFRI qui souligne que ces opérateurs originaires de l’empire du Milieu nouent des relations avec les cercles dirigeants politico-économiques. D’autant plus qu’ils sont très présents dans quatre secteurs extractifs clés pour l’économie malgache : la pêche, la foresterie, les mines et les hydrocarbures.

 


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30 novembre 2022

REVUE DE PRESSE - NOVEMBRE 2022

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, vindicte populaire
  • Justice, prisons
  • Migrations
  • Gouvernance
  • Droits des femmes
  • Droit de l'enfant, albinisme
  • Education, université
  • Santé
  • Médias

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles, environnement
  • Foncier, aménagements
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds

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27 novembre 2022

ARTICLES REMARQUES - NOVEMBRE 2022

<> 27/11/22 - URGENT : pour une Loi protégeant les DDH / Lanceurs d'alerte à Madagascar
Ketakandriana Rafitoson et Dominique Rakotomalala, respectivement Directrice Exécutive et Président du Conseil d’Administration (PCA) de Transparency International – Initiative Madagascar (TI-MG), font actuellement l’objet de plaintes déposées au tribunal de première instance d’Antananarivo par le Groupement des Exportateurs de Litchis (GEL) pour « dénonciation calomnieuse, dénonciation abusive, dénigrement et désorganisation ». Ces plaintes du GEL sont une réplique à la dénonciation par TI-MG auprès du Pôle Anti-Corruption d’Antananarivo et du Parquet National Financier (PNF) à Paris de suspicions de corruption à haut niveau et d’infractions assimilées dans la filière du litchi malgache, et plus précisément dans le commerce de litchis entre Madagascar et l’Union Européenne. Ketakandriana Rafitoson a été convoquée à la police économique le 23 novembre 2022 et son audition a duré plus de trois heures. Elle a par la suite été informée du déferrement du dossier au Parquet pour le 24 novembre et a reçu la convocation correspondante, ainsi qu’une autre adressée à Dominique Rakotomalala. Ce dernier a été auditionné par la police économique Ketakandriana et Dominique sont sortis des locaux de la police économique à Anosy à 12h30. Le déferrement a été reporté mais l’affaire est toujours en cours.

La proposition de loi sur les défenseurs des droits humains passera devant la commission juridique de l'Assemblée nationale ce lundi 28 novembre 2022 à 09h.

Signez et partagez la pétition au maximum pour demander à nos décideurs d'accélérer la procédure d'adoption. Car les harcèlements judiciaires contre les défenseurs et les lanceurs d'alerte se multiplient. Le cas actuel de Ketakandriana Rafitoson et de Dominique Rakotomalala est révélateur de cette intolérance envers les lanceurs d'alerte.

Pour que cela ne se répète plus, RECLAMONS CETTE LOI ENSEMBLE! Faites passer le mot ! 

https://www.change.org/p/arovy-ny-mpiaro-zo-pour-une-loi-prot%C3%A9geant-les-ddh-lanceurs-d-alerte-%C3%A0-madagascar?recruiter=57125490&recruited_by_id=c6a97a20-d405-0130-c778-3c764e044e9e&utm_source=share_petition&utm_campaign=share_petition&utm_medium=copylink&utm_content=cl_sharecopy_33346986_fr-FR%3A6


<> 23/11 - Ketakandriana Rafitoson, directrice exécutive de Transparency International Initiative Madagascar convoquée par la police après avoir dénoncé la corruption. Mwananyanda, directeur régional du bureau régional d'Amnesty International pour l'Afrique orientale et australe, a déclaré : « Les autorités malgaches doivent s'abstenir d'utiliser à mauvais escient le système judiciaire pour harceler et intimider les défenseurs des droits humains. Ketakandriana n'a rien fait de plus que de mener à bien son travail en exposant de graves allégations de corruption potentielle, de fraude et de blanchiment d'argent. La convocation et l'interrogatoire de Ketakandriana sur des accusations incluant des ‘dénonciations abusives et calomnieuses’ visent clairement à envoyer un message effrayant et à intimider les défenseurs des droits de l'homme à Madagascar. » La police a transmis l'affaire au procureur de la République. Ketakandriana et le président de TI-MG, Dominique Rakotomalala, comparaîtront devant lui pour un interrogatoire le 24 novembre.

Ketakandriana a été convoquée par le chef des services centraux de lutte contre le faux, l'escroquerie et la falsification suite à l'accusation portée par le Groupement des exportateurs de litchis (GEL) contre Ketakandriana Rafitoson. Celle-ci avait dénoncé des infractions potentielles de corruption, fraude et blanchiment d'argent dans le secteur du litchi; plainte déposée par TI-MG le 10 novembre devant le tribunal anticorruption d'Antananarivo.

Amnesty International note que « ces dernières années, les autorités malgaches ont accru la répression des défenseurs des droits humains, des lanceurs d'alerte et des voix dissidentes. Cela inclut la poursuite judiciaire de Jeannot Randriamanana , Ravo Ramasomanana , Raleva et Clovis Razafimalala, car ils ont découvert de graves allégations de corruption et de violations des droits humains. De nombreux lanceurs d'alerte potentiels à Madagascar risquent d'être traités injustement pour avoir exercé leurs droits humains. La protection des défenseurs des droits humains, y compris les lanceurs d'alerte, fait partie intégrante de tout pays qui aspire à la transparence, à la responsabilité et au respect des droits humains. »


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05/11 - ARTE Reportage - Gaëlle Borgia - Madagascar terre de feu

Diffusion sur Arte samedi 05/11/22 à 18h35. 25’.
En ligne jusqu’au 30/10/2025 :

https://www.arte.tv/fr/videos/109886-000-A/madagascar-terre-de-feu/?fbclid=IwAR3jb_DVuPbUaFhtIwZuP77BGdpgCpiWwmwMgiQDgOwxJUWyq1I-Wwevz5g

Alors que l’actualité de cet été a été marquée par les incendies en France, les feux qui ravagent l’Afrique depuis plusieurs années passent largement inaperçus.

Pourtant des images de la NASA montrent que le continent africain est la partie du globe la plus touchée par les feux. Parmi les points chauds : Madagascar, qui abrite 5% de la biodiversité mondiale.

En 60 ans, la Grande Ile a perdu près de la moitié de sa forêt. Madagascar est entrée en 2020 dans le triste classement des 24 « points de déforestation » les plus inquiétants de la planète. Considérée comme un trésor de biodiversité mondial, la Grande Ile abrite des dizaines de milliers d’espèces végétales et animales, dont 80 % n’existent nulle part ailleurs dans le monde.

Ce sanctuaire unique de biodiversité subit une pression anthropique depuis des décennies qui s’accélère avec l’explosion démographique : culture sur brûlis, feux de pâturage pour les zébus, charbon de bois sont nécessaires à la survie d’une population majoritairement rurale et pauvre. En plus de ce mode de vie traditionnel dévastateur, la forêt fait face à une nouvelle menace de grande ampleur : les feux de défrichage pour les exploitations agricoles illégales et le trafic de bois. Organisées par un réseau clandestin, ce commerce illicite très lucratif est facilité par des complicités politiques. Face à ce nouveau trafic, les militants environnementaux risquent la prison ou la mort pour dénonciation et les communautés forestières sont chassées de la forêt

 

 


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31 octobre 2022

REVUE DE PRESSE - OCTOBRE 2022

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POLITIQUE

  • Affaires nationales
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DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

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ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles, environnement
  • Foncier, aménagements
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds

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18 octobre 2022

ARTICLES REMARQUES - OCTOBRE 2022

18/10 - Le ministre des affaires étrangères, Richard Randriamandrato, limogé à la suite de la position adoptée par Madagascar lors du vote de la résolution des Nations unies sur l’annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes. La Grande île avait adopté ladite résolution qui condamne les « annexions illégales » des quatre régions ukrainiennes par la Russie. Or, jusqu’ici, les autorités affirment urbi et orbi sa « neutralité » dans ce conflit. Richard Randriamandrato avait été nommé ministre des affaires étrangères le 16 mars. Auparavant, il avait occupé le poste de ministre de l’économie et des finances jusqu’en août 2021.

Le président de la République n’aurait pas été consulté avant cette prise de position. Une décision individuelle ? La question se pose avec insistance. Une source atteste que « cette résolution et la position que devait prendre Madagascar n’ont pas été discutées en conseil des ministres ». Une information en ce sens a même été diffusée au journal de TVM. La consigne de vote officielle, signée, émanant du ministère des affaires étrangères et reçu par l’ambassade à New York était « l’abstention ». « Quelques minutes avant le vote, il y a eu toutefois une nouvelle consigne qui a conduit à cette prise de position de Madagascar, traduite par le vote en faveur de la résolution de l’ONU », concède une source. « Nous avons été pris au dépourvu », affirment des personnels du siège de la diplomatie malgache. Toutes les sources soutiennent que l’ambassade à New-York « n’aurait jamais voté dans ce sens, sans que la nouvelle consigne, in extremis, n’émane du ministre ». Un proche du ministre Richard Randriamandrato réplique que si celui-ci a donnécette nouvelle consigne, il ne l’aurait jamais fait sans un feu vert du chef de l’État. Seul Christian Ntsay, premier ministre, a tenté de justifier ce revirement, tout en réaffirmant la position de neutralité de la Grande île dans ce conflit, « dans l’intérêt du pays ».

La Grande Ile a fait partie des 142 pays à avoir voté en faveur de la résolution qui condamne « les semblants de référendums illégaux » menés dans quatre régions ukrainiennes et les « annexions illégales » de ces régions par la Russie. Ce revirement serait, pense-t-on, dû à un fort lobbying de l’Union européenne. La condamnation a été adoptée par une large majorité de 193 pays membres, dont Madagascar. 35 pays se sont abstenus, notamment la Chine, l’Inde, le Mozambique, la Tanzanie ou encore l’Afrique du Sud. Cinq pays se sont opposés à la motion. L’Express rapporte que « des analystes défendent que, par ce vote, Madagascar ne déroge pas de sa ligne en matière de politique internationale au sujet de la souveraineté et de l’intégrité territoriale. En 2014, notamment, la Grande île a voté une résolution condamnant l’annexion de la Crimée par la Russie. L’intégrité territoriale et la souveraineté nationale sont, du reste, les principaux arguments mis en avant par Madagascar sur la négociation des îles Eparses. (…) L’éventualité que ce vote ait des conséquences sur les relations russo-malgaches n’est pas à écarter. ». Le Bangladesh, l’Irak et le Sénégal tout comme Madagascar, qui s’étaient abstenus lors du 1er vote, en mars, ont cette fois voté pour condamner Moscou.

15 10 22 - Collectif Tany - Mais que se passe-t_il-dans le Bas Mangoky ?
A un an de la fin du mandat présidentiel, les dirigeants malgahes s'apprêtent à préseter au publicle Plan Emergence de Madagascar. Un volet important de  Un volet important de ce Plan consiste en l'attraction d'investisseurs, principalement étrangers, dans le secteur de l’agribusiness. Or la suspension d’un projet de mise à disposition de 60.000 ha à société d’agribusiness dans le Bas-Mangoky vient d’être annoncée. Ce communiqué expose les raisons de cette suspension, quelques faits conernant cette zone et les leçons que Tany se propose de tirer de la situation actuelle.

Pour le Collectif Tany, il est étonnant que ces investisseurs soulèvent soudain ces problèmes d’insuffisance de pluviométrie, de changement climatique et de précarité des moyens de communication. Les dirigeants vont-ils accepter de réaliser des aménagements préalables pour une multinationale, afin de produire des denrées agricoles dont les termes exacts n’ont toujours pas été dévoilés aux paysans de la zone concernée et au public ? Est-ce que les Malgaches doivent, à travers l’État, « subventionner » ce projet qui les prive en même temps de leurs terres nourricières ? Le point de presse du ministre relance les suspicions sur les liens envisagés entre la rive gauche et la rive droite du fleuve. Alors que les 60 000 ha prévus pour la société émiratie se situent sur la rive droite, de l’autre côté se trouvent les aménagements mis en œuvre depuis le début des années soixante et financés à partir des années 2000 par la BAD, destinés à l’installation de familles souhaitant s’engager dans l’agriculture.

En mai 2022, un « accord de prêt à hauteur de 2,4 millions de dollars pour le financement de l’étude de faisabilité du projet « Pôle de développement agricole de la rive droite du delta de Bas-Mangoky » a été signé entre l’Etat et la BAD. Ce prêt, concernant l’agropole destinée à Elite Agro, a soulevé l’indignation des défenseurs des terres malgaches. En septembre 2022, des représentants des exploitants de la rive gauche ont protesté contre une nouvelle décision de l’Etat sur le partage des terrains entre les paysans qui les ont exploités et l’Etat, répartition qui leur est très défavorable et remet en cause la convention initiale. Un « Comité des sages » chargé du suivi de l’avenir du Bas-Mangoky a transmis une lettre ouverte à la BAD concernant la contestation par les paysans du nouveau mode de répartition des terres, l’avertissant d’une possible explosion de colère de la population. Tany redoute que les aménagements hydro-agricoles financés par la BAD, destinés aux paysans, soient attribués à l’usage des investisseurs étrangers, émiratis ou non. Le ministre dit clairement que seule une partie des récoltes sera vendue à l’Etat. On ne sait pas à quel prix. On ne sait pas non plus si le prix de revente par l’Etat sur le marché national sera abordable pour la population et les paysans qui auront cédé leurs terres aux investisseurs. Pour le Collectif, l’Etat et la population sont les grands perdants de l’ensemble de cette stratégie nationale d’agribusiness en cours d’application. L’appui prioritaire sur les investisseurs étrangers pour assurer l’« autosuffisance alimentaire » de la population semble dans l’impasse.

- 03 10 22 - Déclaration du CETIM Madagascar devant le Conseil des droits de l'homme de Genève
Le CETIM, alimenté entre autres par les informations du GTT International, association de Malgaches basée à Genève proche officiellement de l’ancien président Marc Ravalomanana, est intervenue au Conseil des droits de l'homme de l'ONU et publié cette déclaration qui cite notamment les enlèvements d'enfants de paysans dans la région du lac Alaotra, un cas d'accaparement de terre dénoncé par le Collectif Tany.



 


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30 septembre 2022

REVUE DE PRESSE - SEPTEMBRE 2022

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