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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
28 septembre 2021

ARTICLES REMARQUES - SEPTEMBRE 2021

<>  27 09 21 - CCFD Terre Solidaire - Justice climatique : une priorité pour lutter contre les inégalités en Afrique Australe
« Ceux qui ont le moins contribué au changement climatique en souffrent le plus » -  Qu’est-ce que la justice climatique ? Quelles sont les personnes concernées ? - Éclairage depuis l’Afrique australe, où les populations victimes des changements climatiques et de l’exploitation minière veulent faire respecter leurs droits.

<>doc 07 09 21 - Enrtraide.be - La Belgique compice de la famine à Madagascar ?
« Madagascar, premier pays confronté à une famine liée au réchauffement climatique », écrit Renaud Vivien dans une analyse publiée sur le site entraide.be. « Le peuple malgache paie le prix fort de l’injustice climatique qui trouve sa source principale dans le système capitaliste mondialisé qui ne profite qu’à une minorité de personnes en même temps qu’il détruit l’environnement et dérègle le climat. Par ses activités de production et d’exploitation guidées par le profit immédiat, ce système, dont les multinationales sont les principales actrices, produit année après année des émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent la planète et dont les premières victimes sont les populations situées dans les pays appauvris du Sud. Si Madagascar est le premier pays à subir une famine du fait du réchauffement climatique, d’autres pays pourraient rapidement suivre. La sécheresse représente même pour l’ONU la prochaine pandémie. ‘La sécheresse est sur le point de devenir la prochaine pandémie et il n’y a pas de vaccin pour la guérir’, a déclaré la représentante spéciale de l’ONU pour la réduction des risques de catastrophe en juin 2021. (…) Pour venir en aide aux 41 millions de personnes exposées à la famine, le PAM indique avoir besoin d’environ 6 milliards de dollars. Cet appel pour obtenir ces fonds n’est pour l’instant pas suivi d’effet alors que les montant demandés apparaissent ridicules en comparaison avec d’autres dépenses effectuées par les pays riches. Par exemple, les 6 milliards de dollars dont les populations ont urgemment besoin ne représentent que 0,2 % des 3 000 milliards d’argent public dépensés par les gouvernements des pays du Nord pour les sauvetages bancaires en 2007-2008. De plus, ces 6 milliards ne pèsent pas grand-chose par rapport à ce que ces mêmes pays appauvris remboursent ‘coûte que coûte’. (…) En 2021, les remboursements prévus à ces créanciers de la part des pays appauvris s’élèvent à 350 milliards de dollars. C’est 58 fois ce que l’ONU demande pour éviter les famines. (…) Concernant Madagascar, seulement 78 millions de dollars sont demandés à la ‘communauté internationale’ pour fournir des denrées alimentaires vitales pendant la prochaine période de soudure. Or, dans le même temps, les créanciers étrangers devraient prélever, en 2021, 148 millions de dollars sur le budget malgache, soit presque le double de ce que demande l’ONU pour agir maintenant contre la crise alimentaire ! Sur ces 148 millions de dollars, 57 millions de dollars sont destinées à la seule Banque mondiale.

La lutte contre le changement climatique implique [en outre] nécessairement de réguler le commerce international qui est à l’origine de plus de 30% des émissions de gaz à effet de serre. Cette régulation passe par l’établissement de règles internationales contraignantes pour les entreprises afin que ces dernières soient (enfin) obligées de respecter les droits humains et l’environnement. Sur ce point, un projet de traité international est en cours de négociation à l’ONU depuis 2014… sauf que les négociations sont quasiment bloquées.

Pour nourrir l’humanité et soutenir la paysannerie en lui permettant de vivre dignement tout en préservant l’écosystème, il est essentiel que les gouvernements augmentent la part de leur aide publique au développement dédiée au financement de projets agroécologiques. Un tel financement ne sera efficace que si, dans le même temps, les gouvernements du Sud comme du Nord cessent de soutenir l’agro-industrie via la conclusion d’accords de commerce qui libéralisent le secteur agricole. (…) C’est pourtant ce modèle agro-industriel que le gouvernement malgache entend renforcer. Dans ce qu’il appelle ‘la nouvelle stratégie nationale de l’agribusiness’, le gouvernement prévoit d’affecter, dans les dix prochaines années, quatre millions d’hectares de terres au secteur privé, dont les multinationales qui bénéficieraient d’importantes exonérations fiscales. Cette surface dédiée à l’agro-industrie est gigantesque puisqu’elle dépasse la totalité des terres cultivées par les paysans malgaches sur l’ensemble de l’île. »

 

 


 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente
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