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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
30 juillet 2022

ARTICLES REMARQUES - JUILLET 2022

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22 07 22 - Le Monde - Madagascar : Andry Rajoelina, le maître des désillusions
A dix-huit mois de la fin de son mandat, le président continue de faire des promesses tous azimuts alors que la Grande Ile s’enfonce un peu plus dans la misère.

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13 07 22 - Collectif Tany - La Belgique complice de l'accaparement des terres à Madagascar ?

L’étude d’Entraide et Fraternité a été réalisée par Mamy Rakotondrainibe du Collectif Tany sur le cas Tozzi Green à Madagascar. Elle met en évidence l’implication de l’État belge via BIO, sa banque de développement, qui finance la multinationale avec de l’argent public. Le résumé de cette étude a été présenté lors de la conférence-débat organisée par Entraide et Fraternité le 25 mars 2022 à Bruxelles dans le cadre de sa campagne de carême intitulée « Pas d’accaparement de terre avec notre argent ! » Cette étude a également été utilisée dans le cadre de l’audition du directeur de BIO à la Chambre des représentants belge. Pour visionner cette audition, cliquer sur ce lien : https://www.lachambre.be/media/index.html?language=fr&sid=55U3082
A partir de 3h13 min, les réponses du directeur de BIO sur le cas Tozzi Green.

<> 10 07 22 - Remède anti-Covid à Madagascar - Une expression du panafricanisme sanitaire
Le 21 juillet 2021, les médias rapportaient que l’actuel président de Madagascar, Andry Rajoelina, avait survécu à une tentative d’assassinat. C’est moins le contexte particulier de l’histoire politique et militaire malgache qui a retenu l’attention que le rôle joué par Rajoelina dans la lutte anti-Covid en Afrique. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes expliquent que c’est du fait de son action contre la pandémie que Rajoelina a failli être victime d’un sort tragique, comme l’ont été avant lui de nombreux présidents africains et afro-descendants. Voilà qui témoigne de l’image de l’île auprès de nombreux Africains : celle d’un pays qui a su résister à la pandémie par ses propres moyens, sans se plier aux injonctions occidentales.

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07 07 22 - Tribune - Edito - Ndimby A - Refuser la tentation de la crise
Si un artiste-peintre pouvait décrire Madagascar aujourd’hui, on y trouverait entre autres : grèves, invasion de criquets, famine, banditisme hors de contrôle, délestages d’électricité, coupures d’eau, inflation généralisée, corruption, décisions de justice injustes…. A ceci s’ajoutent tous les scandales qui ont émaillé les trois premières années du mandat présidentiel. Les dizaines de kilos d’or qui passent les frontières ou s’évaporent des coffres-forts ; l’euthanasie d’Air Madagascar à cause de l’incompétence et de la voracité ; les diverses affaires (bonbons sucettes, paniers garnis, écrans plats) ; le comportement de certains ministres et de leurs proches qui désacralisent l’honorabilité de fonctions censées être réservées aux "meilleurs d’entre nous." Il y a aussi des actes qui ont détourné du régime même ceux qui étaient disposés à lui accorder le bénéfice du doute, voire un cautionnement initial béat : les manigances de prestidigitateur pour tenter de faire du CVO ce qu’il n’était pas, y compris à l’échelle africaine ; les polémiques autour des projets présidentiels tels que Tanamasoandro et le téléphérique ; et surtout la construction illégitime et sacrilège du Colisée dans l’enceinte du Rova d’Antananarivo. En un mot comme en mille : le werawera ne suffit pas quand il est confronté à la réalité des faits. (…) Dans cette atmosphère délétère, certains opposants pourraient avoir des velléités de capitaliser cette vague croissante de contestation et provoquer une crise politique. (…)  On sait toutefois quelles sont les conséquences de comportements de voyous politiques tels que coups d’État ou crise politiques. Jusqu’à aujourd’hui, nous payons les conséquences des crises de 2009 et de 2002 sur tous les plans (politiques, économiques et civiques). (…) Il est primordial de souligner que dans son état actuel, le pays ne peut se permettre un nouvel acte immature qui ne considérerait que l’effet immédiat sans se préoccuper des conséquences futures. (…) Toutes les forces vives de la nation (institutions, classe politique, raiamandreny, milieu économique, société civile, monde universitaire, Églises etc.) doivent donc s’unir pour agir et refuser la nouvelle crise qui pend à notre nez, et pour laquelle plusieurs s’activent. En d’autres termes, exiger du pouvoir et de l’opposition le respect du calendrier électoral et un processus menant à l’organisation d’élections sereines et propres en 2023. (…) Il ne s’agit pas de sauver le soldat Rajoelina, dont le sort ne nous préoccupe pas vraiment, mais de sauver la République et lui éviter de tomber encore plus bas.

 

 


 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente
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