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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
30 juin 2013

ARTICLES REMARQUES - JUIN 2013

- 29 06 13 - Madagaoravox - Jean- Pierre - Domenichini - Le 26 Juin
La « fête » nationale du 26 juin 2013 a provoqué de nombreux commentaires compte tenu du contexte politique particulier, avec un président-candidat qui refuse de se soumettre aux injonctions de la communauté internationale et de démissionner. Les festivités ont été boudées par le corps dipomatiques et par les Eglises du FFKM. Le chroniqueur fait le récit  de cette journée maussade, pluvieuse et triste, où seul Andry Rajoelina était réjoui et béatement souriant... Son épouse ayant au contraire un visage fermé et triste comme le jour, inquiète sans doute d'un avenir incertain...

- 25 06 13 - La Gazette - Edito - Université d'Ankatso d'Antananarivo : lieu de paradoxes
Le campus d’Ankatso, première université de l’océan indien dans les années qui ont suivi l'indépendance, université de référence, n’est plus ce qu’elle était. Etat des lieux sans concession.

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  21 06 13 - US Department of State - Madagascar - Trafficking in Persons - Report 2013
Traite des personnes : le département d’État américain accable une nouvelle fois la Transition. Dans son dernier rapport sur la traite des personnes, il note avec regret le fait que le régime ait depuis 2009 délaissé la lutte contre l’exploitation humaine sous toutes ses formes : travail des enfants, envoi d’employés à l’étranger dans des conditions de travail déplorable ou encore prostitution des mineures. Madagascar figurerait parmi les plus grandes sources de trafic de personnes aux fins de travail ou de prostitution à l’étranger. Le département d’État évalue à un peu moins de 10.000, le nombre de personnes contraintes à la migration professionnelle pour aller travailler en tant que gens de maison dans les pays arabes, à Maurice et aux Seychelles. La plupart d’entre elles vivent dans de conditions misérables et des abus sexuels sont périodiquement rapportés. Une centaine de personnes ont demandé à revenir au pays, mais leur rapatriement n’a pas été pris en charge. Le Département d’État interpelle enfin le régime sur le projet de création d’un Comité contre le trafic humain, sous tutelle du ministère de la Justice.

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  20 06 13 - SeFaFi - Communiqué - Citoyen, réveille-toi, ils sont devenus fous !
C’est à chacun des citoyens que cet appel est lancé par l'Observatoire de la vie publique qui écrit notamment : "Chaque jour, le délire de la classe politique prend plus d’ampleur. Plus que jamais, les citoyens sont pris en otage par quelques centaines de politiciens égoïstes, incompétents et pleins de mépris de la loi". Les premiers responsables de l’impasse actuelle sont les membres de la CES. 19 candidats viennent de se constituér en « collectif » pour protester contre tous les dénis de droit accumulés ces dernière semaines. Pendant ce temps, les"parlementaires" non élus se dépensent sans compter pour profiter le plus longtemps possible des avantages liés à leur statut.Quant au conseil des ministres, il a atteint le summum du ridicule en proposant d'exercer collectivement les fonctions de chefs de l'Etat après la démission d'André Rajoelina ! Les responsables de cette impasse doivent prendre leurs responsabilités devant les citoyens et décider toutes affaires cessantes de mettre le sens de l’État et le respect de la loi au-dessus de leur susceptibilité.

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20 06 13 - L'Express - Humeur - Sylvain Ranjalahy - L'homme sans visa
La crise ressemble bel et bien à la fameuse série télévisée intitulée « L'homme sans visage »
. La réalité dépasse la fiction. Ainsi, les péripéties de cette série dont le dénouement des intrigues était imprévisible et déconcertant se rapprochent à s'y méprendre aux rebondissements de la Transition, depuis quatre ans. À cette nuance près que pour la Transition c'est l'acteur principal qui se nomme « L'homme sans visa ». Bien malin celui qui peut deviner ce qui va arriver, désormais...Comme « L'homme sans visa » est réduit à vivre à huis-clos, il serait tenté de faire la politique de la terre brûlée. La fin du film ressemble à une issue apocalyptique avec un pillage systématique de toute la ville en particulier les intérêts de ceux qui lui l'ont privé de sa carte à puce (son visa pour la France), sésame de toutes les portes du monde.

- 18 06 13 - CIRAD - Infestation majeure de criquets à Madagascar
Madagascar est de nouveau confronté à une invasion de criquets migrateurs qui menace sérieusement les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des populations rurales. Les scientifiques interpellent la communauté internationale sur ce phénomène récurrent. Les connaissances scientifiques sont là. Les moyens techniques à mettre en œuvre sont connus. Mais, et ce depuis des années, les appuis successifs des donateurs n’ont pas eu l’efficacité escomptée.

- 18 06 13 - Jeune Afrique - Jean Omer Beriziky : l'empêcheur de tourner en rond
Contre toute attente, le premier ministre Jean Omer Beriziky a pris la tête du front opposé à une candidature du président de la Transition Andry Rajoelina. C'est l'homme à abattre pour ses partisans. Ces derniers temps, Beriziky aurait reçu des menaces. Mais il dispose d'une double assurance-vie : le soutien de la communauté internationale et le bataillon de sécurité de la primature, l'un des mieux armés du pays.

- 18 06 13 - Tribune-  Elections présidentielles : Andry Rajoelina désemparé
Depuis que Lalao Ravalomanana s’est portée candidat à la présidentielle, Andry Rajoelina est dans le désarroi. Il ne s’attendait pas à cette volte-face de la mouvance Ravalomanana et se débat pour prendre le dessus. Les bases de ce qu'il avait été considéré comme moteur du changement convenu sur la place du 13-Mai sont parties en éclats... L'homme est esseulé. Seule issue : trouver le moyen de prolonger la Transition.

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  14 06 13 - L'Express - Interview de Lalao Ravalomanana - "Moi présidente, lui gèrera Tiko"
Lalao Ravalomanana, candidate à l’élection présidentielle et épouse de l’ancien président Marc Ravalomanana, parle de ce qui l’a poussée à se présenter à la présidentielle et assure qu’elle ne sera pas l’ombre de son mari lorsqu’elle sera élue.
Au cœur d’un bras de fer très tendu avec la communauté internationale qui la contraint à retirer sa candidature à la présidentielle en brandissant des sanctions ciblées de plus en plus pressantes, l’ancienne première dame se défend.

- 11 06 13 - L'Express - Humeur - Sylvain Ranjalahy - Périmé ministre
À consommer avant le 24 juillet ou le 23 août. L'élection présidentielle est un produit, le seul au monde, qui a deux dates de péremption selon qu'il soit fabriqué par la CENIT ou le gouvernement. Les deux institutions s'en disputent la paternité depuis une semaine et recourent à des exégèses pour mettre à profit les subtilités ou plutôt les non-dits de la loi. Mais quelle que soit la date réelle, le produit provoque déjà une intoxication alimentaire au niveau de la population totalement dégoûtée et dépassée par la tournure prise par les évènements. Autant elle est indignée par le comportement et l'attitude irresponsable des politiciens qui ont montré une fois de plus qu'ils sont tout sauf des dirigeants dignes de confiance et conscients du danger auquel ils sont en train d'exposer le pays, autant elle est outrée par l'omnipotence de la communauté internationale dont la position signifie que le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes reste une belle utopie.

- 11 06 13 - Tribune - La France sanctionne les 3 candidats contestés et brandit des menaces en cas de non désistement
La famille Rajoelina privée de visa Schengen. Les autorités françaises ont abrogé les visas d’ Andry Rajoelina et de son épouse. Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka ne devraient plus pouvoir obtenir de visa en cas de demande. La mesure s'étend à leur famille respective. Une source diplomatique glisse que la communauté internationale « se trouve sur une même longueur d'ondes » que la France pour durcir le ton. La sanction française s’abat quelques heures avant que le sommet des chefs d’Etat de la SADC ne s’ouvre à Maputo. Si l’on se réfère aux déclarations de l’ambassadeur d’Allemagne, les sanctions seront personnalisées et étendues aux biens et avoirs ou placements des personnalités ciblées. Paris ne reconnaîtra pas l'élection si les candidats contestés se maintiennent, En attendant, la France n'entend pas accueillir sur son territoire les responsables du blocage du processus de sortie de crise. Le ministère français n’évoque pas les 109 personnalités sanctionnées par l’UA et l’UE (accords de Cotonou et charte de Syrte), mesures qui ne sont pas applicables car Madagascar ne les a pas ratifiées.

- 05 06 13 - La Nation - Raymond Ranjeva -" La révolte est maintenant générale"
Après avoir donné une interview à Tribune, le professeur Raymond Ranjeva répond aux questions de La Nation et livre son point de vue concernant l’évolution de la situation politique. "Il importe que ceux qui gravitent autour et vivent de la transition, comprennent que c’est la fin de leur pouvoir et de leur système. Avant qu’il ne soit trop tard, car la révolte est maintenant générale, la sagesse politique leur dicte de ne pas bloquer, pour des raisons d’égoïsme personnel ou d’aveuglement, l’avènement d’un nouveau pouvoir".

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04 06 13 - Tribune - Constats de la Banque mondiale - Les coûts élevés de l'impasse politique
La crise politique prolongée à Madagascar a prélevé un lourd tribut sur son économie et sa population, en particulier sur les couches les plus vulnérables de la société malgache. Une poursuite dans cette impasse ne verra qu’une détérioration, avec des implications profondes à court, à moyen et à long terme. Cette note décrit les graves conséquences de l’inaction politique, d’un point de vue factuel au sujet des questions de développement. Seule une sortie durable de l’impasse permettra au pays de se concentrer sur la sécurisation du développement et de la croissance économique pour la population.

- 04 06 13 - Tribune - Opinions - Dix questions à Raymond Ranjeva
L'universitaire, ancien vie-président de la CIJ, s'exprime sur les sujets d'actualité : vide juridique ou institutionnel, démission des candidats exerçant des mandats publics, "Etat de non-droit", rumeurs de prise de pouvoir par les militaires, menaces de "sanctions ciblées", grève des impôts du secteur privé, communauté internationale, initiative du FFKM...

- 03 06 13 - IRIN -Témoignage Réunion - Dégradation du secteur de la Santé à Madagascar, conséquence des décisions de la communauté internationale
Depuis le départ de Marc Ravalomanana, Madagascar ne reçoit plus d’aide internationale. Une des conséquences, c’est un exode du personnel médical des campagnes vers les villes où ils pensent trouver un meilleur salaire. Des centres sont obligés de gérer la pénurie, et il coûte de plus en plus cher pour se soigner à cause de trajets plus longs pour consulter un médecin.

- 01 06 13 - L'Express - Chronique de Vanf - Le coffre fort de la Caisse des Dépôts
Défiance du patronat vis-à-vis du pouvoir: les impôts dus ne seront plus versé au Trésor. « Face à l’imbroglio juridique actuel et à l’instrumentalisation des lois à des fins politiques, le secteur privé ignore qui sont ses interlocuteurs au sein de l’appareil de l’État. C’est pourquoi tout contact institutionnel avec l’administration est suspendu à compter du 1er juin. Compte-tenu du flou actuel, le prochain paiement de la TVA se fera au profit de la Caisse de Dépôt et de Consignations » déclare le secteur privé dans un texte signé par plusieurs groupements patronaux. Le président du FIVMPAMA, explique que les banques refusent les demandes de prêt des entreprises, vu le contexte actuel. « À ce rythme, nos entreprises vont devoir fermer leurs portes » explique-t-il. La plate-forme appelle vivement à un retour à la « normalité constitutionnelle ». Le président du SIM souligne que la situation actuelle pénalise les entreprises et l’économie du pays. « Nous craignons l’insécurité engendrée par la situation», dit-il.  La menace d'explosion sociale, compte tenu de la paupérisation grandissante, a été mise en exergue, outre l'invasion de criquets qui met en péril les moyens d'existence des 60 % de la population. « Un malaise social, un risque d'explosion est à craindre. La sécurité des sites industriels est précaire avec cette crise qui n'a que trop duré. Il faut que tout cela s'arrête », déclare le président du SIM.

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 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente

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