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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
25 novembre 2020

ARTICLES REMARQUES - NOVEMBRE 2020

- 25 11 20 - Communiqué de la socité civile sur les essais pilotes terres rares à Ampasindava par la société RREM
Des organisations de la société civile s’opposent à la mise en œuvre d’essais pilote.
Elles estiment qu’un tel projet aura des impacts désastreux sur la population locale et l’environnement et rappellent que des pays comme les Etats-Unis, le Canada, l’Australie ou le Brésil ont renoncé à cette exploitation en raison des problèmes de pollution inhérents à ces minéraux. Madagascar ne devrait donc pas accepter de sacrifier son environnement et la vie de ses habitants sur l’autel des intérêts de ce holding asiatique. Cette exploitation aura également de lourdes conséquences sur tout le district de Nosy Be, touchant particulièrement le tourisme. Des études au niveau mondial ont démontré qu’une telle exploitation a de graves impacts sur la santé des riverains, avec la multiplication de cancers et de maladies respiratoires. Bien que RREM n’ait pas encore obtenu son permis minier, elle projette de procéder prochainement à des essais pilotes dont les conséquences seront aussi désastreuses que l’exploitation elle-même. Les organisations de la société civile lancent un appel urgent aux autorités pour qu’elles empêchent la conduite de tels essais et donnent la primauté aux droits des communautés concernées en rejetant la demande de permis d’exploitation.

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24 11 20 - France 24 - Gaëlle Borgia - 06/11/20 - Dans le sud de Madagascar on meurt de faim
Vidéo - 5’22 - https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/focus/20201106-madagascar-au-sud-du-pays-on-meurt-de-faim
Le sud de l’île connaît une fois de plus une grave crise alimentaire. Victimes de la sécheresse, mais aussi de la mauvaise gouvernance des autorités, de la cupidité de sociétés prédatrices ou encore du banditisme rural, des centaines de milliers de personnes sont en situation de malnutrition aigüe et ont besoin d'une aide alimentaire d'urgence. À ce jour, des dizaines de personnes, dont plusieurs enfants, sont mortes de faim. Une situation catastrophique qui a pris de court les autorités.

<> 24 11 20 - Le Monde - Mourir de faim dans le sud de Madagascar
1,5 million de personnes ont besoin d’assistance. Les restrictions liées au Covid-19 ont aggravé les conséquences de la sécheresse.Les agences humanitaires décrivent aussi une situation d’une gravité inédite depuis longtemps.Cette dégradation de la situation était annoncée dès le mois de mai.Les appels au don se sont multipliés. A l’étranger, la diaspora s’est mobilisée. Mais le PAM qui assure d’ordinaire 65 % des distributions alimentaires sait déjà que ses stocks lui permettront seulement de couvrir les deux mois à venir.Il y a longtemps que, dans cette région semi-aride, la faim n’est plus une urgence mais un mal chronique qui revient chaque année. Des centaines de millions de dollars ont été dépensées pour financer des programmes de développement qui ont laissé peu de traces durables sur le terrain. D’autres sont restés dans les tiroirs en attendant que le pays sorte d’une de ces multiples crises politiques qui ont jalonné les dernières décennies.

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  17 11 20 - CAPE - Madagascar signe des accords de pêche destructeurs avec des investisseurs chinois
Alors que les négociations entre l’UE et Madagascar continuent pour un nouveau protocole d’APPD thonier, - le dernier ayant expiré le 31 décembre 2018, le gouvernement malgache a signé deux protocoles qui permettent l’accès aux eaux malgache à une trentaine de navires appartenant à des investisseurs chinois. Les deux protocoles d’accord de pêche ont été signés fin 2019 avec la société de droit malgache Côte d’Or, dont les dix actionnaires sont chinois. Ces protocoles d’accords, gardés secrets jusqu’à présent, ne font que confirmer l’emprise grandissante de flottes d’origine asiatique sur les ressources halieutiques de Madagascar, et les inquiétudes que cela génère chez les petits pêcheurs malgaches depuis plusieurs années. Le modus operandi pour l’accueil de ces bateaux d’origine chinoise semble toujours le même, à Madagascar, au Sénégal ou dans d’autres pays africains. Les gouvernements permettent à ces bateaux d’accéder à leur ZEE alors qu’ils n’ont pas d’autorisation de pêche, légalisent dans un deuxième temps la situation via la constitution d’une société mixte bidon. Une autre particularité de ces deux protocoles est qu’ils ne font l’objet d’aucune contrepartie pour l’Etat, contrairement aux protocoles officiels, et n’incluent que des redevances annuelles dérisoires. Le plus grand péril, c’est que cette politique active d’accueil de bateaux d’origine chinoise hypothèque l’avenir des communautés côtières malgaches dépendant de la pêche.

- 05 11 20 - Le Monde - La France remet à Madagascar la couronne ornant le dais de la reine Ranavalona III
Après un faux départ au printemps, la couronne du dais de la dernière reine de Madagascar, Ranavalona III (1861-1917), s’est finalement envolée de Paris pour Antananarivo, où elle a atterri le 5 novembre. L’événement, qualifié d’« historique » par le président Andry Rajoelina, coïncide avec l’inauguration d’un controversé colisée et du palais rénové de la reine, situés sur les hauteurs de la capitale malgache. C’est dans ce palais – le Rova – que le morceau de dais sera exposé. Le président malgache avait officiellement adressé une lettre à Emmanuel Macron en février pour lui demander la restitution de la « couronne de la reine ». Avec l’espoir que celle-ci puisse aboutir pour les commémorations du 60e anniversaire de l’indépendance de l’ancienne colonie française, le 26 juin. Les exigences juridiques qui encadrent la restitution du patrimoine africain souhaitée par le président français ont contrarié ce calendrier. Après avoir refusé que l’objet ne revienne sur la Grande Ile à la faveur d’un prêt simple – ce qui avait, au dernier moment, conduit à annuler l’expédition –, le président malgache semble s’être résolu à la solution d’une « mise en dépôt », en attendant que soit votée en France une loi qui seule peut autoriser à déroger au caractère inaliénable et incessible des collections nationales.

 


 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente
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