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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
30 août 2013

ARTICLES REMARQUES - AOUT 2013

- 30 08 13 - La Lettre de l'Océan Indien - Trois businessmen en politique
Outre Edgard Razafindravahy, PDS d’Antananarivo, trois autres businessmen sont candidats au scrutin présidentiel. Mis à part les trois jeunes opérateurs écartés de la course par la CES - Emma Rasolovoahangy (présidente de Petromad), Ny Rado Rafalimanana (PDG d'Axius), et Fleury Rakotomalala - trois autres opérateurs figurent parmi les 33 candidats en lice. Plus âgés que les trois recalés, ils n'en sont pas à leur première expérience politique.

- 30 08 13 - France 24 - Annonce d’émission - Prochain numéro de Ligne Directe : « Liban, domestiques ou esclaves? » Diffusion dimanche 1er septembre à 21h45 (heure de Paris). Le magasine se rend ce mois-ci à Beyrouth à la rencontre d’une Observatrice malgache, Aimée Razanajay. Cette dernière a contacté les Observateurs pour témoigner de la ségrégation sociale et de la violence dont sont victimes les employées de maison dans la capitale libanaise. Ces femmes venant pour la plupart des Philippines, de Madagascar ou d’Éthiopie connaissent un calvaire quotidien. Quelles sont les conditions de vie de ces employées de maison ? Les autorités libanaises sont-elles au courant de ces pratiques ? Ces femmes peuvent-elles espérer une amélioration de leur statut social au sein de la société ? En donnant la parole à différents protagonistes dont l’assistante médico-sociale d’une ONG et le directeur du Ministère du Travail, Julien Pain tente de répondre à ces questions.

- 30 08 13 - RFI - Madagascar, la fièvre de l'or bleu . Reportage d'Anne Sylvestre - 19'31.  C’est la plus grande mine de pierres précieuses de Madagascar, une des plus importantes au monde. Ilakaka, au sud est de Madagascar, et ses saphirs sont devenus synonymes de fortune pour des milliers des Malgaches. Ils pourraient être une des clés du développement du pays, selon une étude de la banque mondiale. Pourtant, ces espoirs ont jusque là été déçus. Depuis 2009 et le début de la crise politique et économique, la mauvaise gouvernance a empêché de faire d’Ilakaka une richesse pour les mineurs et le pays. Ecouter

<>  29 08 13 - Témoignage d'un prêtre malgache sur l'insécurité dans le Sud - Suite
Le ministre de l’Intérieur, Florent Rakotoarisoa l’affirme : « Il faut exterminer les dahalo ; ce sont des terroristes ». L’insécurité se manifeste plus que jamais dans plusieurs villes et villages de la Grande Ile. Un affrontement entre les forces de l'ordre, des villageois et des dahalo a fait 73 morts à Esira, district d'Amboasary Sud, et à Ranomafana, district de Tolagnaro. 61 dahalo tués dans un village à 70 km de Tolagnaro. A Amboasary-Sud, le tristement célèbre bandit Rekamainty et ses comparses ont découpé en public 5 personnes à coups de hache. Des dahalo équipés d’arme de guerre ont exécuté un médecin à Beraketa. Le déploiement de forces spéciales dans des régions reculées et difficiles d'accès a donné lieu à des dérives, des exactions contre les civils et des destructions, selon des témoignages recueillis sur place. Une enquête internationale a été promise mais n’a pas été engagée, alors que rien ne semble être fait éviter un nouveau carnage.
Un prêtre malgache en fonction dans le secteur de Tolagnaro  dénonce la corruption qui ne permet pas de déférer les dahalo devant les tribunaux.La 1ère partie de son témoignage avait été
publiée dans les "articles remarqués" de juillet. Le texte rédigé le 23 août apporte de nouveaux éléments. « La population a le droit d'être en sécurité », affirme l'administrateur civil Louis Robson Rakotomalala, ancien chef de district, qui vilipende les défenseurs des droits de l’homme dans le quotidien La Gazette.

- 23 08 13 - SeFaFi - Communiqué - Le point de non-retour
L’Observatoire de la vie publique se félicite de la publication de la liste révisée des 33 candidats à la présidentielle arrêtée par  la nouvelle CES. Le retour à l’ordre constitutionnel signifie retour à l’État de droit. Mais ceux-là même qui avaient applaudi une décision entachée d’irrégularité parce qu’elle favorisait leur actions illégales, s’insurgent à présent contre une décision simplement conforme aux lois et à la Constitution… L’alliance objective entre les mouvances Ravalomanana, Ratsiraka et Rajoelina contre le rejet de leurs candidats démontre une fois de plus que les intérêts partisans, sinon personnels, priment sur l’intérêt général. Le temps est venu de mettre un terme à une Transition désastreuse, les citoyens ne toléreront pas un nouveau report. Les leçons de démocratie venant de l’Union africaine et de la SADC sont plutôt mal venues mais qu’importe.

- 22 08 13 - L'Express - Humeur - Sylvain Ranjalahy - Myst Hery
Comment les partisans de Marc Ravalomanana vont ils admettre une élection sans lui ou son mandataire ? Une aberration que même la SADC n'a pas imaginé dans son plan. L'élection sera-t-elle toujours juste, transparente, équilibrée et acceptée par tous comme la communauté internationale l'a toujours exigée ? Une grosse partie de l'électorat boudera les urnes. Andry Rajoelina non plus n'a pas de représentant « officiel » au départ mais cela ne le dérange pas outre mesure du moment que son rival juré n'est pas dans la course. L'absence de réaction énergique de ses partisans prouve qu'il est présent à travers un candidat par procuration ou par parrainage.Il sera bel et bien aux rênes d'un des favoris de cette course. Une véritable guerre de tranchée se livre maintenant entre les 33 candidats restés en lice qui ont les poches pleines mais la tête creuse. La campagne semble réduite à la surface financière du candidat, à sa capacité de soudoyer les autorités des collectivités décentralisées. Le plus dur ne fait ainsi que commencer pour la communauté internationale.

- 22 08 13 - Tribune - Publication de la liste des candidats à la présidentielle par la CES nouvelle formule
La CES nouvelle version a rendu public la liste définitive des 33 candidats qui ont rempli les conditions légales et qui sont donc admis à la course à la présidentielle. A la précédente liste diffusé le 17 août, s’est ajoutée la candidature du ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina, en substitution à deux candidats invalidés, Kolo Roger et Jules Etienne . Ont été exclues les 3 candidatures litigieuses de Lalao Ravalomanana, Andry Rajoelina et Didier Ratsiraka, ainsi que 8 autres qui ne remplissaient pas les conditions requises. Le ministre se présente comme candidat indépendant et affirme que ses liens étroits avec le président de la Transition ne sont aucunement altérées par sa candidature. Madonline estime que si le scrutin se tient cette année, il y a de fortes chances que le prochain élu soit issu de la mouvance Rajoelina : il a au moins trois candidats à soutenir, tandis que son rival, Marc Ravalomanana, n'en a aucun à la suite de l'élimination de l'ancienne première dame. La communauté Internationale, pour le moment, affiche sa satisfaction. La date du scrutin devrait être arrêtée par la CENIT et les experts internationaux très rapidement. Un nouveau tirage au sort devra être effectué pour déterminer l'ordre des candidats sur le bulletin unique.

- 21 08 13 - Tribune - Point de vue - Philippe Rajaona - Pour une conclusion républicaine de la crise à Madagascar
L'unanimité est acquise quant à une conclusion démocratique de la crise par la voie des urnes. Des élections qui permettront de jauger le poids électoral des prétendants, de repartir la légitimité au sein de cette bulle politique si éloignée du pays réel et qui constitue le principal facteur de blocage. La sortie de crise devra pourtant être aussi républicaine. République, Res publica, la Chose Publique. La grande erreur de la communauté internationale a été de décréter l’existence de 4 mouvances et de s’y appuyer pour gérer la crise. Ces mouvances sont toutes sauf républicaines. Elles ne se reposent sur aucune idéologie, choix de société et de mouvement politique clairs et identifiés. La preuve en est de ces ralliements et de ces reniements répétés de circonstance au gré de l’humeur des 4 égos qui portent leurs noms.

- 20 08 13 - Hagafotsy.net - Que ferait la CES si Rajoelina et Ravalomanana sont candidats - Non, la CES n'a pas dit le droit
La décision de la CES du 17 août 2013 qui a confirmé 32 candidats par rapport à la liste établie le 3 mai. 8 candidats ont vu leur candidature annulée. A cela s’ajout un retrait volontaire. Pour autant, le processus n’est pas terminé pour avoir la liste définitive des candidats. Du point de vue du droit, les noms de Rajoelina et de Ravalomanana auraient encore une possibilité de figurer dans la liste finale. L'article tente de démontrer que "le texte de droit n’est que prétexte dans le contexte malgache actuel car tout n’est que politique".
Dans le second  article, le site lance la controverse sur la notion de "présence physique" sur le territoire, qui a permis l'élimination de 8 candidats de la liste initiale.

- 19 08 13 - Tribune - Edito - Ndimby A. - Eau ou huile sur le feu ?
Tribune s’interroge sur l’impact de cette décision de la CES, qui tente d’éteindre le feu qu’elle a elle-même allumé avec sa première liste
. Va-t-elle apaiser la situation ou au contraire l’embraser ? Du point de vue du juriste, la CES a regagné sa crédibilité en osant prendre des décisions conformes à la loi en vigueur. Du point de vue international, on pourrait même apposer sur cette liste un « peut mieux faire », dans la mesure où l’application du filtre des 109 sanctionnés par l’UA aurait pu contribuer à la nettoyer un peu plus. Mais la CES n’a pas fonction à utiliser d’autres textes que ceux du droit malgache pour rendre ses décisions. Il faut maintenant que les positionnements nationaux et internationaux en appui à la décision du CES se fassent très rapidement car la tension politique n’est pas forcément apaisée avec la décision de la CES. Le contexte regorge d’un fort potentiel de violence. Il n’est pas impossible qu’Andry Rajoelina rejette le nouveau verdict de la CES sous divers prétextes, comme « le refus au nom du nationalisme et de patriotisme d’un diktat de la communauté internationale » ou « le refus d’une décision jugée contraire à la volonté populaire ». Cette réaction peut prendre plusieurs formes, y compris un coup d’État militaro-civil qui le (ré)installerait à la tête de l’État pour quelques années. Si une période trouble se met en place, ce sera le prétexte rêvé pour écarter le fragile processus en cours, au nom d’un « état d’urgence » ou d’un « état de nécessité nationale ».

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17 08 13 -  Cour Electorale Spéciale (CES) - Décision relative à la révision de la liste des candidats à la présidentielle
La CES a invalidé les candidatures d'Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka, conformément aux exigences de la communauté internationale
. Le président de la Transition a déposé son dossier hors délai, les deux autres n’ont pu justifier de 6 mois de présence sur le territoire avant le jour de la date limite de dépôt de candidature pour le scrutin initialement prévu le 24 juillet. Au total, 8 candidatures de l'ancienne liste de 41 noms ont été annulées par la Cour. Outre les 3 candidatures précitées, sont exclus Rafalimanana Ny Rado, Kolo Christophe Rolland Roger, Jules Etienne Rolland, Rakotomalala Marcel Fleury et Rasolovoahangy Roseline Emma pour ne pas avoir pu justifier, eux non plus, de leur présence sur le territoire au moins 6 mois avant le jour de la date limite de dépôt de candidature. La candidature de Camille Vital, ambassadeur à Genève a été retenue, la cour ayant estimé, en application des principes du droit international, qu’une ambassade constitue un prolongement du territoire national. Cette liste est encore provisoire : un délai de trois jours au plus à compter de cette décision est donné aux candidats annulés pour qu’ils puissent présenter éventuellement des candidats de remplacement. De même, les candidats retenus ont également trois jours pour se retirer volontairement de la course et présenter également un candidat de remplacement. Le général Dolin Rasolosoa, président du CST, avait de lui-même décidé de se retirer de la course. La liste officielle provisoire compte désormais 31 noms.

- 10 08 13 - L'Express - Humeur - Sylvain Ranjalahy - Dissous
Il n'y a pas de réconciliation sans procès. Tous les crimes politiques commis depuis l'indépendance sont restés impunis. Il n'y eut que la justice du vainqueur et le prochain perdant n'y échappera pas. Crime ou accident, toutes ces tragédies laissent des rancœurs qui ne peuvent pas être dissoutes au fond de la lie de l'histoire. On n'a jamais eu le courage de punir le coupable se cachant derrière le sacro-saint fihavanana, prétextant le risque de l'éclatement de l'unité nationale. Mieux vaut donc taire la vérité que de sanctionner les coupables pour sauvegarder une unité artificielle. La justice semble ne servir qu'à condamner les petits délinquants. Il n'y a plus peut-être que les vrais coupables qui font confiance en la Justice, pour échapper à la vindicte populaire.

- 07 08 13 - Tananews - Réaction du GTT International face à la position du GIC-M
L'organisation pro-Ravalaomanana de la diaspora basée à Genève déclare s'opposer à la "mise sous tutelle" de Madagascar par le GIC-M dont l'attitude est qualifiée d' "autoritaire". "Tous ces agissements scandaleux n’obéissent qu’à un seul et unique objectif, celui d’empêcher notamment Mme Lalao Ravalomanana (...) d'être ·candidate à la présidentielle, et plus largement d’écarter définitivement la famille Ravalomanana de la scène politique nationale". Elle demande que soient appliqués les Accords de Cotonou pour sanctionner les "les vrais coupables, en l’occurrence Rajoelina et ses amis putschistes" et que la communauté internationale soutienne activement les efforts du FFKM pour la réalisation du sommet à Antananarivo des 3 anciens présidents élus et d'Andry Rajoelina.

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01 08 13 - L'Express - Humeur - Sylvain Ranjalahy - Août...rage
L'ultimatum du GIC a bel et bien expiré hier à minuit. Rajoelina, Ratsiraka et Lalao Ravalomanana sont toujours candidats à l'élection présidentielle et ont royalement ignoré les menaces de sanctions de la communauté internationale.
L'essentiel pour le moment est que l'ultimatum n'a pas provoqué la moindre secousse ni dans un camp ni dans l'autre. La suite est attendue dans une douce indifférence, dans une platonique résignation. On n'y croit plus tellement étant donné que si le GIC n'a pas pu faire avancer les choses depuis quatre ans, comment croire que les choses vont bouger à l'issue d'un ultimatum de quinze jours..

 

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 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente

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