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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR

23 septembre 2022

ARTICLES REMARQUES - SEPTEMBRE 2022

<> 22 09 22 - Le Monde - Entre la France et Madagascar, la liste des_contentieux s'allonge sur fond d'interférence russe
Demande de restitution des îles Eparses, emprisonnement de deux Français accusés de tentative de coup d’Etat, rapprochement militaire avec Moscou sont au cœur des tensions entre les deux pays.

<> 04 09 22 - Le Monde -_Madagascar : l'insécurité grandit et nourrit les vindictes populaires
La pandémie de Covid-19 et le passage du cyclone Batsiraï en février ont accru la précarité des zones rurales où l’Etat brille par son absence.

<>  20 09 22 - France 24 - La colère des familles des victimes d'Ikongo, tuées par les gendarmes
Un enfant albinos est kidnappé le 29 août 2022, et sa mère tuée, dans un village isolé du sud-est de Madagascar. Sur l'île, les personnes atteintes d'albinisme sont régulièrement la cible de violences, impliquant des mutilations à des fins rituelles. Ce crime déclenche une émeute locale et la foule tente de pénétrer dans la gendarmerie de la localité d'Ikongo où se trouvent quatre suspects gardés à vue. Les gendarmes tirent et tuent une vingtaine de personnes. Pourquoi les habitants ont-ils voulu se faire vengeance eux-mêmes ? Qui sont les kidnappeurs ? Gaëlle Borgia, correspondante de France 24, a enquêté sur place. https://www.youtube.com/watch?v=bw9O9fBeoRE

 

 


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31 août 2022

REVUE DE PRESSE - AOUT 2022

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, vindicte populaire
  • Justice, prisons
  • Gouvernance
  • Droits des femmes
  • Droit de l'enfant
  • Education, université
  • Santé, insécurité alimentaire

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles, environnement
  • Foncier, agri-business, aménagements
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds

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3 août 2022

ARTICLES REMARQUES - AOUT 2022

<> 03/08 - L’enseignant Jeannot Randriamanana est libéré mais sa condamnation est maintenue. Le 10 mai, le défenseur des droits humains Jeannot Randriamanana – qui se trouvait en détention arbitraire depuis deux mois – a bénéficié d'une libération provisoire. Le 12 juillet, la Cour d'appel de Fianarantsoa a confirmé sa condamnation et sa peine de deux ans avec sursis pour des accusations de « diffamation et humiliation de membres du Parlement et de fonctionnaires, et usurpation d'identité ». Jeannot Randriamanana a été condamné uniquement pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d'expression lorsqu'il a dénoncé sur Facebook la mauvaise gestion présumée et le détournement de fonds par plusieurs personnalités publiques au pouvoir de l'aide humanitaire destinée aux habitant·e·s du district de Nosy Varika, dans l'est de Madagascar. Amnesty international demande d’adresser un courrier au ministre de la justice[1] pour l’exhorter à abandonner immédiatement toutes les charges retenues contre Jeannot Randriamanana et de veiller à ce que sa condamnation soit annulée car il est sanctionné uniquement pour avoir exercé sans violence ses droits à la liberté d'expression et d'information.

Il est proposé également de demander au ministre de veiller à ce que les défenseur·e·s des droits humains et lanceuses et lanceurs d'alerte malgaches ne soient pas harcelés, intimidés ni détenus sur la base d'accusations forgées de toutes pièces pour avoir dévoilé et dénoncé des cas de corruption et de demander d'accélérer le processus visant à adopter la loi sur la protection des défenseur·e·s des droits humains et des militant·e·s, notamment des lanceurs·euses d'alerte.

[1] spminjus@yahoo.fr ; doleancesminjus@gmail.com

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02 08 22 - Financial Times - Pourquoi la famine à Madagascar est un signal d'alarme pour la planète
Selon l'ONU, il s'agit de la première famine causée par le changement climatique. Ceux qui en sont victimes décrivent une lutte désespérée pour survivre. L'ONU a déclaré qu'il s'agissait de la première famine au monde causée par le changement climatique. Le gouvernement malgache reconnaît qu'il s'agit d'une conséquence du mode de vie occidental alimenté par le carbone. Un certain nombre de scientifiques et d'experts ne sont pas d'accord, affirmant qu'il s'agit en fait d'une conséquence de la pauvreté et de la mauvaise gouvernance.

 


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31 juillet 2022

REVUE DE PRESSE - JUILLET 2022

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, vindicte populaire, enlèvements
  • Justice, prisons
  • Migrations
  • Gouvernance
  • Migrations
  • Droits des femmes
  • Droit de l'enfant
  • Education, université
  • Santé, Covid 19
  • Médias, liberté d’expression, réseaux sociaux

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles, environnement
  • Foncier, agri-business, aménagements
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds

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30 juillet 2022

ARTICLES REMARQUES - JUILLET 2022

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22 07 22 - Le Monde - Madagascar : Andry Rajoelina, le maître des désillusions
A dix-huit mois de la fin de son mandat, le président continue de faire des promesses tous azimuts alors que la Grande Ile s’enfonce un peu plus dans la misère.

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13 07 22 - Collectif Tany - La Belgique complice de l'accaparement des terres à Madagascar ?

L’étude d’Entraide et Fraternité a été réalisée par Mamy Rakotondrainibe du Collectif Tany sur le cas Tozzi Green à Madagascar. Elle met en évidence l’implication de l’État belge via BIO, sa banque de développement, qui finance la multinationale avec de l’argent public. Le résumé de cette étude a été présenté lors de la conférence-débat organisée par Entraide et Fraternité le 25 mars 2022 à Bruxelles dans le cadre de sa campagne de carême intitulée « Pas d’accaparement de terre avec notre argent ! » Cette étude a également été utilisée dans le cadre de l’audition du directeur de BIO à la Chambre des représentants belge. Pour visionner cette audition, cliquer sur ce lien : https://www.lachambre.be/media/index.html?language=fr&sid=55U3082
A partir de 3h13 min, les réponses du directeur de BIO sur le cas Tozzi Green.

<> 10 07 22 - Remède anti-Covid à Madagascar - Une expression du panafricanisme sanitaire
Le 21 juillet 2021, les médias rapportaient que l’actuel président de Madagascar, Andry Rajoelina, avait survécu à une tentative d’assassinat. C’est moins le contexte particulier de l’histoire politique et militaire malgache qui a retenu l’attention que le rôle joué par Rajoelina dans la lutte anti-Covid en Afrique. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes expliquent que c’est du fait de son action contre la pandémie que Rajoelina a failli être victime d’un sort tragique, comme l’ont été avant lui de nombreux présidents africains et afro-descendants. Voilà qui témoigne de l’image de l’île auprès de nombreux Africains : celle d’un pays qui a su résister à la pandémie par ses propres moyens, sans se plier aux injonctions occidentales.

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07 07 22 - Tribune - Edito - Ndimby A - Refuser la tentation de la crise
Si un artiste-peintre pouvait décrire Madagascar aujourd’hui, on y trouverait entre autres : grèves, invasion de criquets, famine, banditisme hors de contrôle, délestages d’électricité, coupures d’eau, inflation généralisée, corruption, décisions de justice injustes…. A ceci s’ajoutent tous les scandales qui ont émaillé les trois premières années du mandat présidentiel. Les dizaines de kilos d’or qui passent les frontières ou s’évaporent des coffres-forts ; l’euthanasie d’Air Madagascar à cause de l’incompétence et de la voracité ; les diverses affaires (bonbons sucettes, paniers garnis, écrans plats) ; le comportement de certains ministres et de leurs proches qui désacralisent l’honorabilité de fonctions censées être réservées aux "meilleurs d’entre nous." Il y a aussi des actes qui ont détourné du régime même ceux qui étaient disposés à lui accorder le bénéfice du doute, voire un cautionnement initial béat : les manigances de prestidigitateur pour tenter de faire du CVO ce qu’il n’était pas, y compris à l’échelle africaine ; les polémiques autour des projets présidentiels tels que Tanamasoandro et le téléphérique ; et surtout la construction illégitime et sacrilège du Colisée dans l’enceinte du Rova d’Antananarivo. En un mot comme en mille : le werawera ne suffit pas quand il est confronté à la réalité des faits. (…) Dans cette atmosphère délétère, certains opposants pourraient avoir des velléités de capitaliser cette vague croissante de contestation et provoquer une crise politique. (…)  On sait toutefois quelles sont les conséquences de comportements de voyous politiques tels que coups d’État ou crise politiques. Jusqu’à aujourd’hui, nous payons les conséquences des crises de 2009 et de 2002 sur tous les plans (politiques, économiques et civiques). (…) Il est primordial de souligner que dans son état actuel, le pays ne peut se permettre un nouvel acte immature qui ne considérerait que l’effet immédiat sans se préoccuper des conséquences futures. (…) Toutes les forces vives de la nation (institutions, classe politique, raiamandreny, milieu économique, société civile, monde universitaire, Églises etc.) doivent donc s’unir pour agir et refuser la nouvelle crise qui pend à notre nez, et pour laquelle plusieurs s’activent. En d’autres termes, exiger du pouvoir et de l’opposition le respect du calendrier électoral et un processus menant à l’organisation d’élections sereines et propres en 2023. (…) Il ne s’agit pas de sauver le soldat Rajoelina, dont le sort ne nous préoccupe pas vraiment, mais de sauver la République et lui éviter de tomber encore plus bas.

 

 


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27 juin 2022

REVUE DE PRESSE - JUIN 2022

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, vindicte populaire, enlèvements
  • Justice, prisons
  • Migrations
  • Gouvernance
  • Droits des femmes
  • Droit de l'enfant
  • Education, université
  • Santé, Covid 19
  • Médias, liberté d’expression, lanceurs d’alerte

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles, environnement
  • Foncier, agri-business, aménagements
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds

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25 juin 2022

ARTICLES REMARQUES - JUIN 2022

<> 25 06 22 - L'Express - Vanf - 1960-2022 et alors ?
Ce ne sont pas ces «podiums» bas de gamme, un peu partout, qui feront oublier la dégringolade de Madagascar dans les abysses de tous les classements, à ce point concordants qu’il est inutile d’en nier la réalité. Et, plutôt que de décibels tonitruants d’animation intellectuelle et culturelle en mode nivellement par le bas, le pays aurait surtout besoin d’une redécouverte historique pour s’essayer à un sursaut moral : que furent les années 1946-1959 et comment en sommes-nous arrivés là ?

<> 23 06 22 - Tribune - Edito - Ndimby A - 26_juin, célébration de la dépendance ?
A quelques jours de la célébration du retour à l’indépendance, on pourra une fois de plus se demander ce que l’on fête vraiment. Qu’est-ce qui est prétexte aux festivités habituelles que sont défilé militaire, podium, lampions, pétards, festins familiaux et banquet étatique. Le paysage général ne rend pas évident cette indépendance que l’on s’apprête à célébrer.

13 06 22 - Justice doit être faite pour les lanceurs d’alerte et les militants engagés pour la cause des droits humains et la préservation de l’environnement

La persécution et les agressions à l’encontre des militants des droits humains et de la protection de l’environnement ont atteint leur paroxysme la semaine dernière, avec l’assassinat prémédité et sauvagement exécuté de M. Henri Rakotoarisoa en raison de sa lutte de longue date en faveur de la protection du patrimoine forestier de sa région.  Nous saluons son dévouement et son engagement exemplaire, et renouvelons nos sincères condoléances à sa famille et à la communauté des militants pour la préservation des ressources naturelles de notre pays.

Ce meurtre s’ajoute à la liste des poursuites et de la persécution sous diverses formes à l’encontre des militants engagés dans la protection du patrimoine naturel de Madagascar et la défense des droits humains. Il fait suite à l’arrestation de Mr. Jeannot Randriamanana, membre de l’antenne régionale de l’Observatoire Indépendant des Droits Economiques, Sociaux et Culturels de Mananjary (OIDESCM) coordonné par le CRAAD-OI, qui a ensuite été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir simplement exercé son droit à la liberté d'expression, après avoir mis en lumière des problèmes évidents portant atteinte aux droits des enfants, et pour avoir rempli son devoir civique de dénoncer les graves irrégularités dont il a été témoin dans la distribution de l’aide alimentaire destinée aux victimes du désastre causé par le cyclone Batsirai. Ayant été remis en liberté provisoire depuis le 10 mai 2022, Jeannot Randriamanana doit comparaître devant la Cour d’Appel de Fianarantsoa ce 14 juin 2022.

Les signataires de ce communiqué prennent acte de la volonté exprimée par les autorités d’établir la vérité et de prendre des sanctions sévères à l’égard des responsables du meurtre de M. Henri Rakotoarisoa. Nous espérons que M. Jeannot Randriamanana aura droit également à un procès en appel juste et équitable, et que les autorités judiciaires s’attacheront désormais à sanctionner les responsables des injustices et des délits qu’il a dénoncés.

Les signataires du présent Communiqué réitèrent encore une fois leur appel au Ministère de la Justice et aux autorités compétentes à :

  • ordonner la mise en liberté immédiate et sans condition de ce lanceur d’alerte qui a été incarcéré sur la base d’accusations forgées de toute pièce ;
  • ·respecter ses droits à la liberté d’expression en tant que défenseur des droits humains ;
  • ·arrêter la persécution des défenseurs de l’environnement et des droits humains comme cela a été le cas pour M. Raleva, M. Clovis RAZAFIMALALA, ainsi que pour tant d’autres ;
  • ·adopter d’urgence le projet de loi pour la protection des défenseurs des droits humains et les lanceurs d’alerte.

Centre de Recherches et d’Appui pour les Alternatives de Développement - Océan Indien (CRAAD-OI) craad.madagascar@gmail.com

Transparency International - Initiative Madagascar


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Un militant écologiste sauvagement assassiné à Madagascar

Henri Rakotoarisoa a été massacré jeudi 1er juin près de la commune de Moramanga, à l’est du pays, par un peu moins d’une quarantaine de trafiquants. Ces derniers seront déférés au parquet lundi prochain. Âgé de 70 ans, l’activiste dénonçait depuis deux ans les coupes de bois illicites des trafiquants sur une parcelle de forêt primaire, à cheval sur deux districts.

« On l’a retrouvé les mains attachées, le cœur et la gorge embrochés comme un vulgaire animal », confie Ndranto Razakamanarina, la voix tremblante. Son dos était aussi lacéré. » L’homme est le président de l’Alliance Voahary Gasy (AVG), une plateforme de la société civile qui regroupe les associations de lutte pour la protection de l’environnement.

Henri Rakotoarisoa, 70 ans, était le leader du VOI, une association locale qui protégeait le dernier vestige de forêt primaire entre les districts de Moramanga, Manjakandriana et Andramasina. Ce lanceur d’alerte dénonçait depuis des années les coupes de bois illicites sur la parcelle et effectuées par des locaux, en vain.

« Nous étions en conflit avec des trafiquants depuis 2019 pour la gestion de la parcelle. C'était des individus de la commune limitrophe probablement payés pour exploiter illicitement la forêt, explique quant à lui Aïna (prénom d'emprunt), membre du VOI qui préfère rester anonyme. Nous nous sommes constitués en association l’an passé pour obtenir le transfert de gestion de la forêt auprès du ministère. »

La veille de l’assassinat de Henri Rakotoarisoa, une assemblée générale de l’association pour préparer la future venue d’agents du ministère a eu lieu. « Ces agents devaient nous aider à délimiter les parcelles. Les trafiquants n’ont pas apprécié, ajoute Aïna*. Henri était encore en forme, malgré son âge. Il faisait encore de longues marches en forêt. »

Les circonstances de l’assassinat restent encore floues, mais deux sources locales font état d’une convocation orale des trafiquants à laquelle Henri Rakotoarisoa se serait rendu. Des questions aussi subsistent sur les commanditaires du trafic. « Depuis quelques mois, de nombreux camions étaient présents pour faire l’aller-retour entre la capitale et la parcelle », poursuit Aïna.

https://www.rfi.fr/fr/environnement/20220607-un-militant-%C3%A9cologiste-sauvagement-assassin%C3%A9-%C3%A0-madagascar


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31 mai 2022

REVUE DE PRESSE - MAI 2022

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, vindicte populaire, enlèvements
  • Justice, prisons
  • Gouvernance
  • Droits des femmes
  • Droit de l'enfant
  • Edducation, université
  • Migrations, trafics d'êtres humains
  • Santé, Covid 19
  • Médias, liberté d’expression, lanceurs d’alerte

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles, foncier, environnement, amènagements
  • Saison cyclonique
  • Environnement, aménagements
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds

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https://www.facebook.com/jumami.madagascar1

 

Les dessins du dessinateur de presse Pov :

planche

21 mai 2022

ARTICLES REMARQUES - MAI 2022

<> 21 05 22 - Collectif Tany - Les IFI visent-elles la réduction de la_pauvreté à Madagascar ?
Pendant que l’opinion publique s’inquiète du contenu final des amendements à la nouvelle loi foncière relative aux propriétés privées non titrées, qui devraient être adoptés au cours de la session parlementaire en cours, un document de la Société Financière Internationale (SFI) et de la Banque Mondiale intitulé « Diagnostic du Secteur Privé – Créer des marchés à Madagascar » publié en décembre 2021, provoque d’importantes préoccupations. Comportant des recommandations sur la « réforme » de plusieurs lois, afin que les investisseurs étrangers puissent devenir propriétaires de terres malgaches, les parties de son contenu en lien avec les terres méritent d’être portées à la connaissance de tous et d’être dénoncées. Ceci nous rappelle que la Banque Africaine de Développement avait émis comme condition d’attribution d’un financement du Programme d’Appui à la Compétitivité Economique (PACE) en 2019 l’adoption par les dirigeants malagasy de textes règlementaires relatifs aux agropoles. Les impacts dramatiques d’une éventuelle application de ces propositions inacceptables sur l’appauvrissement de la population déjà démunie nécessitent une large information et des débats.

<> 16 05 22  - Transparency International - Pour une Loi protégeant les Défenseurs des droits humains/Lanceurs d'alerte à Madagascar

   Ketakandriana RAFITOSON a lancé cette pétition

 "Un défenseur des droits de l’homme (DDH) est quelqu’un qui défend n’importe quel droit fondamental au nom d’une personne ou d’un groupe de personnes. Les défenseurs des droits de l’homme cherchent à promouvoir et protéger les droits civils et politiques ainsi qu’à promouvoir, protéger et mettre en œuvre les droits économiques, sociaux et culturels." (Fiche d'information n°29 du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, juin 2004)

 "Un lanceur d’alerte est une personne qui, dans le contexte de sa relation de travail, révèle ou signale un état de fait mettant en lumière des comportements illicites ou dangereux qui constituent une menace pour l'homme, l'économie, la société, l'État ou l'environnement, c'est-à-dire pour le bien commun, l'intérêt général. (Amnesty International France)

 Les lanceurs d'alerte font partie intégrante des DDH car ils agissent pour l'intérêt général. Chaque citoyen est un potentiel DDH/Lanceur d'alerte et de ce fait chaque citoyen mérite une protection juridique en agissant en tant que tel. Le lancement d'alerte est essentiel pour la lutte contre la corruption, la sauvegarde de l'environnement, la protection des ressources publiques, etc. Il facilite la traque des corrompus et malfaiteurs en tous genres et la lutte contre l'impunité. Pour plus d'infos, voir cette vidéo réalisée par Transparency International - Initiative Madagascar (TI-MG)

 A Madagascar, les DDH/Lanceurs d'alerte sont en péril. Ils sont systématiquement harcelés et poursuivis en justice, surtout lorsque leurs actions mettent en cause des personnalités politiques ou économiques influentes. Raleva, Jean-Louis Bérard, Thomas Razafindremaka, Ravo Ramasomanana et, plus récemment, Jeannot Randriamanana (condamné à 02 ans de prison pour avoir dénoncé des détournements des aides destinées aux victimes des Cyclones Batsiraï et Emnati à Nosy Varika ; procès en appel différé au 14 juin 2022) en sont des exemples vivants, parmi d'autres. 

Pour mettre fin à la terreur dans laquelle vivent les DDH/Lanceurs d'alerte, et pour lutter contre le harcèlement judiciaire dont ils sont victimes, il est essentiel que Madagascar se dote d'une Loi pour la protection des DDH/Lanceurs d'alerte. Ceci est non seulement conforme aux standards internationaux des droits humains auxquels Madagascar a adhéré, mais aussi attendu du pays dans le cadre de l'Examen Périodique Universel (EPU). De plus, la protection des DDH/Lanceurs d'alerte serait un signal fort d'une réelle volonté de l'Etat de lutter contre la corruption. Car comment prétendre lutter contre ce fléau tout en persécutant ceux qui le dénoncent ?

 Un avant-projet de loi est en gestation depuis 2018, avec diverses parties prenantes (HCDH, CNIDH, HCDDED, OSC, etc.). Ce texte en est aujourd'hui à sa 5e version après une révision consensuelle et inclusive menée par la société civile malgache en 2022. Ce texte révisé sera remis au Ministère de la Justice cette semaine et nous, citoyens, devons nous mobiliser pour réclamer l'accélération du processus d'adoption. L'urgence est réelle car demain, ce sera peut-être vous qui vous retrouverez derrière les barreaux pour avoir essayé de protéger les droits de votre communauté, de votre pays, etc.

Votre voix compte !  Demandons ensemble l'adoption de cette loi essentielle à notre pays.

https://www.change.org/p/pour-une-loi-prot%C3%A9geant-les-d%C3%A9fenseurs-des-droits-humains-lanceurs-d-alerte-%C3%A0-madagascar?signed=true


- 12 05 22 - Madagascar : "dans chaque famille on connaît au moins une femme qui a dû avorter"_
A Madagascar l’avortement reste sévèrement puni par la loi, quelles qu’en soient les causes. Des milliers de femmes meurent chaque année d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) réalisées de manière clandestine, dans des conditions non sécurisées. Une proposition de loi destinée à autoriser l’IVG pour motifs thérapeutiques ou en cas de viol ou d’inceste a été déposée en novembre 2021 par la députée indépendante Marie-Jeanne d’Arc Masy Goulamaly. Mais son examen, déjà repoussé une première fois au mardi 10 mai, a été retiré de l’ordre du jour sans explication. Le mouvement pour la légalisation de l’avortement Nifin’Akanga – du nom d’une plante abortive utilisée dans les remèdes traditionnels – a appelé à une manifestation citoyenne, vendredi devant l’Assemblée nationale, à Antananarivo, pour protester. « Les femmes malgaches ne veulent plus vivre dans cette insécurité et doivent pouvoir faire un choix dont leur vie dépend », dénonce Mbolatiana Raveloarimisa, membre fondatrice du mouvement.

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10 05 22  - Craad-OI - La Cour d’Appel de Fianarantsoa a statué en faveur de la libération provisoire de Jeannot RANDRIAMANANA, membre de l’antenne de l’Observatoire Indépendant des Droits Economiques, Sociaux et Culturels à Mananjary, ce mardi 10 mai 2022. Nous saluons cette décision de la Cour tout en réitérant notre appel pour l’abandon de toutes les charges contre Jeannot RANDRIAMANANA qui n’a fait qu’exercer son droit à la liberté d'expression et remplir son rôle de défenseur des droits humains et de lanceur d’alerte pour le bien des communautés vulnérables. Il s’agira d’une décision marquante pour réaffirmer l’indépendance et l’impartialité de la Justice Malagasy ainsi que pour confirmer qu’être un défenseur des droits humains et un lanceur d’alerte ne constitue pas un crime à Madagascar. Nous exhortons également l’Etat Malagasy à procéder d’urgence à l’adoption du projet de loi sur la protection des défenseurs des droits humains, dont les lanceurs d’alerte, afin d’assurer un cadre juridique et un environnement favorables à l’exercice des actions de ceux-ci, conformément à la recommandation du Conseil des droits de l'homme acceptée par l’Etat Malagasy lors de la session de l’Examen Périodique Universel de 2014.

<> 03 05 22 - Appel urgent pour la libération de Jeannot Randriamanana et  le respect des droits des lanceurs d’alerte et défenseurs des  droits humains à Madagascar

Jeannot Randriamanana, enseignant au GEG de Mananjary et membre de l’antenne régionale de l’Observatoire Indépendant des Droits Economiques, Sociaux et Culturels de Mananjary (OIDESCM) avait lancé une alerte sur Facebook au sujet du détournement de l’aide alimentaire destinée aux sinistrés du cyclone Batsirai, ainsi que de la fermeture prolongée des écoles publiques et des conditions déplorables de scolarisation des enfants dans la commune de Nosy Varika.  Suite à la plainte pour diffamation et usurpation de fonction portée par un sénateur, un député et le chef de la circonscription scolaire, il a été mis sous mandat de dépôt le 03 mars 2022.

Jeannot Randriamanana a ensuite été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir simplement exercé son droit à la liberté d'expression, après avoir mis en lumière des problèmes évidents portant atteinte aux droits des enfants, et pour avoir rempli son devoir civique de dénoncer les graves irrégularités dont il a été témoin dans la distribution de l’aide alimentaire destinée aux victimes du désastre causé par le cyclone Batsirai. Il convient de rappeler que ce droit lui est pourtant conféré par la Constitution Malagasy ainsi que par les instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits humains que l’Etat Malagasy a ratifiés et qu’il s’est engagé à respecter et à protéger.

Faisant fi de tels engagements, au lieu de mener une enquête diligente, approfondie, impartiale et transparente sur ces allégations et de protéger Jeannot Randriamanana, les autorités concernées l’ont poursuivi en justice pour usurpation de fonction et diffamation en vertu, entre autres, de l’article 20 de la Loi N°2014-006 sur la lutte contre la cybercriminalité, qui est ainsi utilisée de manière abusive comme un outil répressif pour réduire au silence une voix qui dévoile la dure réalité au niveau local.

Les membres de l’OIDESCM demandent au Ministre de la Justice et aux autorités judiciaires compétentes de lui rendre justice

  • En ordonnant la mise en liberté immédiate et sans condition de ce lanceur d’alerte qui a été incarcéré sur la base d’accusations forgées de toute pièce ;
  • En respectant ses droits à la liberté d’expression en tant que défenseur des droits des enfants et des membres vulnérables de sa communauté.

CRAAD-OI

L’appel a été relayé par Amnesty international qui a proposé d’adresser en urgence un courrier au ministre de la justice pour lui demander de libérer immédiatement et sans condition Jeannot Randriamanana, d'annuler sa condamnation et d'abandonner toutes les charges retenues contre lui. L’organisation prie le ministre de veiller à ce que les défenseurs des droits humains et lanceurs d'alerte ne soient pas détenus sur la base d'accusations forgées de toutes pièces pour avoir dévoilé et dénoncé des cas de corruption et lui demande d'accélérer le processus visant à adopter la loi sur la protection des défenseurs des droits humains et des militants, notamment des lanceurs d'alerte.

Courriel à adresser avant le 10 mai, date de la compatutiion en appel, à : spminjus@yahoo.fr - doleancesminjus@gmail.com

 


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30 avril 2022

REVUE DE PRESSE - AVRIL 2022

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
    Diplomatie, guerre en Ukraine

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, enlèvements
  • Justice, prisons
  • Gouvernance
  • Droits des femmes, droit de l'enfant
  • Edducation, université
  • Migrations, trafics d'êtres humains
  • Santé, Covid 19
  • Liberté d’expression, lanceurs d’alerte

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles, foncier
  • Saison cyclonique
  • Environnement, aménagements
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds

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