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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR

26 novembre 2021

ARTICLES REMARQUES - NOVEMBRE 2021

 <>  26 11 21 - Amnesty International - Les autorités doivent abandonner les poursuites contre le lanceur d'alerte Ravo Ramasomanana
Déclaration publique jointe de 15 organisations de la société civile, dont Amnesty International et Transparency International, au vu du cas de Ravo Ramasomanana dont le procès est prévu le 29 novembre.
Les signataires indiquent notamment : « Dans l’exercice du droit d’informer et d’être informé et du droit des citoyens à la vérité, les lanceurs d’alerte jouent un rôle crucial. Ils sont indispensables pour susciter un débat éclairé au sein de l’opinion publique, ils sont cruciaux dans l’ouverture d’une investigation journalistique et nécessaires pour interpeller les décideurs. Les lanceurs d’alerte sont un maillon essentiel pour la promotion des droits humains, l’état de droit, l’exercice de la transparence, de l'obligation de rendre des comptes, de la lutte contre la corruption et de la justice sociale. Or, la situation des lanceurs d’alerte de Madagascar demeure extrêmement dangereuse. Rendus vulnérables, exposés à des représailles et des pressions multiples avec des impacts psychologiques tant sur leurs personnes que sur leurs proches, les lanceurs d’alerte font face à une vague d’intimidation et risquent souvent une procédure abusive en diffamation. »

- 18 11 21 - The conversation - L'intérêt_croissant de la Chine pour Madagascar
Si la relation entre la République populaire de Chine et Madagascar est ancienne, elle s’est rapidement développée au cours de ces dernières années, pour des raisons à la fois économiques et stratégiques


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16/11/21 - Ravo Ramasomanana a comparu devant le tribunal correctionnel d’Antananarivo pour « atteinte à la sécurité publique, provocation à la haine envers le gouvernement et incitation à enfreindre les lois du pays ». Une audience très suivie par la presse et par les organisations de défense des droits de l’homme. « Avez-vous vérifié la véracité des dires de mon client ? », demande durant sa plaidoirie Me Rafidison, l’avocat de Ravo Ramasomanana, au représentant de l’État, partie civile dans l’affaire. « Non, pas encore, reconnait ce dernier, mais nous allons le faire. » L’audience aura duré à peine 30 minutes. Suffisamment, cependant, pour que l’avocat de l’accusé rappelle au juge que son client a lui aussi porté plainte auprès du Pôle anticorruption pour faux, usages de faux et détournement de deniers publics au sein du ministère de la santé. À l’issue de l’audience, face à la presse, l’avocat a ouvertement regretté l’absence de disposition légale pour protéger les lanceurs d’alerte comme son client : « Si quelqu’un vous dit qu’un voleur est entré chez vous, contre qui allez-vous porter plainte ? Contre le voleur ou contre celui qui dénonce ? Au lieu d’aider mon client pour faire en sorte que justice soit faite, l’Etat le poursuit au pénal, en réponse aux informations révélées … Cela signifie qu’à Madagascar on ne peut pas dire pour le moment qu’on est libre dans ses paroles. » Devant le tribunal Ravo Ramasomanana raconte au micro de RFI comment tout est arrivé : « En avril dernier, j’étais très malade du Covid. J’étais face à la mort ; ça a été le déclic, ce qui m’a poussé à dénoncer les magouilles dont j’étais témoin depuis des mois. Je devais partager ça et pas l’emmener avec moi dans mon tombeau, c’est ça qui m’a donné le courage de faire la vidéo. » Les preuves de ce qu’il a dénoncé, il les a soigneusement archivées. Elles ont été transmises au Pôle anticorruption, et ajoutées à son dossier. « Si c’était à refaire, je le referais », dit-il. Son avocat a plaidé la relaxe, il espère être blanchi et pouvoir servir d’exemple : « Comme ça, ça donnera du courage à d’autres fonctionnaires qui sont victimes de pressions de leur supérieur pour frauder, dans tout ce qui est falsifications et magouilles. Ça poussera aussi à dénoncer les malhonnêtetés au niveau de l’administration. » Le verdict devrait être rendu le 29 novembre.

Madagascar: un lanceur d'alerte du ministère de la Santé devant la justice

En avril 2021 à Madagascar, un agent du ministère de la Santé dénonce dans une vidéo, largement reprise sur les réseaux sociaux, des détournements de fonds et des faits de corruption au sein de son ministère. Dans les jours qui suivent, le trentenaire est convoqué par la gendarmerie pour " diffamation et cybercriminalité ".

https://www.rfi.fr

14 11 21 - Communiqué des OSC sur la protection des lanceurs d'alerte
Dans un communiqué, de nombreuses organisations de la société civile apportent leur soutien au dénonciateur Ramasomanana Ravo Nambinina et exhortent les autorités à cesser de s’acharner sur les lanceurs d’alerte. Elles déclarent notamment : « Nous sommes préoccupés par cette situation qui est loin d’être un cas isolé après les affaires de Raleva; Razafindremaka Thomas, Razafimalala Clovis et bien d’autres. Y-a-t ’il besoin de rappeler que ces lanceurs d’alerte, défenseurs des droits de l’homme, contribuent grandement à la lutte contre la corruption et la mise en place d’une justice réelle dans le pays en ouvrant une voie pour la découverte des vrais coupables de corruption et détournements de deniers publics ? Nous appelons les autorités publiques à cesser d’utiliser la justice et le système pénal, pour réduire au silence les lanceurs d’alerte. (…) Nous revendiquons également l’étude et adoption de l’avant-projet de loi déposé par la HCCDED sur la protection des défenseurs de droits de l’homme qui tarde à être déposé au niveau du Parlement bien qu’il ait été présenté deux fois cette année au niveau du ministère de la justice. Il faut rappeler qu’au troisième cycle de l’Examen Périodique Universel (2017-2022), que le pays s’est engagé et a déjà affirmé ‘qu’un projet de loi portant sur la protection des défenseurs des droits de l’Homme était alors en cours d’étude’. L’adoption de cette loi sur la protection des lanceurs d’alerte est à la fois une obligation et une nécessité, devant figurer dans les priorités du pouvoir actuel, pour confirmer sa volonté déclarée de lutter effectivement contre la corruption. »

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13 11 21 - Amnesty International intervient en faveur du lanceur d’alerte Ravo Ramasomanana, ancien employé du ministère de la santé
. Le procès, fixé au 27 septembre, a été reporté au 15 novembre par le procureur général qui n’avait pas encore déposé ses charges. Ravo Ramasomanana risque d'être emprisonné pour avoir simplement exercé son droit à la liberté d'expression après avoir mis en lumière des irrégularités financières présumées dont il a été témoin pendant son séjour au ministère de la santé. Le 15 avril, il avait publié sur les médias sociaux ce qui est devenu une vidéo largement diffusée, révélant des informations relatives à des appels d'offres prétendument truqués, à des emplois fictifs, à des contrats de gré à gré non autorisés par la loi, à la falsification, à l'utilisation de faux lors de l'attribution de marchés publics et au détournement d’environ 11,7 millions de dollars au sein du ministère. Il a été accusé de menace à l'ordre et à la sécurité publics et d'incitation à l'agitation politique et à la haine en vertu d’une loi du 12 juin 1984. L'utilisation de texte est abusive et ne devrait pas être employée comme un outil répressif pour faire taire les voix critiques, dénonce Amnesty, qui demande qu’une enquête rapide, approfondie, efficace et transparente soit menée sur ces allégations au lieu de poursuivre Ravo Ramasomanana en justice. S'il est reconnu coupable, il risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement, simplement pour avoir exercé ses droits fondamentaux. Les défenseurs des droits humains sont invités à écrire au ministre de la justice.

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  04 11 21 - Collectif Tany - La loi 2021_016 sur les propriétés privées foncières non titrées ne devrait pas être promulguée
Pour le Collectif, la loi génère un retour de plus de 15 ans en arrière
. Elle ne protège plus les droits des paysans et considère les terres sans document légal comme appartenant à l'Etat. Cela revient à une confiscation de ces terrains par l’Etat, qui en fera profiter qui il voudra, pour les besoins de divers projets déclarés d’utilité publique. Il y aura des pertes des emplois agricoles familiaux, au profit d’entreprises de l’agri-business misant principalement sur l'exportation de leurs productions. L’Etat est sans conteste le principal bénéficiaire de cette loi car il récupèrera de vastes surfaces de terres, qu’il mettra en location ou en vente. Les investisseurs dans tous les secteurs à emprise foncière ne peuvent que se réjouir aussi du vote de cette loi qui prépare surement une vague d’accaparement massif de terres. Elle entraînera certainement une baisse grave de la production vivrière à cause de l’expulsion d’un grand nombre de paysans de leurs terres. Les importateurs de riz seront gagnants. La subvention par l’Etat du riz importé revient en fait à subventionner les paysans d’autres pays pour les aider à exporter vers Madagascar. L’Etat et les contribuables malgaches enrichissent ainsi les producteurs d’autres pays.

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04 11 21  - Exigez la justice climatique pour Madagascar !
Le peuple malgache doit être protégé des effets désastreux de la sécheresse et du changement climatique. Envoyez dès maintenant un courriel aux dirigeants du monde entier et au président malgache pour qu'ils prennent des mesures immédiates afin de remplir leurs obligations en matière de droits humains et de protéger le peuple malgache contre les injustices profondes engendrées par la crise climatique mondiale.

Madagascar est l'un des pays les plus vulnérables au climat dans le monde. La région sud du pays, connue localement sous le nom de Grand Sud, connaît la pire sécheresse de son histoire. Plus d'un million de personnes sont au bord de la famine et des milliers d'autres sont déjà confrontées à des conditions catastrophiques proches de la famine. La sécheresse a eu un impact désastreux sur la région, la malnutrition augmente, et l'accès à l'eau, à l'assainissement et à l'hygiène devient plus précaire.
La situation dans le sud de Madagascar rappelle que le changement climatique est déjà à l'origine de grandes souffrances, y compris de décès, et illustre les injustices profondément enracinées que la crise climatique entraîne à l'échelle mondiale. Les Malgaches ont été privés de la jouissance de leurs droits humains les plus fondamentaux, notamment le droit à la vie, le droit à la santé, le droit à une alimentation adéquate et le droit à l'eau et à l'assainissement.
Le changement climatique devant aggraver la gravité et l'occurrence des sécheresses dans le sud de Madagascar, il est urgent que la communauté internationale réponde à l'urgence actuelle.
Joignez-vous au peuple malgache pour demander aux dirigeants du monde, en particulier ceux des pays les plus responsables de la crise climatique, et au gouvernement de Madagascar de prendre des mesures immédiates pour remplir leurs obligations en matière de droits humains et protéger la population de Madagascar des effets désastreux de la sécheresse et du changement climatique.

Lien pour envoi du courriel : https://www.amnesty.org/en/petition/demand-climate-justice-for-madagascar/

03 11 21 - Collectif Tany - Les deux manifestants de Tolagnaro ont obtenu une liberté provisoire mais ont subi des violations de leurs droits
Pendant la journée du 1er novembre, les autorités ont profité de l’absence des deux porte-paroles maintenus à la gendarmerie pour inciter les manifestants à négocier un accord entre le gouverneur, les représentants de QMM et les représentants des communautés. Le gouverneur et QMM se sont engagés à regarder de près la situation des communautés et leurs compensations et ont exigé la levée du barrage et l’arrêt des manifestations. Le matin du 2 novembre, les deux détenus devaient être présentés au parquet. Les responsables leur ont fait effectuer le trajet entre la gendarmerie et le tribunal dans une des rues les plus fréquentées de la ville, à pied, menottés ensemble et encadrés par des gendarmes comme des criminels. Appareils photos et smartphones ont été saisis par les forces de l’ordre. Les prévenus ont obtenu une liberté provisoire et une prochaine audience est prévue pour fin novembre. Le médecin proposé par la famille n’a pas reçu l’autorisation d’effectuer le constat relatif aux traces de coup sur l’un des détenus, qui n’a pas non plus été emmené à l’hôpital pour le constat et la contre-expertise.

<> 02 11 21 - COP 26 - Marie-Christina Kolo jeune militante écologiste malgache interviewée par France Inter.
Cela fait trois ans que le sud de Madagascar connait une sécheresse continue, mais depuis quelques mois la région connait la plus grande sécheresse en quarante ans. Le récent rapport d’Amnesty International et l’ONU, affirment que la famine est causée par le réchauffement climatique qui vient aggraver la sécheresse. Marie-Christina Kolo, jeune militante écologiste malgache, en direct de Glasgow. Elle se bat depuis des années pour l’environnement et le droit des femmes, deux combats intimement liés selon elle. Elle a créé en 2016 l’association Green N Kool.
https://www.franceinter.fr/emissions/un-jour-dans-le-monde/un-jour-dans-le-monde-du-mardi-02-novembre-2021?fbclid=IwAR3Ikrmlh6mocZHBsyyTzGvZtZvNAgQXAcn9JEUfMXKNNdgKHSc0YNmDbxk

<> 02 11 21 - Lettre ouverte des organistions paysannes sur la loi de juin 2021 sur la propriété foncière non titrée
Suite_1

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Six organisations paysannes malgaches adressent une lettre ouverte au chef de l’Etat pour lui demander de ne pas promulguer la loi adoptée en juin 2021 et validée par la HCC portant sur les propriétés privées foncières non titrées (PPNT).
Ce statut de terrains avait été mis en place en 2006. Il reconnaissait une présomption de propriété pour les occupants qui ont vécu sur ces terrains et les ont mis en valeur depuis plusieurs années, selon le droit coutumier. Les certificats fonciers délivrés au niveau des communes par les guichets fonciers confirmaient ce droit de propriété. Pour les organisations paysannes, la nouvelle loi viole les droits des paysans et de la majorité des citoyens et plusieurs de ses articles ne sont pas conformes à la Constitution. Tous les terrains mis en valeur après 2006 ne sont plus reconnus comme des PPNT. Seuls les terrains mis en valeur avant 2006 ou après 2006 et dont la mise en valeur a duré plus de 15 ans peuvent faire l’objet d’une demande de certificat foncier. Une PPNT non munie d’un certificat foncier peut être retirée à son propriétaire sans indemnisation. Des centaines de milliers, voire des millions de familles sont concernées par ces remises en cause, sources d’aggravation de la pauvreté. La nouvelle loi risque de multiplier les conflits au niveau local.

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  02 11 21 - Collectif Tany - Deux manifestants arrêtés à Tolagnaro - Fort Dauphin
Le Collectif Tany dénonce l’arrestation de deux militants de la cause des communautés impactée par les activités de QMM à Tolagnaro
. Le 30 octobre, des communautés de pêcheurs des villages riverains du site minier de Rio Tinto QMM sont venues encore une fois défendre leurs droits et moyens de subsistance et réclamer des actions concrètes de compensation face à la dégradation de leurs conditions de vie. Les forces de l’ordre ont tenté de disperser les manifestants. Il y aurait eu 4 blessés. Deux porte-paroles des communautés ont été arrêtés. Les membres de leur famille n’ont pas été autorisés à les voir. Ils ont mandaté un avocat qui a constaté des traces de coups et des blessures sur l’un des deux prévenus. Les gendarmes ont refusé de faire entrer le médecin emmené par la famille et ont fait venir un autre médecin. La famille demande que soit effectuée une contre-expertise à l’hôpital. Les détenus militent depuis de longues années en faveur des communautés impactées par les opérations de la compagnie

 


 <> Articles particulièrement signalés - <>doc  Documents à valeur permanente
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31 octobre 2021

REVUE DE PRESSE - OCTOBRE 2021

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
    Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo
  • Justice, prisons
  • Gouvernance
  • Droits des femmes - Interruption thérapeutique de grossesse
  • Droits de l’enfant, éducation, université
  • Santé
  • Médias, réseaux sociaux

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles
  • Environnement, aménagements, foncier
  • Le « kere » dans le Sud - Famine, dérèglement climatique
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds

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L'actualité du mois vue par les dessinateurs de presse

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30 octobre 2021

ARTICLES REMARQUES - OCTOBRE 2021

<> 30 10 21 - Tribune Afrique - Vahinala Raharinirina - Il y a un arrère fond d'injustice climatique qui s'installe de manière dangereuse
Madagascar est frappée par une sécheresse dévastatrice qui menace de plonger près de 1.5 million de personnes dans la famine, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). A la veille de la COP26, Vahinala Raharinirina, la ministre de l'Environnement et du Développement durable revient, pour La Tribune Afrique, sur la stratégie intégrée actuellement mise en place par les autorités malagasy.

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- 27 10 21 - Amnesty International - Changement climatique - La population malgache paye le prix
Dans une nouvelle enquête sur Madagascar, Amnesty International décrit ce que la population su Sud est en train de vivre
. Famine, souffrances, morts ; les conséquences du dérèglement climatique est déjà une réalité pour le pays. La crise climatique mondiale a aggravé la sécheresse dévastatrice qui touche le sud de Madagascar et a amené près d’un million de personnes au bord de la famine. Le pays se trouve en première ligne de la crise climatique. Un million de personnes sont confrontées à une sécheresse d’une ampleur catastrophique.  Et, cette situation n’est pas prête de s’améliorer. Les projections concernant le dérèglement climatique indiquent que les sécheresses vont s’aggraver et qu’elles vont affecter de façon disproportionnée les populations des pays en développement. Face à cela, Madagascar fait partie des pays les plus vulnérables.
Amnesty conclut son enquête par quelques demandes à la communauté internationale La communauté internationale doit immédiatement apporter à la population de Madagascar touchée par la sécheresse une aide humanitaire accrue et des fonds supplémentaires pour les pertes et préjudices subis. Ensuite, les pays qui ont le plus contribué au changement climatique et ceux qui ont le plus de ressources disponibles doivent également fournir une aide financière et technique supplémentaire pour aider les personnes à Madagascar à mieux s’adapter aux conséquences du changement climatique, notamment aux épisodes de sécheresse de plus en plus longs et intenses. À l’approche de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26 qui commence cette semaine, L’organisation appelle tous les pays à s’engager en faveur d’objectifs de réduction des émissions à la fois ambitieux et respectueux des droits humains, afin de maintenir l’élévation de la température moyenne de la planète en dessous de 1,5°C ; à s’engager à abandonner rapidement les énergies fossiles, au lieu de compter sur des mesures de compensation qui retardent l’action pour le climat et risquent d’avoir des conséquences néfastes pour les droits fondamentaux ; à mettre en place un mécanisme mondial pour soutenir les personnes dont les droits ont été affectés, les États riches en assurant le coût via un financement nouveau, additionnel et non assujetti à un remboursement ; à garantir le droit à l’information et à la participation concernant les prises de décisions liées au climat pour les personnes affectées à tous les niveaux.
Rapport résumé en français : https://www.amnesty.org/fr/documents/afr35/4874/2021/fr/
Rapport complet en anglais :
https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnestyfr/89060258-0857-44e2-abcf-bb21645292a0_MadagascarDroughtClimateChangeReportFinal.pdf

<>  19 10 21 - Craad- OI, Pfnoscm et Tany - La loi sur les investissements 2007-036 revient
La loi sur les investissements de 2007 de nouveau dans l’objectif des dirigeants ? Risque élevé d’accaparement massif de terres selon le Craad-OI, la Pfnoscm et le Collectif Tany. A Madagascar, beaucoup de citoyens vivent encore dans l’angoisse et l’attente de la suite que donneront la Haute Cour Constitutionnelle et le Président de la République à la refonte de la loi sur les propriétés privées foncières non titrées (PPN), adoptée par les députés dans des conditions douteuses le 30 juin 2021, bien que très défavorable à la majorité des citoyens. Un document daté de juillet 2021 nous apprend qu’une nouvelle version de la loi sur les investissements, autorisant les sociétés à capitaux majoritairement étrangers à acheter des terrains à Madagascar, serait en cours de finalisation. Dans le contexte actuel de recherche frénétique d’investisseurs pour la réalisation des grands projets et velirano (engagements) du Président de la République, l’examen de cette loi sur les investissements suscite plusieurs réflexions développées dans le communiqué des deux organisations.

<> 13 10 21 - SeFaFi - 5ème refonte du code du travail : pour quelle effectivité ?
Le ministère du travail a lancé le processus en septembre 2020. Les travaux des parties prenantes, dont ceux du CNT (Conseil national du travail) ont repris en juillet 2021, pour faire adopter un projet de code renouvelé lors de la session du Parlement, ce mois d’octobre. Cette refonte est-elle pertinente ? A-t-on bien cerné la problématique actuelle de la réglementation du travail à Madagascar ? Est-ce le moment opportun de procéder à cette refonte ? A-t-on mis en place la meilleure organisation pour le pilotage du processus ? Utilise-t-on la bonne approche et les bonnes méthodes : tous les acteurs et les parties prenantes concernés ont-ils été informés et mobilisés convenablement ? ; a-t-on tiré les bonnes leçons du passé ? ; a-t-on bien inventorié, analysé et évalué ce qui a été commencé et réalisé ? ; a-t-on bien explicité les bases idéologiques, la vision et les objectifs de la refonte et ont-ils été suffisamment débattus ? ; quelles évolutions sociétales et /ou institutionnelles veut-on promouvoir à travers ce processus ? ; et quelles mesures compte-t-on prendre pour s’assurer de la qualité d’une réglementation renouvelée du travail ? Autant de question auxquelles le SeFaFi tente d’apporter son éclairage.

- 06 10 21 - « Des usines à trolls s'invitent avec Facebook dans l'arène politique », révèle une enquête de France 24
Les plus hautes autorités du pays sont accusées de financer des équipes pour créer de faux profils sur Facebook qui diffusent massivement des informations partielles, partiales ou mensongères à des fins de propagande politique. De fausses identités qui lancent des polémiques, vantent les mérites du président Andry Rajoelina, critiquent, commentent, insultent ou mènent de véritables campagnes de dénigrement contre des journalistes ou des opposants. La ministre de la communication dément être à l’origine de ces opérations.
Vidéo :  https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/focus/20211005-madagascar-des-usines-%C3%A0-trolls-s-invitent-avec-facebook-dans-l-ar%C3%A8ne-politique#_=

- 05 10 21 - _Orange.mg - La population malgache doublera d'ici 2043
Au milieu de l’année 2021, Madagascar compte 28 millions d’habitants, soit environ 2,5 millions d’individus de plus qu’en 2018, année du recensement indique l’Instat. A ce rythme, la population doublera vers la fin de l’année 2043 pour atteindre 51,5 millions d’individus, et atteindra la barre de 60 millions à l’horizon 2050, soit une densité d’un peu plus de 100 habitants au km2 contre 43,4 hab./km2 en 2018. Le taux d’accroissement annuel moyen de la population est de 3,02 % en 2021. Entre 2019 et 2024, ce taux est resté au-dessus de 3,0 % – taux parmi les plus élevé au monde soit : 856 296 individus supplémentaires par an. A partir de 2025, et sous l’hypothèse de la mise en œuvre d’une politique rigoureuse en matière de contraception, ce taux commencera à se situer significativement en dessous de 3 % : pour une valeur moyenne de 2,51 % sur la période 2025-2050, soit 1,1 million d’individus en plus par an. Cette année, la proportion d’individus âgés de plus de 15 ans est de 58,1 %. A noter qu’Analamanga reste la région la plus peuplée et que c’est la population de l’Androy qui s’accroit le plus vite. Les taux d’accroissement les plus élevés se trouvent dans trois régions du Sud victimes du kere : Ihorombe (4,01 %), Melaky (3,76 %) et Androy (3,64 %)

 


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30 septembre 2021

REVUE DE PRESSE - SEPTEMBRE 2021

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
    Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo
  • Justice, prisons
  • Gouvernance
  • Droits des femmes, travailleuses expatriées
  • Droits de l’enfant, éducation, université
  • Santé
        - Lutte contre le coronavirus
  • Médias

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles
  • Environnement, aménagement
  • Le « kere » dans le Sud - Famine, dérèglement climatique
  • Economie - Social
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28 septembre 2021

ARTICLES REMARQUES - SEPTEMBRE 2021

<>  27 09 21 - CCFD Terre Solidaire - Justice climatique : une priorité pour lutter contre les inégalités en Afrique Australe
« Ceux qui ont le moins contribué au changement climatique en souffrent le plus » -  Qu’est-ce que la justice climatique ? Quelles sont les personnes concernées ? - Éclairage depuis l’Afrique australe, où les populations victimes des changements climatiques et de l’exploitation minière veulent faire respecter leurs droits.

<>doc 07 09 21 - Enrtraide.be - La Belgique compice de la famine à Madagascar ?
« Madagascar, premier pays confronté à une famine liée au réchauffement climatique », écrit Renaud Vivien dans une analyse publiée sur le site entraide.be. « Le peuple malgache paie le prix fort de l’injustice climatique qui trouve sa source principale dans le système capitaliste mondialisé qui ne profite qu’à une minorité de personnes en même temps qu’il détruit l’environnement et dérègle le climat. Par ses activités de production et d’exploitation guidées par le profit immédiat, ce système, dont les multinationales sont les principales actrices, produit année après année des émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent la planète et dont les premières victimes sont les populations situées dans les pays appauvris du Sud. Si Madagascar est le premier pays à subir une famine du fait du réchauffement climatique, d’autres pays pourraient rapidement suivre. La sécheresse représente même pour l’ONU la prochaine pandémie. ‘La sécheresse est sur le point de devenir la prochaine pandémie et il n’y a pas de vaccin pour la guérir’, a déclaré la représentante spéciale de l’ONU pour la réduction des risques de catastrophe en juin 2021. (…) Pour venir en aide aux 41 millions de personnes exposées à la famine, le PAM indique avoir besoin d’environ 6 milliards de dollars. Cet appel pour obtenir ces fonds n’est pour l’instant pas suivi d’effet alors que les montant demandés apparaissent ridicules en comparaison avec d’autres dépenses effectuées par les pays riches. Par exemple, les 6 milliards de dollars dont les populations ont urgemment besoin ne représentent que 0,2 % des 3 000 milliards d’argent public dépensés par les gouvernements des pays du Nord pour les sauvetages bancaires en 2007-2008. De plus, ces 6 milliards ne pèsent pas grand-chose par rapport à ce que ces mêmes pays appauvris remboursent ‘coûte que coûte’. (…) En 2021, les remboursements prévus à ces créanciers de la part des pays appauvris s’élèvent à 350 milliards de dollars. C’est 58 fois ce que l’ONU demande pour éviter les famines. (…) Concernant Madagascar, seulement 78 millions de dollars sont demandés à la ‘communauté internationale’ pour fournir des denrées alimentaires vitales pendant la prochaine période de soudure. Or, dans le même temps, les créanciers étrangers devraient prélever, en 2021, 148 millions de dollars sur le budget malgache, soit presque le double de ce que demande l’ONU pour agir maintenant contre la crise alimentaire ! Sur ces 148 millions de dollars, 57 millions de dollars sont destinées à la seule Banque mondiale.

La lutte contre le changement climatique implique [en outre] nécessairement de réguler le commerce international qui est à l’origine de plus de 30% des émissions de gaz à effet de serre. Cette régulation passe par l’établissement de règles internationales contraignantes pour les entreprises afin que ces dernières soient (enfin) obligées de respecter les droits humains et l’environnement. Sur ce point, un projet de traité international est en cours de négociation à l’ONU depuis 2014… sauf que les négociations sont quasiment bloquées.

Pour nourrir l’humanité et soutenir la paysannerie en lui permettant de vivre dignement tout en préservant l’écosystème, il est essentiel que les gouvernements augmentent la part de leur aide publique au développement dédiée au financement de projets agroécologiques. Un tel financement ne sera efficace que si, dans le même temps, les gouvernements du Sud comme du Nord cessent de soutenir l’agro-industrie via la conclusion d’accords de commerce qui libéralisent le secteur agricole. (…) C’est pourtant ce modèle agro-industriel que le gouvernement malgache entend renforcer. Dans ce qu’il appelle ‘la nouvelle stratégie nationale de l’agribusiness’, le gouvernement prévoit d’affecter, dans les dix prochaines années, quatre millions d’hectares de terres au secteur privé, dont les multinationales qui bénéficieraient d’importantes exonérations fiscales. Cette surface dédiée à l’agro-industrie est gigantesque puisqu’elle dépasse la totalité des terres cultivées par les paysans malgaches sur l’ensemble de l’île. »

 

 


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31 août 2021

REVUE DE PRESSE - AOUT 2021

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
        - Tentative d’assassinat contre Andry Rajoelina.
  • Diplomatie, diaspora

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, enlèvements, vindicte populaire
  • Justice
  • Gouvernance
  • Education
  • Droits des femmes et de l'enfant
  • Santé
        - Lutte contre le coronavirus
  • Médias, réseaux sociaux

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles
  • Environnement, aménagement
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds
  • Le « kere » dans le Sud

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16 août 2021

ARTICLES REMARQUES - AOUT 2021

16 08 21 - Andry Rajoelina remanie son gouvernement à mi-mandat. La nouvelle équipe compte 32 membres, dont 21 nouveaux ministres, trois vice-ministres et deux secrétaires d’État. La rumeur d’un remaniement courait depuis près d’un an. Christian Ntsay, en place depuis 2018, est finalement reconduit comme premier ministre. Les ministres ont été remerciés ou maintenus selon leurs bilans respectifs. Sont notamment reconduits les ministres de la défense, de la sécurité publique, ainsi que Lalatiana Rakotondrazafy, ministre de la communication et de la culture. Ce sont trois piliers de la défense du régime face à ses détracteurs. Patrick Rajoelina (qui a le même patronyme que le chef de l'Etat, mais pas de lien familial direct), anciennement conseiller spécial du président, est nommé au ministère des affaires étrangères. Edgard Razafindravahy, ancien PDS d’Antananarivo, candidat à la présidentielle de 2018, propriétaire de L’Express, devient ministre de l’industrie et du commerce. Sophie Ratsiraka, fille cadette de l’amiral Didier Ratsiraka, ancien président de la République décédé en mars, est nommée ministre de l’artisanat. Quelques semaines avant son décès, Didier Ratsiraka avait confié l’excellence de ses relations avec le président de la République, à qui il avait suggéré que l’un de ses enfants puisse intégrer le gouvernement. Andry Rajoelina a indiqué que lors de la composition de ce nouveau gouvernement un soin particulier avait été apporté à la parité femme-homme (mais seulement 11 femmes sur 32), et à l’équilibre régional.

Ce remaniement intervient dans un contexte politique troublé avec un exécutif fragilisé, note RFI. Il reste deux ans à ce gouvernement pour porter la voix de l’émergence de Madagascar, le programme du président, dont le plan économique est toujours attendu par les décideurs.

Pour Midi, la nomination d’Edgard Razafindravahy est une excellente décision de par son expérience en tant qu’opérateur économique et capitaine d’industrie. Sa connaissance particulière de la filière riz et farine grâce à son vécu dans l’Alaotra et la direction de la minoterie Kobama seront des atouts pour la résolution du problème de hausse des prix des produits de première nécessité. Liva Tehindrazanarivelo, qui s’occupait du portefeuille des affaires étrangères, a été limogé. Il a été en charge du dossier sur les Îles Eparses ainsi que les négociations avec la justice sud-africaine sur l’affaire d’exportation illicite de 73,5 kg d’or. Le traitement de ces dossiers n’a pas convaincu, rapporte L’Express. Après de longues réflexions, le général Serge Gellé est nommé secrétaire d’État à la gendarmerie nationale. Il aura la lourde tâche de succéder au général Richard Ravalomanana qui a fait connaître son souhait de se retirer de la vie politique. Le ministère de la santé détient le record en termes de changement de ministre. Le professeur Arivelo Zely est le quatrième titulaire à ce poste depuis 2019. Pour Tribune, avec ses 33 membres, premier ministre inclus, ce nouveau gouvernement est plus étoffé qu’auparavant On peut raisonnablement supposer que le coût de fonctionnement sera nettement supérieur à celui qui l’a précédé.

Liste des membres du nouveau gouvernement Christian Ntsay

  • Ministre de la Défense nationale : Général de corps d’armée Léon Richard Rakotonirina,
  • Ministre des Affaires étrangères : Patrick Rajoelina,
  • Ministre de l’Économie et des Finances : Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison,
  • Garde des Sceaux, ministre de la Justice : Imbiki Herilaza,
  • Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation : Pierre Houlder Ramaholimasy
  • Ministre de la Sécurité publique : Contrôleur général Fanomezantsoa Rodellys Randrianarison
  • Ministre du Développement de l’industrie, du commerce et de la consommation : Edgard Razafindravahy,
  • Ministre de l’Aménagement du territoire et des domaines : Hajo Andrianainarivelo
  • Ministre de la Santé publique : Pr Arivelo Zely Randriamanantany
  • Ministre de l’agriculture et de l’élevage : Harifidy Ramilison
  • Ministre de la pêche et de l’économie bleue : Paubert Mahatante
  • Ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures : Andry Ramaroson
  • Ministre des Mines et des Ressources stratégiques : Brice Randrianasolo
  • Ministre Tourisme : Joël Randriamandranto
  • Ministre des Transports et de la météorologie : Tinoka Roberto Raharoarilala
  • Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales : Gisèle Ranampy
  • Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Pr Elia Béatrice Assoumacou
  • Ministre de l’éducation nationale : Marie Michelle Sahondrarimalala
  • Ministre de l’Environnement et du Développement durable : Baomiavotse Vahinala Raharinirina
  • Ministre du développement numérique de la transformation digitale, des postes et des télécommunications : Tahiana Razafindramalo
  • Ministre de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la Femme : Princia Soafilira
  • Ministre de la Jeunesse et des Sports : Mamod’Ali Hawel
  • Ministre de la Communication et de la Culture : Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo
  • Ministre des Travaux publics : Jerry Hatrefindrazana
  • Ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène : Ladislas Adrien Rakotondrazaka
  • Ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle : Gabriella Vavitsara Rahantanirina
  • Ministre de l’Artisanat et des métiers : Sophie Ratsiraka
  • Vice-ministre de l’Elevage auprès du ministère de l’Agriculture et de l’élevage : Dr Raymond
  • Vice-ministre de la Jeunesse auprès du ministère de la Jeunesse et des sports : Tahiana Juliana Ratovoson
  • Vice-ministre reforestation auprès du ministère de l’Environnement et du développement durable : Hortensia Antoinesie Haingosoa
  • Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’habitat auprès de la présidence: Gérard Andriamanohisoa
  • Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie auprès du ministère de la Défense nationale: Général de division Serge Gellé

<>  14 08 21 - Craad-OI Collectif Tany - Communiqué sur la réputation de la société Reenova Investment Holding Limited au niveau international
Projet d’exploitation de terres rares dans la presqu’ile d’Ampasindava, district d’Ambanja : ce qu’il faut savoir sur la réputation sulfureuse de la société Reenova Investment Holding Limited au niveau international.
Dans le cadre de leur appui aux communautés locales affectées par le projet minier d’exploitation de terres rares de la Reenova Rare Earth Malagasy (RREM) dans le district d’Ambanja, les deux organisations réitèrent leur appel à l’Etat de mettre fin à ce projet minier. Outre ses effets dévastateurs sur l’écosystème et sur les droits fondamentaux des populations concernées, elles attirent l’attention des autorités et des populations sur le manque de crédibilité et la réputation douteuse de cette société.

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01 08 21 - Le Point - Madagascar - La tentative d'assassinat du président Rajoelina décortiquée

La tentative d'assassinat déjouée du président Rajoelina révèle bien des évolutions de la société militaire malgache et de ses diverses connexions. Deux ex-Saint-Cyriens présentés comme les « cerveaux » d’un renversement avorté du président Rajoelina, une demande de financement d’un coup d’État adressée par courriel à un exploitant pétrolier, un pays en plein marasme économique… Ces ingrédients dignes d’un polar sont au cœur d’une affaire qui défraie la chronique à Madagascar.

 

 


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31 juillet 2021

REVUE DE PRESSE - JUILLET 2021

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
        - Tentative d’assassinat contre Andry Rajoelina.
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, enlèvements, vindicte populaire
  • Justice
  • Gouvernance
  • Education
  • Droits des femmes et de l'enfant - Homosexualité
  • Migrations
  • Santé
        - Lutte contre le coronavirus
  • Médias, réseaux sociaux

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles
  • Environnement, aménagement, foncier
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds
  • Le « kere » dans le Sud

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L'actualité du mois vue par les dessinateurs de presse

planche 2

4 juillet 2021

ARTICLES REMARQUES - JUILLET 2021

<> 02/07/21 - Michel Saint-Lot, représentant de l’Unicef : « Bon nombre de maîtres Fram ne sont pas aptes à enseigner ». « Quand on a un illettré qui forme des gens, on a des générations d’illettrés qui sortent ». Des propos très durs. A l’occasion d’une rencontre avec la presse, Michel Saint-Lot a fait le point sur la situation des droits de l’enfant à Madagascar. Et il n’a pas mâché ses mots pour dénoncer la régression dans presque tous les domaines, les opportunités manquées, et même le sens des priorités, rapporte 2424.mg.

Vidéo : https://www.facebook.com/2424.mg/videos/4005028929573107 (7')


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01 07 21 - RSF - Madagascar : Une journaliste victime d'une campagne pour la discréditer
Reporters sans frontières (RSF) dénonce la cabale montée contre la journaliste indépendante Gaëlle Borgia à l’origine de révélations embarrassantes pour les autorités confrontées à une famine importante
. Dans un communiqué, le gouverneur de la région Androy dans laquelle la vidéo a été tournée, avait accusé la journaliste de « colporter de fausses informations », « d’insulter la culture local »” et de s’appuyer sur le malheur des populations « pour tenter de briller publiquement ». Joint par RSF, il s’est montré plus mesuré affirmant « avoir besoin de la presse internationale » pour parler de la situation sur place tout en reprochant le « manque d’objectivité et de nuance » de la journaliste. Dans la foulée du communiqué publié par le gouverneur, TVM a diffusé un « reportage » mettant en scène les mêmes témoins que Gaëlle Borgia. Cette fois, ils expliquent, tour à tour, avoir été achetés par la journaliste pour manger du cuir et que les habitants « prendront des mesures si de tels comportements se répètent ».  Dans une nouvelle vidéo tournée et diffusée par Gaëlle Borgia, ces mêmes témoins ont par la suite reconnu avoir été menacés par des hommes armés d’un couteau et achetés afin de faire ces déclarations contre elle. Selon les informations recueillies par RSF, le reportage de la TVM a effectivement été réalisé pour discréditer la journaliste qui n’est d’ailleurs pas interrogée pour défendre sa version des faits. Joint par RSF, le directeur par intérim de TVM a indiqué qu’il faisait « confiance » à ses équipes de journalistes locaux malgré les témoignages démontrant indéniablement que les « informations » diffusées sur son antenne avaient été obtenues sous la contrainte. Dans une déclaration commune, les correspondants de la presse internationale à Madagascar se sont dits « consternés par l’acharnement subi par leur consœur » et ont déploré « l’utilisation malhonnête de médias publics pour susciter une haine dangereuse envers elle ». Ces derniers mois, RSF a reçu plusieurs signalements inquiétants concernant l’exercice du journalisme à Madagascar. Les pressions, intimidations et menaces se sont multipliées pour tenter de contrôler la communication publique autour de certains sujets, notamment celui de l’épidémie de Covid-19.

 

 


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30 juin 2021

REVUE DE PRESSE - JUIN 2021

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, enlèvements, vindicte populaire
  • Justice
  • Gouvernance
  • Education, universités
  • Droits des femmes et de l'enfant
  • Santé
        - Lutte contre le coronavirus
  • Médias, réseaux sociaux

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles
  • Environnement, aménagement, foncier
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds
  • Le « kere » dans le Sud

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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
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