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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR

30 janvier 2021

ARTICLES REMARQUES - JANVIER 2021

- 30 01 21 - RFI - Covid-19 à Madagascar - Des faits de corruption révélés par une enquète de Transparency international
Nouveau coup de semonce à Madagascar. L’organisation Transparency international initiative Madagascar vient de dévoiler des extraits d’une enquête – intitulée « Covid-19 et gouvernance : les leçons apprises de la première phase de la crise sanitaire à Madagascar » - qu’elle a menée durant quatre mois auprès de plus de 400 ménages bénéficiaires d’aides sociales perçues durant la pandémie.

- 30 01 21 - RFI - Covid-19 à Madagascar - La société civile interpelle les autorités sur les vaccins
Face à un regain de cas de Covid-19 toujours plus important depuis fin décembre, la société civile demande des comptes au gouvernement : pour quelles raisons le pays refuse-t-il toujours d’adhérer au projet mondial et gratuit de vaccination ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de concertation ? Sur l’île, la plupart des habitants semblent totalement ignorer l’existence d’un vaccin mis au point pour lutter contre cette pandémie.

- 26 01 21 La Lettre de l'Océan indien - La guerre de tranchées entre Andry Rajoelina et son tout puissant conseiller Ravatomanga fait tanguer toute l'île
Aussi violent qu’il est silencieux, le divorce entre les deux hommes a des répercussions sur tout l’appareil politique ainsi que sur la vie économique de la Grande île. Depuis fin 2019  Andry Rajoelina serait à couteux tirés avec le puisant homme d’affaires, qui était son conseiller officieux, selon la lettre confidentielle.

- 26 01 21 - Vaccins anti-Covid-19 : la société civile s’interroge sur la stratégie de Madagascar alors que la pandémie menace à nouveau le pays
. Il n’y a toujours pas de projet de vaccination contre le coronavirus à Madagascar s’étonne l’ONG Hintsy. « Est-ce bien réaliste que le président de la République, Andry Rajoelina, en décide ainsi ? Quelles en sont les raisons et sont-elles acceptables ? », s’interroge-t-elle. Pour quelles raisons le pays refuse-t-il toujours d’adhérer au projet mondial et gratuit de vaccination ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de concertation ? L’ONG déplore également que les autorités n’aient mis en œuvre aucune politique réelle de dépistage. « La plupart des habitants semblent totalement ignorer l’existence d’un vaccin mis au point pour lutter contre cette pandémie », note RFI. La Grande Île fait partie des 92 pays en développement à qui il a été proposé de participer à la « Covax Facility », initiative mondiale d’accès à des doses subventionnées de vaccins. Pourtant, fin novembre, la porte-parole du gouvernement annonçait ne pas vouloir s’inscrire sur la liste des pays bénéficiaires. Une situation inquiétante que dénonce Hony Radert, secrétaire générale du CCOC. L’équipe technique du ministère de la santé reste favorable au vaccin, confient plusieurs bailleurs. « Mais le blocage vient du président de la République lui-même », affirment plusieurs sources, parmi les experts en santé du pays. En novembre, la porte-parole du gouvernement avait confirmé la volonté du pays de mettre l’accent sur les médicaments développés localement, à l’instar du Covid-Organics, plutôt que sur les vaccins. Chez les partenaires techniques et financiers l’heure est à l’expectative. La société civile encourage aussi bien l’Etat que les partenaires à organiser un débat citoyen pour faire connaître publiquement l’existence et la signification du mécanisme Covax, les opportunités et les contraintes d’un tel programme. Du côté du Gavi, l’un des deux organismes internationaux qui coordonnent le financement et l’approvisionnement en vaccins, on précise que « la porte reste ouverte », malgré les délais de réponse largement dépassés.

- 21 01 21 - RTBF - Madagascar - Trafic mafieux d'or sous le feu des projecteurs
C’est une fuite qui ne passe pas inaperçue. Près de 74 kilos d’or cachés dans des valises, transportés par trois passagers à bord d’un avion privé parti de Madagascar. Le convoi devait se rendre à Dubaï. C’est en Afrique du Sud que le périple de cette cargaison d’une valeur de plusieurs millions d’euros a été stoppée. Le sort de l’or mais aussi des trois Malgaches arrêtés à Johannesburg est entre les mains de la justice sud-africaine.

- 21 01 21 - RFI - Madagascar - Le difficile combat contre la corruption sexuelle en milieu universitaire
Quand une personne ayant autorité abuse de son pouvoir pour obtenir une contrepartie sexuelle, on appelle cela de la corruption sexuelle. Transparency International Initiative Madagascar s’est mis en tête de combattre ce fléau ancré au sein des universités du pays, mais fait face aujourd’hui à toute une série de blocages.

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  04 01 21 - SeFaFi - Retour sur une année pandémique
Le SeFaFi ouvre l’année avec un communiqué incisif. Il pointe du doigt les errances et déviances dans la gouvernance durant la crise sanitaire
. Le texte-cadre de gestion de la situation d’exception datant de 1991 est jugé « Obsolète et dangereux en termes d’équilibre des pouvoirs ». Selon lui, « la crise sanitaire a vu le renforcement du pouvoir présidentiel déjà fort, en vertu de la proclamation de l’état d’urgence sanitaire ». Une situation qui a fait que toutes les institutions « se sont effacées. » Les Chambres parlementaires « ont été largement ignorées », dans les prises de décision et la validation des dépenses liées à la lutte contre le Covid-19. Le style de gouvernance qui a prévalu durant la crise sanitaire pourrait être dû à la confusion entre l’« état d’urgence » censé avoir été mis en œuvre et l’« état de nécessité nationale ». « Ce dernier est le seul à pouvoir justifier les mesures restrictives et anti-démocratiques contre les opposants et la presse », ajoute l’OSC. Dans une situation d’urgence, seules « les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre », peuvent être interdites alors qu’en matière d’état de nécessité nationale il est permis « l’interdiction de tout rassemblement » Le texte-cadre de la gestion des crises a été élaboré dans un contexte de crise politique, une époque où le pouvoir en place faisait montre d’autoritarisme. Sa révision serait donc nécessaire afin que la « situation d’exception » ne permettre pas « une cassure avec la bonne gouvernance ».

 

 


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6 janvier 2021

REVUE DE PRESSE - DECEMBRE 2021

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
    Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, enlèvements
  • Justice, prisons
  • Procès de l'affaire "Apollo 21"
  • Gouvernance
  • Droits des femmes - Interruption thérapeutique de grossesse
  • Migrations
  • Droits des LGBTQI+
  • Droits de l’enfant, éducation, université
  • Santé, Covid 19
  • Médias, réseaux sociaux

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles, foncier
  • Environnement, dérègment climatique,
  • Le « kere » dans le Sud
  • Economie - Social
  • Coopération, bailleurs de fonds

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L'actualité du mois vue par le dessinateur de pressePov

planche

31 décembre 2020

REVUE DE PRESSE - DECEMBRE 2020

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, vindicte populaire
  • Justice
  • Condition carcérale
  • Gouvernance
  • Droits des femmes, violences basées sur le genre
  • Université, éducation, droits de l'enfant
  • Santé
  • Migrations, traite
  • Médias, réseaux sociaux

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles
  • Environnement, foncier
  • Le kere dans le Sud
  • Coopération, bailleurs de fonds
  • Economie, social

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L'actualité du mois vue par les dessinateurs de presse Pov et Mamy Andrianarison

montage

23 décembre 2020

ARTICLES REMARQUES - DECEMBRE 2020

<>  23 12 20 - Réponse reçue par les organisations de la société civile à la lettre ouverte sur Nosy Mitsio
Le ministère de l’aménagement du territoire a répondu à la lettre ouverte du
Collectif Tany, du Craad-OI et de la PNOSCM. Il exclut l’existence d’une transaction relative à une vente en pleine propriété ainsi que l’existence d’un bail emphytéotique sur toute l’île. Il révèle cependant que certaines parties ont fait l’objet de baux ou de cessions avant 2019 et que les procédures en cours consistent en une constatation de l’état des lieux et le suivi du respect des clauses des contrats de bail et cessions correspondants. La réponse ministérielle ne parle pas des habitants de Nosy Mitsio, alors que ceux-ci affirment que leurs démarches de demandes de titres sont bloquées depuis plusieurs mois. Ils déplorent entendre que l’acquisition de titres fonciers est désormais facilitée alors que tel n’est pas le cas pour eux. Les témoignages des habitants nous apprennent aussi que des autorités, accompagnées d’un européen, ont organisé récemment une rencontre pour leur annoncer un projet de construction d’hôtel, de bungalows, d’un aéroport et d’un port qui pourraient se situer à l’emplacement de leurs villages et lieux de vie et de travail. La question est donc de savoir si ces craintes d’expulsion sont fondées et quel avenir les décideurs réservent à la population locale. La société civile réclame des autorités qu’elles révèlent la nature de ce projet pour lequel on demande le consentement des habitants.

<>  19 12 20 - Amnesty International - Punis et tués parce qu'ils sont pauvres
Depuis des années à Madagascar, Amnesty International et d’autres acteurs locaux alertent sur les conditions de vie inhumaines qui sont légion dans les prisons malgaches. Surpopulation carcérale, durées des incarcérations préventives qui s’éternisent, procès retardés, manque de ressources criant pour les établissements pénitentiaires, vétusté et insalubrité des bâtiments, sous-effectif du personnel pénitentiaire, … Autant d’éléments qui poussent à bout les détenus et qui posent un très sérieux problème de sécurité.
Ces dernières années, les ONG n’ont eu de cesse de demander à ce que « le problème des prisons » soit une priorité du gouvernement. En vain. Le dimanche 23 août, à la prison de Farafangana, profitant de l’absence exceptionnelle d’un grand nombre de gardes pénitentiaires, les détenus provoquent une mutinerie. 88 des 336 prisonniers arrivent à s’évader, après avoir détruit une partie d’un mur d’enceinte en mauvais état. 48 sont capturés le jour même, 17 sont toujours en cavale. 23 sont abattus lors de la poursuite par les forces de l’ordre. Parmi les détenus tués, plus de 70 % étaient en attente de jugement. 6 étaient condamnés. 17 n’étaient encore que des prévenus. Deux enquêtes ont été ouvertes. L’une, diligentée par le ministère de la justice. L’autre par la brigade criminelle de Farafangana. Depuis, le ministère de tutelle se fait discret. Les informations concernant les détenus tués sont données au compte-goutte. L’omerta règne sur leur nom, leur âge, et surtout la raison et la durée de leur détention. L’affaire dérange, clairement. Et doit être tue. « Ne parlez-pas. » L’ordre est intimé aux travailleurs sociaux habilités à rentrer dans la prison de ne pas commenter ou répondre aux interviews au sujet de la mutinerie. Comme un hommage à ces détenus tués, Amnesty International s’est rendu sur place pour tenter de dresser le portrait de 4 de ces jeunes hommes qui ont perdu brutalement la vie le 23 août dernier.

<> 16 12 20 - Vanity Fair - Portrait de Marie Christina Kolo, la révoltée de Madagascar
Marie-Christina Kolo est la lauréate 2020/2021 du Prix Martine Anstett, un prix international récompensant les défenseurs des droits de l'homme
. Ses références sont des figures mondiales du féminisme, comme la lauréate du prix Nobel de la paix Wangari Maathai au Kenya ou Vandana Shiva en Inde. Dans leur sillage, elle se réclame de l’écoféminisme, courant né dans les années 1970, qui dénonce un système capitaliste où les hommes accaparent le corps des femmes comme ils pillent les ressources naturelles.

10 12 20 - Amnesty International - Les autorités doivent abandonner les_accusations forgées de_toutes pièces retenues contre un militant écologiste
Clovis Razafimalala comparaitra de nouveau devant le tribunal le 17 décembre
. Militant bien connu luttant contre le trafic illicite de bois de rose et d’autres essences de bois, il est poursuivi pour des accusations de destruction de bâtiments publics et d’incendie volontaire, en raison de faits qui se sont déroulés en 2016 et auxquels il n’a pas participé. Clovis Razafimalala a passé 10 mois en prison entre 2016 et 2017 pour des accusations liées à ces faits, mais a finalement été acquitté après des témoignages indiquant qu’il n’avait pas participé aux faits qui lui étaient reprochés. Depuis 2016, Clovis Razafimalala est victime d’actes d’intimidation et de harcèlement des autorités malgaches, et l’affaire n’est pas classée. Dans le cadre de cette dernière tentative de poursuites, son avocat a constaté des irrégularités lors du procès, notamment le fait qu’aucun des témoins convoqués par les avocats de Clovis Razafimalala n’a été cité à comparaitre et que les seuls témoins qui l’ont été étaient des témoins à charge convoqués par le ministère public. Le 9 août 2019, la Cour de cassation a rendu une décision annulant celle du tribunal de droit commun et a demandé qu’un autre jury juge de nouveau l’affaire, car les co-accusés étaient absents lors du premier procès. Clovis Razafimalala a dénoncé à maintes reprises le trafic illicite de bois précieux dans le cadre de son rôle de coordinateur de la coalition Maroantsetra Lampogno, un groupe luttant contre le trafic illicite de ressources naturelles. En 2017, son cas a été mis en avant par la campagne « Écrire pour les droits » d’Amnesty International, et plus de 400 000 personnes dans le monde ont signé la pétition en faveur de sa libération immédiate.

 <>  08 12 20 - Collectif Tany- Craad-OI-PNOSCM - Lettre ouverte au président de la République à propos de Nosy Mitsio
Les îles Mitsio ont-elles été vendues ou louées ?
Les organisations d ela société civile ont été alertés de l’existence d’un bail emphytéotique de 99 ans contracté entre un investisseur européen dans le secteur touristique et les autorités malgaches, sur Nosy Mitsio dans la région Diana. Un bail emphytéotique, c’est- une location de terre pour une longue durée qui équivaut à une vente du point de vue des Malgaches car les habitants actuels ne pourront plus y vivre librement et leur descendance n’héritera pas de ces terres. Nosy Mitsio est un archipel de plus de 10 petites îles dont la plus grande porte le nom de Nosy Mitsio et abrite plus de 2 000 habitants. Leurs ancêtres d’origine Antakarana sont installés là depuis plus d’un siècle. Les habitants de Nosy Mitsio n’ont pas pu percer l’opacité qui entoure le nouveau projet. Le chef de l’Etat est appelé à révéler les clauses de cette transaction et à faire preuve de la plus grande transparence sur ce projet qui impacte directement la vie de la population locale.

 
<> 04 12 20 - AFR vidéo - Famine à Madagascar: l'argile blanche pour remplir le ventre
L'argile blanche pour contrer la faim. Depuis des mois, une seule chose a permis de nombreux Malgaches du Sud de survivre pendant la famine : l'argile blanche. La « terre de survie », comme certains l'appellent. Mélangée à du tamarin, celle-ci sert à tromper la faim. Plus d'un an sans pluie, les vivres se font rares. Mêmes les cactus qui entourent les villages viennent à manquer d'eau. Pour beaucoup, l'heure n'est plus à la recherche d'une nourriture qui fait vivre mais aux moyens de remplir un ventre vide. Les enfants sont les premières victimes de ce manque de nourriture. L'échappatoire de l'argile, mélangé au tamarin, provoque des gonflements du ventre. De nombreux enfants ont les jambes grêles, les cheveux roux et le ventre gras de la malnutrition. Fatigués, ils se reposent sous les arbres et ne jouent plus. Les décès se compteraient par dizaines. Le PAM a déclaré qu’il disposait de suffisamment de fournitures pour aider seulement un demi-million de personnes d’ici la fin de cette année. Le Sud est au bord d’une catastrophe humanitaire, a déclaré l’agence des Nations unies. Les agriculteurs ne peuvent plus cultiver en raison du manque de pluie et ont abandonné l’élevage en raison des vols. Des villageois ont vendu leurs biens les plus élémentaires – casseroles, vêtements, cahiers d’école – pour de la nourriture. Certaines personnes abattent des arbres pour fabriquer du charbon de bois.

 <> 01 12 20 - Réseau Malina - Abus de pouvoir et violences : l'omerta qui entretient la corruption sexuelle
Les victimes sont des étudiants, des futurs médecins, de jeunes employés, des stagiaires. Les bourreaux sont employeurs, professeurs, médecins réputés, personnalités haut placées, supérieurs hiérarchiques. En contrepartie d’une faveur sexuelle, ceux qui ont l’autorité peuvent changer le cours d’une vie. S’y refuser expose la victime à un cauchemar quotidien : harcèlements, violences, humiliations, échecs aux examens. S’y soumettre la plonge dans un univers de compromission, de violences psychologiques et physiques et surtout, de corruption sexuelle. En investiguant sur les faits de corruption sexuelle en milieu universitaire et professionnel, nous nous sommes heurtés à une omerta quasi-généralisée. Un silence entretenu par la peur des représailles ainsi que la honte éprouvée par les victimes en général, et le tabou lié à la violence sexuelle en particulier.

01 12 20 - Kolo-TV - Reportage sur les opinions des communautés et citoyens sur les impacts du projet d'exploitation des terres rares de la presqu’île d’Ampasindava

https://www.youtube.com/watch?v=FKZ7YOEKmRQ&feature=youtu.be (24’)

 


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30 novembre 2020

REVUE DE PRESSE - NOVEMBRE 2020

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POLITIQUE

  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, enlèvements, vindicte populaire
  • Justice
  • Condition carcérale
  • Gouvernance
  • Droits des femmes, violences basées sur le genre
  • université, éducation, droits des enfants
  • Santé
  • Expatriation, migrations
  • Médias, réseaux sociaux

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles
  • Environnement, foncier
  • Coopération, bailleurs de fonds
  • Economie, social

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25 novembre 2020

ARTICLES REMARQUES - NOVEMBRE 2020

- 25 11 20 - Communiqué de la socité civile sur les essais pilotes terres rares à Ampasindava par la société RREM
Des organisations de la société civile s’opposent à la mise en œuvre d’essais pilote.
Elles estiment qu’un tel projet aura des impacts désastreux sur la population locale et l’environnement et rappellent que des pays comme les Etats-Unis, le Canada, l’Australie ou le Brésil ont renoncé à cette exploitation en raison des problèmes de pollution inhérents à ces minéraux. Madagascar ne devrait donc pas accepter de sacrifier son environnement et la vie de ses habitants sur l’autel des intérêts de ce holding asiatique. Cette exploitation aura également de lourdes conséquences sur tout le district de Nosy Be, touchant particulièrement le tourisme. Des études au niveau mondial ont démontré qu’une telle exploitation a de graves impacts sur la santé des riverains, avec la multiplication de cancers et de maladies respiratoires. Bien que RREM n’ait pas encore obtenu son permis minier, elle projette de procéder prochainement à des essais pilotes dont les conséquences seront aussi désastreuses que l’exploitation elle-même. Les organisations de la société civile lancent un appel urgent aux autorités pour qu’elles empêchent la conduite de tels essais et donnent la primauté aux droits des communautés concernées en rejetant la demande de permis d’exploitation.

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24 11 20 - France 24 - Gaëlle Borgia - 06/11/20 - Dans le sud de Madagascar on meurt de faim
Vidéo - 5’22 - https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/focus/20201106-madagascar-au-sud-du-pays-on-meurt-de-faim
Le sud de l’île connaît une fois de plus une grave crise alimentaire. Victimes de la sécheresse, mais aussi de la mauvaise gouvernance des autorités, de la cupidité de sociétés prédatrices ou encore du banditisme rural, des centaines de milliers de personnes sont en situation de malnutrition aigüe et ont besoin d'une aide alimentaire d'urgence. À ce jour, des dizaines de personnes, dont plusieurs enfants, sont mortes de faim. Une situation catastrophique qui a pris de court les autorités.

<> 24 11 20 - Le Monde - Mourir de faim dans le sud de Madagascar
1,5 million de personnes ont besoin d’assistance. Les restrictions liées au Covid-19 ont aggravé les conséquences de la sécheresse.Les agences humanitaires décrivent aussi une situation d’une gravité inédite depuis longtemps.Cette dégradation de la situation était annoncée dès le mois de mai.Les appels au don se sont multipliés. A l’étranger, la diaspora s’est mobilisée. Mais le PAM qui assure d’ordinaire 65 % des distributions alimentaires sait déjà que ses stocks lui permettront seulement de couvrir les deux mois à venir.Il y a longtemps que, dans cette région semi-aride, la faim n’est plus une urgence mais un mal chronique qui revient chaque année. Des centaines de millions de dollars ont été dépensées pour financer des programmes de développement qui ont laissé peu de traces durables sur le terrain. D’autres sont restés dans les tiroirs en attendant que le pays sorte d’une de ces multiples crises politiques qui ont jalonné les dernières décennies.

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  17 11 20 - CAPE - Madagascar signe des accords de pêche destructeurs avec des investisseurs chinois
Alors que les négociations entre l’UE et Madagascar continuent pour un nouveau protocole d’APPD thonier, - le dernier ayant expiré le 31 décembre 2018, le gouvernement malgache a signé deux protocoles qui permettent l’accès aux eaux malgache à une trentaine de navires appartenant à des investisseurs chinois. Les deux protocoles d’accord de pêche ont été signés fin 2019 avec la société de droit malgache Côte d’Or, dont les dix actionnaires sont chinois. Ces protocoles d’accords, gardés secrets jusqu’à présent, ne font que confirmer l’emprise grandissante de flottes d’origine asiatique sur les ressources halieutiques de Madagascar, et les inquiétudes que cela génère chez les petits pêcheurs malgaches depuis plusieurs années. Le modus operandi pour l’accueil de ces bateaux d’origine chinoise semble toujours le même, à Madagascar, au Sénégal ou dans d’autres pays africains. Les gouvernements permettent à ces bateaux d’accéder à leur ZEE alors qu’ils n’ont pas d’autorisation de pêche, légalisent dans un deuxième temps la situation via la constitution d’une société mixte bidon. Une autre particularité de ces deux protocoles est qu’ils ne font l’objet d’aucune contrepartie pour l’Etat, contrairement aux protocoles officiels, et n’incluent que des redevances annuelles dérisoires. Le plus grand péril, c’est que cette politique active d’accueil de bateaux d’origine chinoise hypothèque l’avenir des communautés côtières malgaches dépendant de la pêche.

- 05 11 20 - Le Monde - La France remet à Madagascar la couronne ornant le dais de la reine Ranavalona III
Après un faux départ au printemps, la couronne du dais de la dernière reine de Madagascar, Ranavalona III (1861-1917), s’est finalement envolée de Paris pour Antananarivo, où elle a atterri le 5 novembre. L’événement, qualifié d’« historique » par le président Andry Rajoelina, coïncide avec l’inauguration d’un controversé colisée et du palais rénové de la reine, situés sur les hauteurs de la capitale malgache. C’est dans ce palais – le Rova – que le morceau de dais sera exposé. Le président malgache avait officiellement adressé une lettre à Emmanuel Macron en février pour lui demander la restitution de la « couronne de la reine ». Avec l’espoir que celle-ci puisse aboutir pour les commémorations du 60e anniversaire de l’indépendance de l’ancienne colonie française, le 26 juin. Les exigences juridiques qui encadrent la restitution du patrimoine africain souhaitée par le président français ont contrarié ce calendrier. Après avoir refusé que l’objet ne revienne sur la Grande Ile à la faveur d’un prêt simple – ce qui avait, au dernier moment, conduit à annuler l’expédition –, le président malgache semble s’être résolu à la solution d’une « mise en dépôt », en attendant que soit votée en France une loi qui seule peut autoriser à déroger au caractère inaliénable et incessible des collections nationales.

 


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31 octobre 2020

REVUE DE PRESSE - OCTOBRE 2020

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  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, enlèvements, vindicte populaire
  • Justice
  • Condition carcérale
  • Gouvernance
  • Droits des femmes
  • Rejet de l'homosexualité
  • Education, droits des enfants
  • Santé
  • Expatriation, migrations clandestines
  • Médias, réseaux sociaux

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles, foncier
  • Environnement
  • Coopération, bailleurs de fonds
  • Economie, social

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30 octobre 2020

ARTICLES REMARQUES - OCTOBRE 2020

 <>  30 10 20 - RFI - Un rapport épingle de nombreux problèmes dans la gestion des fonds Covid-19
Une dizaine de dossiers de signalements d’actes de malversation liés aux fonds Covid perçus par l’Etat ont d’ores et déjà été transmis au Bianco
. Leur nombre devrait sensiblement s’alourdir ces prochaines semaines. Dans une étude encore confidentielle, réalisée par une coalition d’organisations de la société civile travaillant sur la transparence des fonds alloués pour lutter contre la pandémie, sont listés toute une série de dysfonctionnements, de manquements et d’éléments dérangeants par leur opacité. Le rapport pointe tout d’abord du doigt une donnée connue mais qui étonne toujours : la pléthore d’organisations créées pour coordonner la lutte contre le virus. La plupart des rôles et attributions de ces dispositifs restent flous, sans qu’aucun texte légal ni réglementaire n’ait été rédigé. Ensuite, ce sont ces plus de 716 millions de dollars de dons et prêts qui ont été alloués par les bailleurs à l’Etat pour lutter contre l’épidémie qui questionnent. Les dépenses Covid-19 restent pour la plupart intraçables. Le ministère de l’économie, qui devrait conformément au décret adopté en juillet publier un rapport mensuel sur les détails de l’utilisation de ces fonds, ne s’est jamais acquitté de cette tâche. Portant, face à cette situation des plus opaques, les bailleurs, eux, continuent d’allouer des fonds à l’Etat et de procéder aux décaissements, note RFI. « Nous sommes notés sur notre capacité à décaisser, confie en off l’un de ces grands financeurs. Ce sont des millions de dollars de petits contribuables occidentaux qui partent dans la poche des dirigeants corrompus du pays. Et tout le monde ferme les yeux. A chacun son business et ses propres objectifs. » Cette année, le montant cumulé des sommes dépensées dans le cadre de marchés passés de gré à gré a explosé par rapport aux 3 années précédentes. « Ces procédures sont légales, dans ce contexte d’état d’urgence », explique un représentant de la société civile spécialiste de ces questions. La société civile avait d’ailleurs proposé de lancer des appels d’offres en ligne simplifiés avec des délais raccourcis pour respecter le jeu de la concurrence mais cette recommandation n’a pas été retenue. L’étude rappelle également les pénuries de médicaments et de matériels de protection vécues au plus fort du pic, notamment pour le personnel soignant, alors même que les dons d’équipements affluaient. Dans le même temps, les médicaments prescrits pour soigner le Covid et introuvables dans les hôpitaux connaissaient un boom extraordinaire au marché noir. Enfin, contrairement aux dispositions des textes en vigueur depuis juillet, toutes les instances de contrôle et de lutte contre la corruption pour veiller à la bonne utilisation des fonds, n’ont jamais été mises en place. Une autre enquête de grande envergure devrait démarrer prochainement à l’initiative de Transparency International - Initiative Madagascar.

  <> 23 10 20 - Amnesty International - Communiqué - Il faut que le président Andry Rajoelina tienne sa promesse de décongestionner les prisons

Un an après qu’Andry Rajoelina s’est engagé à décongestionner les prisons, les personnes détenues continuent de souffrir dans des prisons surpeuplées où elles sont jusqu’à trois fois plus nombreuses que la capacité ne le permet. En raison du recours excessif à la détention provisoire, des milliers de personnes languissent dans les prisons malgaches sans avoir été déclarées coupables d’une quelconque infraction. Pour Amnesty, le chef de l’Etat n’a pas tenu ses promesses. Il faut qu’Andry Rajoelina libère immédiatement les personnes en détention provisoire, à commencer par celles qui ne constituent aucunement une menace pour la société, exige l’organisation. Les autres personnes détenues doivent avoir accès à des soins médicaux convenables. Le surpeuplement des prisons comporte de graves risques pour la sécurité et la santé, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19.


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  13 10 20 - L'oeil de la Maison des journalistes - Madagascar - Etat de la presse : les journalistes en danger
Abus des lois, menaces de mort, corruption et salaires de misère, les journalistes malgaches peinent à faire leur métier dans de bonnes conditions malgré les interventions des ONG. Madagascar dispose d’un large éventail de médias, dont près de 250 stations de radio, une trentaine de chaînes de télévision, une vingtaine de quotidiens, une dizaine de magazines et une dizaine de sites web principaux et journaux en ligne. Mais très peu de malgaches ont accès à la presse. Du a son faible taux d’alphabétisation et à sa précarité peu de malgache peuvent se permettre d’accéder à un journal papier ou télévisé. La radio reste la source d’information la plus accessible.
Au nom de la liberté de la presse et de la liberté d’expression au sens large, la Maison des journalistes - MDJ - accueille et accompagne depuis 2002 des professionnels des médias exilés en France.

- 07 10 20 - Le Monde Afrique - A_Madagascar les avortements clandestins se multiplient depuis le confinement
Deuxième cause de mortalité maternelle après les hémorragies post-accouchement, l’IVG, interdit dans l’île, constitue un problème de santé publique et demeure un tabou. A Madagascar, « les avortements clandestins représentent la deuxième cause de mortalité maternelle après les hémorragies post-accouchement », explique Céline Lesavre, coordinatrice du programme de santé reproductive et sexuelle au sein de Médecins du Monde (MdM). Si les statistiques manquent, ce geste s’est multiplié dans les arrière-salles des cliniques ou des cabinets depuis l’arrivée du coronavirus.

<>  07 10 20 - Communiqué du Craad-OI et du Collectif Tany - M. Raleva et de ses pairs relaxés - Un comité interministériel dépêché sur le site
 
Suite aux interpellations des communautés locales concernées, du Craad-OI, du Collectif Tany et de la Pfnoscm Voifiraisana, un comité interministériel composé de représentants de l’ONE, des ministères des mines, de l’eau et de l’hygiène, de l’aménagement du territoire ainsi que des parlementaires, a été dépêché à Vohilava pour examiner la situation due aux impacts de l’exploitation aurifère de la société M.L.S.G. Les membres du comité ont déclaré avoir constaté plusieurs infractions qui devraient permettre à leur hiérarchie de prendre les décisions conséquentes qui s’imposent.  M. Raleva et ses pairs ont comparu devant le juge d’instruction de Mananjary suite au procès intenté par la société M.L.S.G. après la manifestation des communautés locales. Les organisations de la société civile « saluent les mesures prises par le gouvernement, non seulement pour le contrôle immédiat qui a été effectué par le comité Interministériel, mais également pour la relaxe de M. Raleva, et de ses pairs. Cela témoigne de la volonté de l’Etat d’assurer la protection effective des droits fondamentaux des populations locales et de restaurer un Etat de droit pour assurer une meilleure régulation du secteur extractif », écrivent-elles dans un communiqué.

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01 10 20 - Communiqué du Craad - OI et du Collectif Tany - Affaire de l'exploitation aurifère de Vohilava - Nouvelle injustice contre Raleva Les communautés de Vohilava ont de nouveau manifesté pour réclamer la fermeture définitive de l'exploitation aurifère de la société Mac Lai Sime Gianna (M.L.S.G.) qui continue à opérer en toute impunité. Suite à cette manifestation, M. Raleva, membre du groupe Justice et Paix et de l'antenne régionale de l'Observatoire Indépendant des droits économiques, sociaux et culturels à Madagascar coordonné par le Craad-OI, ainsi que trois autres membres des communautés concernées, ont de nouveau été convoqués par la gendarmerie. Ils doivent être déférés devant le procureur de la République de Mananjary en raison de leur présence sur les lieux de la manifestation. Le Craad-OI et le Collectif Tany réitèrent leur appel au gouvernement à prendre en considération les demandes légitimes et les droits fondamentaux des communautés de Vohilava; de mettre fin à l’impunité de la société M.L.S.G. en prenant les sanctions qui s’imposent à son égard, et en fermant définitivement son exploitation aurifère, afin de prouver par la prise de mesures concrètes sa volonté de restaurer un Etat de droit qui puisse assurer une meilleure régulation du secteur extractif, de mettre fin à la persécution des défenseurs de l’environnement et des droits humains.

 


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30 septembre 2020

REVUE DE PRESSE - SEPTEMBRE 2020

SOMMAIRE

POLITIQUE

  • Lutte contre le Covid-19
  • Affaires nationales
  • Diplomatie

DROITS HUMAINS - GOUVERNANCE

  • Insécurité, dahalo, enlèvements, vindicte populaire
  • Justice
  • Situation carcérale, mutinerie de Farafangana
  • Gouvernance
  • Droits des femmes, violences basées sur le genre
  • Education, universités
  • Santé
  • Migrations clandestines
  • Médias, réseaux sociaux

ÉCONOMIE - SOCIAL

  • Ressources naturelles
  • Environnement
  • Coopération, bailleurs de fonds
  • Economie, social

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L'actualité du mois vue par le dessinateur de presse Pov

planche

7 septembre 2020

ARTICLES REMARQUES - SEPTEMBRE 2020

<> doc   07 09 20 - Le Grand continent - Olivier Vallée &  Juvence Ramasy - Le FMI, Madagascar et la pandémie de Covid-19
Sous l’impulsion du président Rajoelina et d’une partie de son gouvernement, Madagascar a fourni une réponse asymétrique à la pandémie de Covid-19. D’une part, l’action présidentielle offre une voie nationale et « organique » de traitement sanitaire à la maladie et de l’autre le cataclysme économique et social qu’elle produit ne semble recevoir qu’un traitement « traditionnel » des institutions de Brettons Wood et du système financier international. Le président malgache va promouvoir le pouvoir protecteur et thérapeutique d’une potion locale à base d’artemisia, une plante à l’efficacité avérée contre le paludisme. Même si ce breuvage baptisé Covid-Organics a été largement distribuée dans une campagne offensive du président à la population malgache et à plusieurs autres pays africains, son efficacité n’a pour l’heure pas été prouvée scientifiquement. Les critiques de l’OMS et des experts africains de la « maison de l’artemisia » à l’encontre des incertitudes thérapeutiques du produit malgache distribué par le gouvernement se sont multipliées. Selon les derniers chiffres des autorités sanitaires locales, plus de 15.000 cas d’infection et 190 décès par la Covid-19 ont été recensés à Madagascar, classant ce pays au 10e rang des pays les plus atteints au regard de sa population. Celle-ci est déjà affectée par un grand nombre de grandes endémies et un état sanitaire dégradé d’une large partie de la population en raison de la pauvreté et de la malnutrition. A l’extérieur du pays, le messianisme disruptif du président malgache qui joue du répertoire de la mobilisation africaine et de l’alternative d’une pharmacopée originelle aura eu au moins le mérite d’occulter sa gestion politique et financière de la Covid-19. Cela d’autant plus que l’assistance internationale dirigée vers Madagascar ne semble se soucier ni de son impact humanitaire ni de l’intégrité du récipiendaire étatique. Pourtant, Transparency International-Initiative Madagascar et une autre organisation de la société civile, le mouvement Rohy, soulignent « le manque de transparence dans la gestion des allocations dans la lutte contre la Covid-19 » à Madagascar. En effet, les organisations de la société civile ont réclamé à plusieurs reprises la transparence de la gestion des aides, notamment extérieures, obtenues dans le cadre de la lutte contre le coronavirus à Madagascar. La société civile avait adressé une lettre au CCO-Covid-19 le 11 juin dernier demandant la liste des marchés publics ainsi que le cadre légal régissant l’exécution budgétaire applicable en temps de crise de Covid ; une autre lettre de relance a été envoyée le 13 juillet sans qu’aucune réponse n’ait été apportée jusqu’à ce jour. Il semble donc que la dimension financière et budgétaire de l’appui extérieur l’emporte sur le déficit structurel et récurrent d’offre médicale à Madagascar et néglige la pauvreté croissante qui résultera de la paralysie du marché intérieur et extérieur. Ce texte présente les mesures chiffrées et stratégiques de la stratégie de retour aux grands équilibres définie par le FMI. Sa mise en œuvre repose sur la délégation à l’exécutif malgache de l’utilisation des ressources consenties à travers les différents instruments spéciaux créés par la communauté financière internationale.

 


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JUSTICE ET DROITS DE L'HOMME à MADAGASCAR
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